Stabat Mater en sol mineur Op. 138 — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Stabat Mater en sol mineur Op. 138

Dans la majorité des cas, le Stabat est une pièce de la maturité voire un véritable testament musical. C’est le cas chez Rossini, dans lequel il livre après 30 années de silence
compositionnel un vibrant hommage à Bach ainsi qu’un cri désespéré face à la mort ; c’est aussi le cas de Verdi, le Stabat faisant partie de ces quatre pièces sacrées, dernières œuvres écrites par le compositeur qu’il souhaitait voire placer dans son cercueil.

« Les Stabat de Dvorak et Rheinberger sont des actes de foi sincères et personnels en réaction à des événements privés forts. Dvorak composa ainsi son Stabat Mater en hommage à sa fille morte née tandis que Rheinberger le composa en remerciement de sa guérison personnelle, souffrant d’inflammations importantes à la main droite qui l’empêchèrent d’écrire durant toute l’année 1884. Notons que dans le répertoire sacré ce cas n’est pas isolé : citons Mozart qui composa sa Grande Messe Inachevée en ut pour remercier Dieu d’avoir permis la guérison de Constance.

Rheinberger composa deux Stabat Mater, qui sont tels les deux faces d’une même pièce. Le premier, opus 16 est une œuvre de sa première période créatrice. Fresque importante, destinée au concert, elle est en tout l’opposé du second Stabat composé en 1884 et, lui, destiné à un usage religieux. On y observe alors une véritable intimité, un effacement des grands effets au profit d’un style sacré quasi intemporel qui est la marque de fabrique de la période de la maturité du compositeur. L’ensemble de la partition de conception de l’œuvre tient sur une seule page. Si Rheinberger écrira lui-même les parties du chœur, de l’orgue et de la contrebasse, il laissera le soin à son ancien élève Cavallo le soin d’orchestrer les cordes. » (Cyril Pallaud 22.03.2020). (Source : Microsoft Word - OCC - Rheinberger Stabat.docx (orchestre-colmar.eu)

La partition

Joseph Rheinberger Stabat Mater en sol mineur Op. 138.

1 : Stabat Mater.
2 : Quis est homo.
3 : Eja mater.
4 : Virgo virginum.
5 : Quando corpus.

Stabat mater dolorosa
juxta Crucem lacrimosa,
dum pendebat Filius.
Cuyus animam gementem,
contristatam et dolentem,
pertransivit gladius.

O quam tristis et afflicta
fuit illa benedicta
Mater Unigeniti
Quae moerebat et dolebat,
Pia Mater cum videbat
Nati poenas incliti.

Joseph Rheinberger Stabat Mater en sol mineur Op. 138. I. Stabat Mater.

Stabat Mater en sol mineur Op. 138. I. Stabat Mater (Joseph Rheinberger) Stuttgart Chamber Choir, Stuttgart Instrumental Ensemble (Frieder Bernius).

Joseph Rheinberger Stabat Mater en sol mineur Op. 138. IV Virgo virginum.

Virgo virginum praeclara,
mihi iam non sis amara :
fac me tecum plangere.
Fac ut portem Christi mortem,
passionis fac consortem,
et plagas recolere.

Fac me plagis vulnerari,
fac me cruce inebriari,
et cruore Filii.
Flammis ne urar succensus per te Virgo,
sim defensus in die judicii

Stabat Mater en sol mineur Op. 138. IV. Virgo virginum (Joseph Rheinberger) Stuttgart Chamber Choir, Stuttgart Instrumental Ensemble (Frieder Bernius).

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 99

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Récitation commune de l'office divin.

    SC 99. Puisque l'office divin est la voix de l'Église, c'est-à-dire de tout le Corps mystique adressant à Dieu une louange publique, il est recommandé que les clercs non obligés au chœur, et surtout les prêtres vivant en commun ou passagèrement réunis, acquittent en commun au moins une partie de l'office divin.       
    Mais tous ceux qui acquittent l'office, soit choralement, soit en commun, accompliront la fonction qui leur est confiée le plus parfaitement possible, soit quant à la dévotion intérieure, soit quant à la réalisation extérieure.
    Il importe en outre que l'office, au chœur ou en commun, soit chanté, selon l'opportunité.