Te Deum I S 27 (1867). — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Te Deum I S 27 (1867).

C'est pour le mariage de Marie Wittgenstein, fille de la princesse Carolyne, que Liszt décida d'harmoniser l'hymne ambrosienne Te Deum laudamus "tonus simplex", en serrant au plus près ce qu'il croyait être la vérité de la musique religieuse.

Franz Liszt était-il un "musicien religieux" ?

Voir l'article de Georges Beyron dans LMD 172 (1987/4).

Le traumatisme est banni au profit de lignes très pures, accrochées fidèlement à la modalité. Dans la majeure partie de la pièce, le cœur est à l'unisson, ne se divisant qu'en de rares endroits à deux à quatre voix. C'est à l'orgue, au cuivre et aux timbales qu'est confiée l'harmonie, toujours rigoureusement verticale et modale. Liszt lui-même nota : "ce n'est qu'une version de la liturgie catholique", s'effaçant devant la mélodie d'origine. La création eut lieu le 15 août 1860, jour de la fête de Napoléon III, et le Te Deum fut redonné un an plus tard, en la même occasion. (Guide la musique sacrée et chorale profane, de 1750 à nos jours, sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard, 2020.

Franz Lizt Te Deum I.

Pour suivre avec la partition

Te Deum I S 27 1867 (Franz Liszt) Hungarian State Chorus (Gábor Ugrin)

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 33

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Participation active des fidèles.

    SC 33. Bien que la liturgie soit principalement le culte de la divine majesté, elle comporte aussi une grande valeur pédagogique pour le peuple fidèle. Car, dans la liturgie, Dieu parle à son peuple ; le Christ annonce encore l'Évangiles. Et le peuple répond à Dieu par les chants et la prière.   
    Bien plus les prières, adressées à Dieu par le prêtre qui préside l'assemblée en la personne du Christ, sont prononcées au nom de tout le peuple saint et de tous les assistants. Enfin, le Christ ou l'Église ont choisi les signes visibles employés par la liturgie pour signifier les réalités divines invi­sibles.[...]