Guérison et sacrement des malades dans LMD — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Se connecter à l'espace privé
Menu

Guérison et sacrement des malades dans LMD

Les articles parus sur le sacrement des malades dans La Maison-Dieu du numéro 1 (1945) au numéro 232 (2002)

De 1945 à 1969

De 1970 à 1989

De 1990 à 1999

De 2000 à 2029

  • Félix Phiri. « 'Faire mémoire' : la liturgie et la guérison des mémoires blessées ». La Maison-Dieu 299 (2020/1). Résumé.
  • Bénédicte Mariolle. « Ressourcement en tradition : la question du ministre de l'onction des malades ». La Maison-Dieu 308 (2002/2). Résumé.

__________

Résumés

Résumé Phiri LMD 299. Dans cet article, l'auteur propose la liturgie comme moyen indispensable pour l'apprentissage d'un art de pardonner, envisageant de cultiver le pardon comme vertu. Il s'appuie, à cette fin, sur son expérience d'étudiant au contact de Hutus et deTutsis après le génocide rwandais. Il montre comment les célébrations rituelles ont permis de rompre le silence lourd et enfermant bien plus que toute interrogation sur les événements et les responsabilités. Par sa capacité à porter le souvenir dans l'action et à réajuster, l'un à l'autre, des événements séparés pour (re)constituer un corps, le rituel parvient à transformer les personnes. Il le fait en les inscrivant au présent dans un passé commun et en les tournant vers l'avenir. Il le fait en donnat corps à la mémoire et ainsi, dans la liturgie chrétienne, en « écrivant la foi sur le corps » comme on le voit particuièrement dans le baptême. Le rituel permet à la liturgie d'aborder le temps de manière transhistorique, mettant les personnes en relations avec l'événement salvifique du Christ, dans un « continuum du passé, du présent et du futur ». Célébration après célébration, cette ritualité qui donne corps à la mémoire, ouvre au pardon et à la réconciliation pour rendre possible la guérison des mémoires blessées et outragées en éduquant et en transformant les personnes.

Résumé Mariolle LMD 308. La possibilité d'ouvrir l'administration de l'onction aux diacres et aux laïcs est une question récurrente, particulièrement d'actualité alors que diminue le nombre de prêtres qui en sont aujourd'hui les ministres exclusifs, et que la responsabilité des aumôneries d'hôpitaux revient majoritairement à des laïcs ou à des diacres. Le propos de l'article est de mettre ici en oeuvre un discernement théologique et pastoral qui puise dans les ressources de l'histoire en montrant à quelles conditions un tel ressourcement en tradition peut se faire. En effet, alors qu'une lecture attentive du dossier historique ne laisse pas de doute aujourd'hui sur la possibilité d'une ouverture aux laïcs qui a été une réalité dans l'histoire, il demeure qu'un véritable discernement pastoral doit encore interroger la manière dont cette possibilité pourrait s'étendre ou pas, aujourd'hui, en tenant compte de nouvelles représentations qui en conditionnent la réception.

 

 

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 115

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La formation musicale.

    SC 115. On accordera une grande importance à l'enseignement et à la pratique de la musique dans les séminaires, les noviciats de religieux des deux sexes et leurs maisons d'études, et aussi dans les autres institutions et écoles catholiques ; pour assurer cette éducation, les maîtres chargés d'enseigner la musique sacrée, seront formés avec soin.     
    On recommande en outre d'ériger, là où c'est opportun, des instituts supérieurs de musique sacrée.     
    Aux musiciens et chanteurs, surtout aux enfants, on donnera aussi une authentique formation liturgique.