Les sacramentaux dans LMD — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Les sacramentaux dans LMD

Articles parus dans La Maison-Dieu sur les sacramentaux du numéro 1 (1945) au numéro 232 (2002)

  • Aimon-Marie Roguet. « Qu'est-ce qu'un sacramental ? » La Maison-Dieu 002 (1945/2)
  • André Haquin « Les bénédictions et les  sacramentaux dans la liturgie. XXXIVe semaine Saint Serge » La Maison-Dieu 175 (1988/3)
  • Héléne Bricout. « Le De Benedictionibus de l'Église catholique (1984) et son édition en langue française, le Livre des bénédictions (1988) » La Maison-Dieu 302 (2020/4). Résumé.
  • Martin Klöckener. « Évolutions de la théologie et de la pratique des bénédictions au cours de l'histoire ». La Maison-Dieu 302 (2020/4). Résumé.
  • Miriam Vennemann. « Le Benediktionale allemand (1978) : relique du passé ou boussole pour l'avenir ? ». La Maison-Dieu 302 (2020/4). Résumé.
  • Bénédicte Mariolle. « La bénédiction : une clé pour le discerne-ment éthique ». La Maison-Dieu 302 (2020/4). Résumé.
  • Élisabeth Parmentier. « Bénir. Les développements actuels dans la théologie protestante ». La Maison-Dieu 302 (2020/4). Résumé.
  • Serge Sollogoub. « Les bénédictions dans l'Église orthodoxe ». La Maison-Dieu 302 (2020/4). Résumé.

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Résumés

Résumé Bricout LMD 302. L'article retrace le déroulement de la révision de l'édition typique du De Benedictionibus, puis de sa traduction et adaptation en français. Il en présente les points d'insistance théologique spécifiques : une recharge scripturaire, le lien des bénédictions au mystère pascal, et leur apport à la vie chrétienne. En finale, l'exemple de la bénédiction d'une maison illustre la structure et le sens des rites, gestes et prières proposées, et souligne en conclusion l'urgence d'une réflexion pastorale.

Résumé Klöckener LMD 302. Paarcourant les sources liturgiques, depuis l'Antiquité jusqu'à la veille du concile Vatican II en passant par le Moyen Âge et le concile de Trente, l'auteur s'attache à repérer les évolutions théologiques sensibles dans les prières de bénédictions les plus diverses, dans ou hors liturgie, tant dans leurs formulation même que dans leurs destinations : personnes, objets pour le culte ou pour la vie courante, nourritures, etc. Il étudie successivement la Didaché (fin du 1er s. / début du du IIe s.) et la Tradition apostolique (première moitié du IIIe s.), puis le Sacramentaire gélasien ancien (VIIIe s.), le Pontifical romano-germanique (début du XIe s.) et le Rituel de l'abbaye de Rheinau (début XIIe s.), enfin le Pontificale Romanum (1595/96) et le Rituale Romanum (1614), ainsi que le Manuale precum liturgicarum du diocèse de Lausanne, Genève, Fribourg (1841, 1865, 1931, 1961) pour montrer comment on est passé d'une bénédiction-louange  à une bénédiction-demande.
En effet, dans l'Église ancienne, la bénédiction est essentiellement dialogale avec le double mouvement de la sanctification de la personne ou des dons par Dieu et l'action de grâce qui est la louange par les hommes. Progressivement, à partir du Moyen Âge, la bénédiction va se faire essentiellement demande avec une inflexion sur ses effets, au risque d'une approche magique et insistante sur le pouvoir des clercs. Si la réforme liturgique opérée par le concile Vatican II a permis de retrouver la dimension d'action de grâce et de louange, l'approfondissement théologique et la formation concernant les bénédictions reste à effectuer.

