Tantum ergo — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Tantum ergo

Cette hymne en rime est, à l'origine, un extrait d'une hymne dont le texte fut composé par Thomas d'Aquin († 1274). Ce théologien écrivit une série de trois hymnes consacrée à la liturgie des Heures. Les deux strophes de Tantum ergo se trouvent dans l'hymne Pange lingua en faveur de la célébration des vêpres. Il s'agit de sa cinquième strophe qui est suivie de la sixième Genitori genitoque. Cette dernière strophe est tant la conclusion de l'hymne Pange lingua qu'une doxologie.

Cette partition fait également partie des "Quatre motets sur des thèmes grégoriens".

Texte

Tantum ergo sacramentum veneremur cernui,
Et antiquum documentum novo cedat ritui ;
præstet fides supplementum sensuum defectui.

Ce sacrement est admirable. Vénérons-le humblement,
et qu'au précepte d'autrefois succède un rite nouveau.
Que la foi vienne suppléer à nos sens et à leurs limites.

Genitori Genitoque laus et jubilatio,
salus, honor, virtus quoque sit et benedictio :
procedenti ab utroque compar sit laudatio. Amen
.

Au Père, au Fils, notre louange, l'allégresse de nos chants :
salut, et puissance, et honneur et toute bénédiction.
À l'Esprit du Père et du Fils, égale acclamation de gloire. Amen

Tantum Ergo

Voici l'interprétation de l'ensemble Aedes (Mathieu Romano) à Vézelay :
 

Tantum ergo (Maurice Duruflé) Ensemble Aedes (Matthieu Romano)

  • Sacrosanctum Concilium 124

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    SC 124. Les Ordinaires veilleront à ce que, en promouvant et favorisant un art véritablement sacré, ils aient en vue une noble beauté plutôt que la seule somptuosité. Ce que l'on doit entendre aussi des vêtements et des ornements sacrés.           
    Les évêques veilleront aussi à ce que les œuvres artistiques qui sont inconciliables avec la foi et les mœurs ainsi qu'avec la piété chrétienne, qui blessent le sens vraiment religieux ou par la dépravation des formes ou par l'insuffisance, la médiocrité ou le mensonge de leur art, soient nettement écartées des maisons de Dieu et des autres lieux sacrés. [...]