Le mariage dans LMD — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Le mariage dans LMD

Les articles sur le mariage parus dans La Maison-Dieu à partir du numéro 1 (1945).

De 1950 à 1959

De 1960 à 1969

De 1970 à 1979

De 1980 à 1989

De 1990 à 1999

De 2000 à 2009

De 2010 à 2019

 

De 2020 à 2029

  • Hélène Bricout. « Les traductions françaises de l'Ordo celebrandi matrimonium. Le témoignage d'une maturation théologique et pastorale. » La Maison-Dieu 309 (2022/3). Résumé.
  • Andrea Bozzolo. « Mariage et foi ». La Maison-Dieu 309 (2022/3) Résumé.
  • Philippe Bordeyne. « Revisiter les liens entre baptême et mariage à partir des réalités familiales ». La Maison-Dieu 309 (2022/3). Résumé.
  • Marc Homedes-Palau. « Le mariage : une consécration sacramentelle ? Un status questionis ». La Maison-Dieu 309 (2022/3). Résumé.
  • Andrea Grillo. « La bénédiction du mariage dans l'histoire, entre système théologique et et système juridique ». La Maison-Dieu 309 (2022/3). Résumé.
  • Bertrand Dumas. « Le ressourcement mutuel du mariage et de l'eschatologie. Une contribution à la réflexion théologique ». La Maison-Dieu 309 (2022/3). Résumé.
  • Dorothée Perreau. « Le chant dans les célébrations de mariage » La Maison-Dieu 312 (2023/2) Résumé

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Résumés

Résumé Bricout LMD 309. La traduction-adaptation d'un livre liturgique nécessite un délicat équilibre entre la Tradition longue de l'Église - condensée dans l'édition typique - les conditions réelles de la pastorale locale et les évolutions de la théologie, de manière à promouvoir une célébration signifiante pour la vie et la foi des personnes qui y participent. Le long travail réalisé permet d'identifier les difficultés et évolutions théologiques et pastorales majeures, et de donner les moyens de répondre aux défis qu'elles génèrent. C'est ce que montre le processus ici étudié de traduction et d'adaptation du Rituel du mariage pour les diocèses francophones, aboutissant à sa publication d'abord en 1969, puis en 2005, dans des conditions ecclésiales fort diféfrentes. C'est ce même délicat équilibre que requiert la mise en oeuvre concrète du Rituel.

Résumé Bozzolo LMD 309. L'article développe la thèse que la foi joue un rôle fondamental dans le mariage des baptisés, contrairement à une perspective canonique « qui pense de manière extrinsèque le rapport entre foi et consentement ». Il invite à repensder en profondeur la théologie du mariage en y intégrant résolument la foi des conjoints. Dans un premier temps, l'argumentation montre les graves limites de la conception « canonique » au plan doctrinal. Elle en montre ensuite les impasses pastorales. Un troisème paragraphe montre les hésitations du Magistère récent manifestées par différentes déclarations sur le rapport entre la foi et le sacrement de maraige, qui appellent à une reprise théologique.
Pour repenser la théologie, l'auteur propose un retour à l'Écriture qui ne sépare pas l'expérience de la conjugalité de celle de la foi : les Pères confirment l'enracinement du mariage dans le mystère pascal du Christ (quatrième paragraphe). Enfin, la clarification de quelques principes théologiques permet de poser les conditions minimales de foi pour qu'un consentement conjugal puisse devenir un mariage sacramentel, au plan canonique comme au plan existentiel, et d'en préciser les conséquences pastorales.

Résumé Bordeyne LMD 309. L'auteur, théologien moraliste, plaide pour une revalorisation du rapport fondamental entre les deux sacrements du baptême et du mariage. Elle pourrait, en effet, enrichir la théologie du mariage par une théologie de la famille qui fait encore aujourd'hui défaut, et orienter de manière décisive nos propositions pastorales. C'est au coeur des réalités humaines désormais multiples et complexes que peuvent s'ouvrir de nouvelles pistes d'approfondissement de la vie chrétienne, incluant les sacrements. La découverte de l'interaction entre les sacrements ne suit plus toujours les voies classiques. La liturgie du baptême, aussi bien des petits enfants que des adultes, ou encore une célébration rituelle de l'adoption d'un enfant, sont des lieux majeurs de cheminement et de découverte qui invitent à approfondir le sens de la vie familiale et du mariage. L'attention aux familles dans la vie pastorale et sacramentelle d'une paroisse est une manière d'expérimenter l'Église comme une famille accueillante et bienveillante, et ainsi de mieux percevoir la cohérence entre l'appartenance à l'Église par le baptême et la construction conjugale à laquelle contribue le sacrement de mariage.