Résumé Vennemann LMD 302. Compte tenu de l'importance des bénédictions dans la tradition populaire allemande, les Conférences des évêques des pays et diocèses germanophones avaient entrepris la réalisation d'un Livre des bénédictions en langue allemande issu du concile Vatican II. Celui-ci fut publié en 1978, comprenant des Notes doctrinales et pastorales riches, qui définissent la signification théologique et la pertinence pastorale des bénédictions. Ces dernières sont présentées en quatre chapitres de bénédictions : dans la vie paroissiale, dans la vie de famille, dans la vie publique et des bénédictions générales. La structure et la constitution du Benediktionale, que l'auteure détaille dans cet article, montrent comment l'Église tente de rejoindre la vie quotidienne des gens et leurs préoccupations en les reliant à la vie liturgique. Elles désignent aussi le contexte dans lequel ce livre a été réalisé.
La publication du De benedictionibus pour l'Église universelle en 1984, qui a entre autres profité de l'édition en langue allemande, n'a pas donné lieu, finalement à une réédition du Benediktionale. Cependant, on peut se demander sie temps d'une nouvelle édition n'est pas venu, moins pour l'harmoniser avec le De benedictionibus que pour tenir compte du contexte culturel et humain contemporain, pour élever la vie quotidienne des personnes et transformer leur perception des réalités en les ouvrant à la bénédiction universelle de Dieu.

Résumé Mariolle LMD 302. Les acteurs de la pastorale sont parfois amenés à répondre à des demandes de « bénédiction » dans des situations critiques, voire limites, où la réponse ne peut se faire sans discernement, ainsi par exemple lorsque de telles demandes interviennent dans le contexte d'une interruptionn médcale de grossesse ou d'une euthanasie. Sans vouloir entrer de plein pied dans lé débat éthique qui cherche à dirimer ces questions, le projet de cet article est de montrer que la liturgie toute entière expression de la bénédiction de Dieu, est par elle-même le lieu d'un discernement éthique.
C'est donc à partir de la liturgie de bénédiction d'un malade et en cherchant à entrer dans l'intelligence théologique de cette action liturgique que l'article propose un éclairage  en soulignant trois aspects majeurs : toute situation humaine est appelée à être rejointe en vérité par la grâce de Dieu ; la mort ne peut avoir le dernier mot ; la Pâque du Christ nous convoque au passage de la mort à la vie.

Résumé Parmentier LMD 302. Cette présentation rappelle pourquoi la bénédiction perdit son sens et donc sa place suite à la critique des Réformateurs, et ne fut redécouverte explicitement dans la théologie protestante que vers la fin du XXe siècle. Aujourd'hui deux postures aux extrêmes sont à discuter de manière critique en monde protestant : la nécessité d'un retour au sens et à l'importance de la bénédiction dans les Églises luthériennes et réformées, permettant que les improvisations liturgiques locales soient pensées dans un cadre théologique plus partagé ; et une réflexion critique face au déploiement  dans les Églises pentecôtistes et évangéliques, de bénédictions pour la guérison, l'amélioration du quotidien, voire la réussite ...et parfois avec une tarification. Entre ces extrêmes, sont soulignés les critères bibliques et théologiques d'une bénédiction qui soit à la fois pleine de foi et à la mesure de la fragilité humaine.

Résumé Sollogoub LMD 302. Les bénédictions ont une grande importance dans l'Église orthodoxe, aussi bien pour les sacrements que les sacramentaux. Outre les bénédictions eucharistiques et celles liées à la liturgie des Heures, l'ensemble des bénédictions ont été réunies dans un Euchologe qui est fait pour répondre aux besoins de l'Église et des fidèles. Il contient des offices pour les bénédictions liées aux sacrements - de la naissance  à la mort -, pour la consécration de l'église et la bénédiction des objets de culte, pour  la bénédiction du temps - les fêtes liturgiques et tout ce qui touche à la vie quotidienne (travaux, douleurs, joies, ...). Les bénédictions peuvent cependant poser deux problèmes pastoraux majeurs : le premier consiste dans le fait que les fidèles préfèrent ces offices individuels à la divine liturgie elle-même ; le second concerne la bénédiction des armes qui a besoin d'être réévaluée dans le contexte actuel et dans une perspective de paix. L'article se termine par la longue et belle prière de bénédiction de l'eau pour la fête de la Théophanie.

 

 

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 84

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    SC 84. L'office divin, d'après l'antique tradition chrétienne, est constitué de telle façon que tout le déroulement du jour et de la nuit soit consacré par la louange de Dieu. Lorsque cet admirable cantique de louange est accompli selon la règle par les prêtres ou par d'autres, députés à cela par institution de l'Église, ou par des fidèles priant avec le prêtre selon la formule approuvée, alors c'est vraiment la voix de l'Épouse elle-même qui s'adresse à son Époux ; et mieux encore, c'est la prière du Christ que Celui-ci, avec son Corps, présente au Père.