Le sacrement de pénitence/réconciliation dans LMD — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Le sacrement de pénitence/réconciliation dans LMD

Les articles parus dans La Maison-Dieu sur le sacrement de pénitence puis de réconciliation du numéro 1 (1945) au numéro 232 (2002)

De 1945 à 1959

De 1960 à 1979

De 1980 à 1999

De 2000 à 2019

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De 2020 à 2039

  • Hélène Bricout. « La réconciliation pour les baptisés divorcés remariés, un chemin de guérison ». La Maison-Dieu 301 (2020/3). Résumé.
  • Dom Jean-Charles Nault. « Face aux abus d'autorité dans la vie religieuse, quels chemins de réconciliation ? » La Maison-Dieu 301 (2020/3). Résumé.
  • Mgr David Macaire. « L'expérience martiniquaise de réconciliation après le temps de l'esclavage ». La Maison-Dieu 301 (2020/3). Résumé.
  • Georg Kretschmar. « Le ministère de réconciliation de l'Église : un service envers l'humanité à travers les âges ». La Maison-Dieu 301 (2020/3). Résumé.

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Résumés

Résumé Bricout LMD 301. En s'appuyant sur l'image traditionnelle de la réconciliation comme sacrement de guérison, l'article veut montrer que cette image éclaire l'itinéraire de guérison auquel sont invitées les personnes qui traversent ou ont traversé la douloureuse épreuve de l'échec conjugal. Le Rituel Célébrer la pénitence et la réconcilitation y participe par sa visée thérapeutique qui conduit à identifier et à contester les présupposés - surtout liés à une vision juridique des sacrements - du refus des sacrements pour les baptisés divorcés remariés. Une approche renouvelée de la réflexion théologique et pastorale des situations matrimoniales complexes ou fragiles, encouragée par Amoris laetitia, est possible sur la base d'une théologie sacramentaire ancrée dans le mystère pascal et d'une vision dynamique de la vie et de la vocation chrétiennes.

Résumé Nault LMD 301. Le drame des abus d'autorité dans la vie religieuse, fortement médiatisé aujourd'hui, trouve sa racine dans une conception déviante de la liberté, comprise seulement dans son rapport à la loi, et de l'obéissance envers l'autorité supérieur considére comme infaillible. La symbolique familiale déployée dans les communautés religieuses (figures du père ou de la mère, des frères et des soeurs) pouvant conduire à renforcer certains excès. Devant cette réaalité, des chemins de réconciliation et de guérison sont cependant possibles, en particulier si l'on considère la figure du Christ, le Fils du Père, de qui le père ou la mère en religion reçoit toute autorité, ce qui conduit le supérieur à pratiquer authentiquement une autorité diaconale, à la manière même de Jésus dans l'Évangile.
La Règle de saint Benoît insiste énormément sur cet aspect  et permet aux communautés de trouver l'humilité suffisante pour vivre la communion au sein d'une Église plus large. Paternité filiale, autorité diaconale et humble insertion ecclésiale, constituent trois chemins à la suite du Christ, parmi d'autres, pour permettre une authentique réconciliation, voire une guérison.

Résumé Macaire LMD 301. La blessure de la traite des nègres et de l'esclavage est encore très vive en Martinique, et cela se comprend pleinement. L'Église est parfois taxée de complicité avec ces crimes, mais si l'on regarde de près et si l'on situe les événements dans leur contexte, on s'aperçoit qu'elle fut le plus souvent du côté de ceux qui dénoncèrent l'esclavagisme et luttèrent contre lui. Aujourd'hui encore, l'Église de Martinique, encouragée par le pape François à la suite de tous ses prédécesseurs, s'attache à condamner toute forme d'esclavagisme et de racisme, et à déployer un chemin de guérison possible de la mémoire. Elle le fait par la prière et par des actes concrets comme ceux posés ces dernières années par les évêques successifs et des prêtres du diocèse.

Résumé Kretschmar LMD 301. Dans cet article de 1987, le professeur Kretschmar retrace l'évolution de la compréhension que l'Église a eue de son ministère de réconciliation au long de l'histoire dans les contextes ecclésiaux et politiques différents, en Occident et en Orient. Ce parcours qui va de la théologie paulinienne à celles issues de la Réforme, en passant par les Pères de l'Église, permet de mieux comprendre, aujourd'hui comment la prière pour le pardon et l'appel au pardon du Christ crucifié, permettent de fonder une réconciliation, même là où la guérison semble difficile.

Pour Paul, la réconciliation est une interprétation de l'événement de la Croix qui fait de nous une nouvelle création et en même temps son ministère, et donc celui de l'Église. Dans l'Église ancienne, la réconciliation advient lorsque les hommes passent - avec le Christ ressuscité - du monde extérieur de souffrance dominé par les démons à l'intérieur du peuple de Dieu. Le pouvoir réconciliateur de la Croix est plus grand que l'obéissance des baptisés avec leurs infidélités. Ainsi, les pécheurs pouvaient être réconciliés dans une démarche à la fois intra-ecclésiale mais aussi sociale et politique vis-à-vis de la société. Le ministère de réconciliation de l'Église est donc pour elle-même mais aussi, plus largement, pour l'humanité. Il s'est développé auprès des fidèles de manière différente, mais non opposée : comme processus thérapeutique en Orient (cf. l'accompagnement par le pasteur, père spirituel, conseiller et guide d'âmes) et comme transmission du pardon du Christ en Occident (cf. le rôle du prêtre dispensateur  du pardon offert par le Christ en croix).  Pour Kretschmar, l'enjeu contemporain est moins de s'interroger sur le fait que la Confession soit ou non un sacrement, que de chercher à mettre en dialogue les deux conceptions orientale et ocidentale pour envisager le ministère de la réconciliation, sachant, d'une part, que la fidélité  et la miséricorde de Dieu sont plus grandes que notre obéissance et que, d'autre part, la déclaration du pardon de Dieu instaure une réalité nouvelle devant Dieu, pour nous et en même temps sur la terre, dans l'Église et dans la société.

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 109

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Le Carême.

    SC 109. Le double caractère du temps du Carême, à savoir que, surtout par la commémoration ou la préparation du baptême et par la pénitence, il invite plus instamment les fidèles à écouter la parole de Dieu et à vaquer à la prière, et les dispose ainsi à célébrer le mystère pascal, ce double caractère, aussi bien dans la liturgie que dans la catéchèse liturgique, sera mis plus pleinement en lumière. Par suite : [...]