Résumé Homedes-Palau LMD 309. Depuis 1930 le Magistère présente le sacrement du mariage comme une consécration, sans toutefois préciser la portée et la signification de ce terme. Pourtant, il est dit que les époux sont « comme consacrés » (veluti consecratur) par ce sacrement. Le pape François a supprimé cette nuance pour parler clairement d'une consécration des époux, mais a laissé aux théologiens le soin d'approfondir cette question. Depuis des années, certains d'entre eux montrent de l'intérêt pour ce sujet, mais leur réflexion n'a pas encore abouti à une théorie uniforme de la consécration conjugale. Plusieurs dogmaticiens l'ont abordée en partant d'une idée de M. J. Scheeben qui, déjà en 1865, écrivait que le mariage était un sacrement consécratoire, puis en l'articulant avec les mentions magistérielles. L'une des présentations les plus complètes dans ce sens est celle du Cardinal Ouellet, mais sa thèse dévoile des faiblesses quant à l'usage de la notion de consécration. De leurs côtés, plusieurs liturgistes parlent sans hésiter d'une consécration des époux en s'appuyant sur le Rituel du mariage dont la bénédiction nuptiale présente la structure et les éléments propres aux prières consécratoires. Si leur approche est nettement plus cohérente et uniforme que celle des dogmaticiens, elle ne va pas sans quelques difficultés. L'article offre un état de la question sur ce sujet qui renferme un potentiel de renouveau pour la théologie du mariage et qui demeure encore un terrain largement à explorer pour les théologiens.

Résumé Grillo LMD 309. La réflexion porte sur un aspect spécifique de la bénédiction du mariage : quel est l'objet de la bénédiction ? L'auteur la déploie en cinq moments successifs. D'abord par une enquête historique, dont le concile de Trente constitue le pivot, faisant passer la bénédiction comme identifiant le sacrement à une position accessoire, voire marginale. Cette enquête lui permet, ensuite, d'une part, de clarifier qui sont les destinataires et énonciateurs de la bénédiction et, d'autre part, la différence entre la bénédiction et le sacrement.dans un quatrième temps, il anayse deux textes de Thomas d'Aquin paradigmatiques des hésitations de la théologie quant au rôle particulier de la bénédiction dans la sacramentalité du mariage. Enfin, les acquis de cette recherche sont appliqués au cas limite de la bénédiction des unions homoaffectives mettant en avant l'incohérence  de certaines propositions du Magistère.

Résumé Dumas LMD 309. Longtemps désertée par les discours sur le mariage, l'eschatologie fait une entrée discrète, mais réelle sur la scène théologique, après des siècles de jugement d'incompatibilité mutuelle entre mariage et eschatologie. On peut y observer que « l'eschatologie se présente comme une resssource pour penser et pour vivre le mariage aujourd'hui », contestant aussi bien certaines dérives du monde contemporain que certaines représentations ecclésiastiques - dépréciatives ou idéalisantes - de l'état conjugal. En réalité, il s'agit de redécouvrir une eschatologie du temps ordinaire qui nous préserve du piège des illusions angéliques. L'auteur montre combien une réflexion théologique sur mariage et eschatologie peut être féconde pour l'un comme pour l'autre. Il souligne enfin des pistes de recherche tout à fait suggestives, permettant la clarification de présupposés défavorables, et réinvestissant une tradition chrétienne plus profonde et plus variée qu'on le l'imagine.

Résumé Perreau LMD 312. L'auteure présente une synthèse de l'étude qu'elle a effectuée sur soixante-douze livrets composés spécifiquement pour des célébrations de mariage dans des paroisses de la Région parisienne. Elle montre combien les chants choisis particpent peu au développement du mystère célébré dans le sacrement du mariage, notamment lorsque le mariage est célébré au cours d'une messe où le répertoire utilisé est surtout marqué la dimension festive et de louange. Le Rituel donne une place importante au chant : il est une composante essentielle de la célébration pour manifester le mystère d'Alliance que déploie la liturgie.

 

  • Sacrosanctum Concilium 34

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Harmonie des rites.

    SC 34. Les rites manifesteront une noble simplicité, seront transparents du fait de leur brièveté et éviteront les répétitions inutiles ; ils seront adaptés à la capacité des fidèles, et, en général, il n'y aura pas besoin de nombreuses explications pour les comprendre.