Die Sintflut (Le déluge)
Burkhard a composé le texte à partir du Livre de la Genèse, 6:9-9:17, en allemand en 1954 et 1955 lorsqu'il vivait et enseignait à Zürich. Il était destiné au Berner Kammerchor. Ce fut son avant-dernière œuvre. Elle fut publiée par Bärenreiter, d'abord en 1955 puis en 2003, sous-titrée "Kantate nach dem Bericht aus dem ersten Buch Mose / für gemischten Chor a cappella" (Cantate d'après le premier livre de Moïse / pour chœur mixte a cappella).
Burkhard a écrit le texte à la suite du récit biblique, en le raccourcissant légèrement et en insérant quelques répétitions. Il a été attiré par cette histoire qui le fascinait à la fois par son énoncé général (überpersönliche Aussage) et son langage plein d'images. Il organise l'œuvre en cinq mouvements :
I Die Verderbtheit des Menschengeschlechts (The depravity of man)
II Die Berufung Noahs (The calling of Noah)
III Der Ausbruch der Sintflut (The outbreak of the Flood)
IV Der Sintflut Ende (The end of the Flood)
V Gottes Bund mit Noah und der Regenbogen (God's covenant with Noah, and the rainbow)
La musique utilise plusieurs techniques de chant a cappella, tels que l'homophonie, l'imitation et le récitatif du chœur. Burkhard a suivi la diction du texte par une notation rythmique précise. Il a utilisé la peinture de mots pour représenter les eaux et l'arc-en-ciel. Le mouvement final est structuré comme une passacaille sur une basse ostinato, qui est répétée sept fois. L'arc-en-ciel est représenté par une harmonie commençant par la voix la plus grave, s'élevant dans des motifs ascendants vers la plus haute, tandis que les voix inférieures continuent de chanter et revenant dans des motifs descendants jusqu'à la plus basse tandis que les voix supérieures s'estompent.
Willy Burkhard Die Sintflut
Willy Burkhard Die Sintflut I. Die Verderbtheit des Menschengeschlechts.
Die Sintflut I. Die Verderbtheit des Menschengeschlechts (Willy Burkhard) Bach-Kantorei (Wilfried Schnetzler).
Willy Burkard Die Sintflut Intégrale
Die Sintflut (Willy Burkhard) Bach-Kantorei (Wilfried Schnetzler).