L'eucharistie dans LMD — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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L'eucharistie dans LMD

Les articles sur l'eucharistie parus dans La Maison-Dieu à partir du numéro 1 (1945).
  • De 1945 à 1949

De 1950 à 1959

De 1960 à 1969

De 1970 à 1979

De 1980 à 1989

De 1990 à 1999

De 2000 à 2009

De 2010 à 2019

  •  

De 2020 à 2029

  • Laurent de Villeroché. « 'L'eucharistie fait l'Église' : un (pseudo) adage patristique en sacrementaire » La Maison-Dieu 308 (2022/2). Résumé.

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Résumés

Résumé Villeroché LMD 308. Quelques années avant le dernier Concile, Henri de Lubac a avancé dans son livre Méditation sur l'Église (1953) une phrase bien frappée d'allure patristique : « C'est l'Église qui fait l'eucharistie mais c'est aussi l'eucharistie qui fait l'Église ». La formule a connu très vite le succès au point de servir de ressource pour éclairer certains débats ecclésiologiques au Concile. Intégrée dans le discours magistériel, mais réduite à l'adage  « l'eucharistie fait l'Église », elle aide à pointer l'origine sacramentelle de l'Église, avant de décevoir peu à peu : aussi séduisante soit-elle, sa forme simplifiée ne dit pas assez comment passer de l'affirmation à la réalisation. Or le climat intellectuel de son élaboration est celui d'un « retour aux Pères », comme en témoignent deux ébauches de la formule dans Catholicisme (1938) et Corpus mysticum (1944). De plus, selon l'auteur de l'article, elle avait originellement un statut de paradoxe. Dans la pensée d'H. de Lubac, le paradoxe est plus qu'une figure de style, mais un mode d'approche du réel plus apte à intégrer sa complexité et surtout ouvrir les esprits à l'économie du Mystère qui s'y joue.
Ainsi, relue et comme y encourage une réflexion de Benoît XVI dans Sacramentum caritatis, la formule permet de (re)donner à la sacramentaire son horizon - l'économie du Mystère -, de chercher à toujours penser les sacrements à partir de l'action - le « faire » - de leur célébration selon sa dynamique propre. De ce fait, le paradoxe incite aussi à envisager positivement le rôle de l'Église non pas pour elle-même mais au titre d'une juste vision théandrique qui permet de comprendre la grâce sacramentelle comme l'offre par Dieu d'un avènement communautaire spécifique - l'union au Christ - qui transforme l'histoire en ouvrant aux individus la possibilité de rendre leur destinée effective.

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 2

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La liturgie dans le mystère de l'Église.

    SC 2. En effet, la liturgie, par laquelle, surtout dans le divin sacrifice de l'Eucharistie, « s’exerce l’œuvre de notre rédemption », contribue au plus haut point à ce que les fidèles, par leur vie, expriment et manifestent aux autres le mystère du Christ et la nature authentique de la véritable Église. Car il appartient en propre à celle-ci d'être à la fois humaine et divine, visible et riche de réalités invisibles, fervente dans l'action et occupée à la contemplation, présente dans le monde et pourtant étrangère. Mais de telle sorte qu'en elle ce qui est humain est ordonné et soumis au divin ; ce qui est visible à l'invisible ; ce qui relève de l'action, à la contemplation ; et ce qui est présent, à la cité future que nous recherchons.          
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