Sacrosanctum Concilium
Sacrements
Il est donc de la plus grande importance que les fidèles comprennent facilement les signes des sacrements et fréquentent de la façon la plus assidue les sacrements qui nourrissent la vie chrétienne.
Sacrosanctum Concilium 59
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Les sacrements dans LMD
Les articles généraux sur les sacrements parus dans La maison-Dieu du numéro 1 (1945) au numéro 232 (2002).
Théologie sacramentaire
« En raison de la nature particulière, charnelle, qui caractérise une rencontre humaine, la révélation et la foi religieuse ont également un aspect charnel de visibilité et de faculté d’appréhension historique. Cet aspect culmine dans l’homme Jésus et atteint son sommet dans la mort et la résurrection de Jésus ainsi que dans l’effusion de son Esprit. La manifestation perceptible et historique de ce mystère du Christ est l’Église. En raison de l’Incarnation de Dieu et de sa continuation dans l’Église, cette manifestation visible fait partie de l’essence de la grâce chrétienne elle-même. » Édouard Schillebeeckx, Le Christ sacrement de la rencontre de Dieu, Paris, Cerf, 1960, p.9.
Bible et sacrements
« Les sacrements apparaissent comme les événements essentiels de l’existence chrétienne et de l’existence tout court, comme le prolongement des grandes œuvres de Dieu, dans l’Ancien Testament et le Nouveau. En eux s’inaugure une création nouvelle qui introduit déjà le chrétien dans le Royaume de Dieu ». Jean Daniélou, Bible et liturgie, Paris, Cerf, 1958, p.26.
Pastorale des sacrements
« La mission de l’Église est de faire de toutes les nations des disciples de jésus Christ. Mais cette tâche n’est pas achevée avec la seule annonce de la Bonne Nouvelle. “ En prêchant l’Évangile, l’Église dispose ceux qui l’entendent à croire et à confesser la foi, elle les prépare au baptême, les arrache à l’esclavage de l’erreur et les incorpore au Christ pour croître en lui par la charité jusqu’à ce que soit atteinte la plénitude. (Lumen Gentium 17)“ » Joseph Gélineau, Dans vos assemblées, Paris, Desclée, 1971, p.2.
Sacrements de l'initiation
« Par les sacrements de l’initiation chrétienne, les hommes, délivrés de la puissance des ténèbres, morts avec le Christ, ensevelis avec lui et ressuscités avec lui, reçoivent l’Esprit d’adoption des fils et célèbrent avec tout le peuple de Dieu le mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur. » Concile Vatican II, Décret sur l’activité missionnaire de l’Église, n°14.
Réconciliation et guérison
« Ceux qui s’approchent du sacrement de Pénitence y reçoivent de la miséricorde de Dieu le pardon de l’offense qu’ils lui ont faite et du même coup sont réconciliés avec l’Église que leur péché a blessée et qui, par la charité, l’exemple, les prières, travaille à leur conversion » (LG 11). (CEC 1422). Il est appelé sacrement de conversion puisqu’il réalise sacramentellement l’appel de Jésus à la conversion (cf. Mc 1, 15), la démarche de revenir au Père (cf. Lc 15, 18) dont on s’est éloigné par le péché. Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse.
Mort chrétienne et funérailles
La mort chrétienne, sa pensée. Les funérailles ne sont pas un sacrement, mais leur célébration contient assez de particularités pour qu'on leur consacre un dossier. Ce dossier aurait pu également figurer dans le dossier " Anthropologie Ritualité " du domaine " Liturgie ".
Dédicace d'une église
« Depuis l’Antiquité, on a appelé « église » l’édifice dans lequel la communauté chrétienne se rassemble pour entendre la parole de Dieu, prier en commun, fréquenter les sacrements, célébrer l’eucharistie. Lorsqu’on érige une église comme un édifice destiné uniquement et de façon stable à rassembler le peuple de Dieu et à célébrer la liturgie, elle devient la maison de Dieu. » Cérémonial des évêques, Paris, Desclée-Mame, 1998, n°864, p. 225.
Les sacramentaux
« Les signe visibles qui accompagnent souvent les prières visent surtout à rappeler les actions salvatrices du Seigneur, manifestant un certain lien nécessaire avec les principaux sacrements de l’Église, et par conséquent nourrissent la foi de ceux qui sont présents et éveillent leur attention à participer au rite. » Livre des Bénédictions, Paris, Chalet-Tardy, 1995, n°25, p.11.
Exorcismes et délivrance
« La puissance de Dieu est à l’œuvre. Or nous sommes désireux qu’elle rejoigne, dans la foi, l’aspiration des personnes éprouvées à goûter les bienfaits que la prière met à la portée de tous. En effet, les fragilités, les combats de l’homme, sont autant de lieux où nous reconnaissons l’action de l’Esprit Saint par lequel s’atteste la présence de Dieu qui prend soin de l’homme. » Protection, Délivrance, Guérison, Paris, Desclée-Mame, 2017.