Johannes Brahms (1833-1897) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Johannes Brahms (1833-1897)

Johannes Brahms, né le 7 mai 1833 à Hambourg et mort le 3 avril 1897 à Vienne, est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand. Johannes Brahms est l'un des plus importants musiciens de la période romantique. Beaucoup le considéraient comme le « successeur » de Ludwig van Beethoven : sa première symphonie a été décrite par Hans Guido von Bülow comme étant « la dixième symphonie de Beethoven ».
Brahms était à la fois un traditionaliste et un novateur. Sa musique utilise largement les structures et techniques de composition des maîtres baroques et classiques. Il était un maître du contrepoint, une méthode de composition rigoureuse pour laquelle Bach est célèbre, ainsi que du développement thématique, un procédé de composition introduit par Haydn, Mozart et Beethoven.

Ave Maria Op. 12 (1858)

Dans cette première oeuvre chorale publiée, Brahms montre peu d'assurance stylistique et il se contente de donner à la prière mariale une couleur bucolique (par le choix du Fa majeur traditionnellement pastoral). [...] L'oeuvre est bâtie en arche , les deux Ave Maria encadrant le Benedicta. [...] Curieusement, Brahms supprime la fin de la prière "peccatoribus, nunc et in hora mortis nostrae". (Guide la musique sacrée et chorale profane, De 1750 à nos jours, sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard, 2020).

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Begräbnisgesang Op. 13

Le Begräbnisgesang est une oeuvre bouleversante où l'imagination de Brahms s'enflamme devant les thèmes éternels de la mort et de la résurrection, présents dans le très beau poème de Michael Weisse (1488-1556) publié en 1531 dans le Gesangbuch der bömischen Brüder (Livre de chant des frères de Bohème). Elle contient en germe trois composantes durables du style brahmsien : attachement à un texte ancien [...] ; premier ancrage de la ligne de force tonale d'Ut mineur [...] ; enfin reflets de sentiments personnels. (Guide la musique sacrée et chorale profane, De 1750 à nos jours, sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard, 2020).

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Psaume XIII « Herr wie lange willst du mein so gar vergessen ? » Op. 27.

Terminé le 21 août 1859 à Hambourg et créé sous la direction de l'auteur à l'église Saint-Pierre le 19 septembre 1859. Un doute plane encore sur le choix instrumental primitif : piano, orgue, orgue et cordes (ad libitum, comme l'indique la première édition publiée à Vienne en 1864). Brahms dirigea la version pour orgue et cordes à Vienne le 2 avril 1876.

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Deux motets pour choeur mixte à cinq voix a cappella Op.29.

Dans ces deux pages, Brahms s'inspire du motet luthérien traditionnel, écrit sur choral, et applique la technique du cantus firmus. Par là, il s'inscrit, à la suite de Mendelssohn, dans le mouvement restauratif allemand du XIXe siècle. On y lit clairement son attachement pour la musique ancienne, dont il restitue avec bonheur les techniques d'écriture les plus savantes. (Guide la musique sacrée et chorale profane, De 1750 à nos jours, sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard, 2020).

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Drei geistliche Chöre Op. 37.

Les trois Geistliche Chöre op. 37 mettent fin, dans une certaine mesure, aux études strictes du canon auxquelles Brahms s'adonnait depuis plusieurs années. Ce sont des exercices d'école où il résout des problèmes de contrepoint épineux, indiqués dans la marge par des annotations latines empruntées à la terminologie ancienne ... Ces archaïsmes, comme le choix de textes de la liturgie catholique, révèle que Brahms ne résista pas à la tentation de pasticher, avec virtuosité, les motets italiens du XVIIe siècle. (Guide de la musique sacrée et chorale profane, De 1750 à nos jours, Sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard, 2020).

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Un Requiem allemand Op. 45.

Ein deutsches Requiem, nach Worten der heiligen Schrift für Soli, Chor und Orchester (Orgel ad lib.), op. 45 – « Un Requiem allemand, sur des textes de l'Écriture sainte, pour solistes, chœur et orchestre (avec orgue ad libitum) » – est une œuvre sacrée (mais pas liturgique) en sept parties (ou mouvements) composée par Johannes Brahms et achevée en 1868. Elle dure de 70 à 80 minutes, ce qui en fait la plus longue composition de Brahms. Les deux solistes n'interviennent qu'exceptionnellement, le baryton pour faire entendre l'appel angoissé de l'homme face à son destin, la soprano pour annoncer le caractère maternel des consolations futures. L'orchestre reste toujours d'une clarté exemplaire, même lorsqu'il passe au second plan. La conclusion résume la promesse du sermon sur la montagne. Les épisodes centraux du sixième morceau pourraient être considérés comme une version protestante du Dies iræ. L'œuvre, de conception humaniste, que l'auteur aurait désiré rendre œcuménique, lui assura la célébrité.

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Deux motets pour choeur mixte a cappella Op. 74.

Deux motets (Zwei Motetten), op. 74, sont deux motets sacrés pour chœur mixte non accompagné de Johannes Brahms, publiés ensemble. Le numéro 1, composé en 1877 en plusieurs mouvements, est Warum ist das Licht gegeben dem Mühseligen ? (Pourquoi la lumière a-t-elle été donnée à la fatigue de l'âme ?), à partir de textes bibliques et d'un choral. Le numéro 2, composé plus tôt, est O Heiland, reiß die Himmel auf, contenant différentes mises en musique des strophes de « O Heiland, reiß die Himmel auf » de Friedrich von Spee (O Sauveur, déchire les cieux).

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Trois motets pour choeur à quatre et huit voix a cappella Op. 110.

Les Trois motets op. 110 furent composés avant 1889 et publiés l’année suivante; leur première représentation fut le 13 mars 1890 à Cologne. Ils représentent l’expression finale de Brahms dans ce genre, et maintiennent la veine de pessimisme qui est si typique des motets de Brahms dans l’ensemble. Tout au long de «Ich aber bin elend», le grand respect de Brahms pour le style choral recitativo et les textures antiphoniques de Gabrieli et Schütz est apparent, particulièrement dans le passage qui commence par: «Herr, Herr Gott». L’intensification de l’expression des mots «Herr Gott, deine Hilfe» nous atteint comme une supplication bouleversante implorant un secours. «Ach, arme Welt» est en trois strophes et nous montre une fois encore Brahms d’humeur cérébrale. Ce motet semble un mécanisme parfaitement réglé, dont on admire le travail, mais la dimension humaine y est curieusement en sourdine. Dans «Wenn wir in höchsten Nöten sein», Brahms a composé la plus grande partie du motet à partir de la première phrase. Pour la première strophe, Brahms présente une mélodie de style choral antiphoniquement, et crée, à partir de ceci, une variation pour la troisième strophe. Les deuxième et quatrième strophes, par contre, sont composées homophoniquement.

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  • Sacrosanctum Concilium 16

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Formation liturgique des clercs.

    SC 16. L'enseignement de la liturgie dans les séminaires et les maisons d'études des religieux doit être placé parmi les disciplines nécessaires et majeures, et dans les facultés de théologie parmi les disciplines principales ; et il faut le donner dans sa perspective théologique et historique aussi bien que spirituelle, pastorale et juridique. En outre, les maîtres des autres disciplines, surtout de théologie dogmatique, d'Écriture Sainte, de théologie spirituelle et pastorale, se préoccuperont, selon les exigences intrinsèques de chaque objet propre, de faire ressortir le mystère du Christ et l'histoire du salut, si bien qu'on voie apparaître clairement le lien de ces disciplines avec la liturgie et l'unité de la formation sacerdotale.