Quatre motets pour le temps de Noël — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Quatre motets pour le temps de Noël

Ce cycle de motets pour le temps de Noël, composé de novembre 1951 à mai 1952 pour chœur mixte a cappella, fait pendant aux « Quatre motets pour un temps de pénitence » des années 1938-39. Il utilise les textes latins traditionnels du temps de Noël. Pour évoquer le mystère de la Nativité, l’écriture de Poulenc évolue au fil des quatre pièces et passe du caractère émerveillé et recueilli, « très calme et doux » du premier motet à la joie lumineuse et éclatante du dernier.

L’œuvre de Francis Poulenc prend forme dans le foisonnement de la vie artistique parisienne de la première moitié du XXe siècle. Ce fils d’industriels fortunés rencontre les plus grands artistes de son temps, musiciens, chanteurs, écrivains, poètes, peintres, critiques, tout en étant attiré par la culture populaire. Il compose pour tous les genres musicaux, mais s’illustre particulièrement dans la musique de chambre, la musique de scène, l’opéra. Il fait partie des compositeurs qui ont inlassablement cherché à accorder la mélodie aux textes. D’inspiration profane ou religieuse, graves ou légères, ses compositions sont restées en marge des courants d’avant-garde de son temps mais ont développé un style qui dépasse les oppositions entre musique sérieuse et de divertissement.

I. O magnum mysterium

O magnum mysterium et admirabile sacramentum,
ut animalia viderent Dominum natum
jacentem in praesepio.
Beata virgo
cujus viscera meruerunt portare Dominum Christum ! 

Quel grand mystère et admirable sacrement,
que des animaux aient pu voir, couché dans une crèche,
le Seigneur qui vient de naître !
Bienheureuse Vierge
dont les entrailles ont mérité de porter le Christ Seigneur !

Quatre motets pour le temps de Noël. O magnum mysterium (Francis Poulenc) Ensemble ZENE (Bruno Kele-Baujard).

II. Quem vidistis pastores dicite

Quem vidistis, pastores ?
Dicite, annuntiate nobis : in terris quis apparuit ?
Natum vidimus, et choros angelorum collaudantes Dominum.
Dicite quidnam vidistis
et annunciate Christi nativitatem. 

 Qui avez-vous vu, bergers,
dites-le nous, dites-nous la nouvelle : qui est apparu sur terre ?
Nous avons vu un nouveau-né,
et des chœurs d’anges chantaient ensemble les louanges du Seigneur.
Dites ce que vous avez vu
et annoncez la naissance du Christ. 

Quatre motets pour le temps de Noël. Quem vidisti pastores, dicite. (Francis Poulenc) Ensemble vocal Bergamasque (Marine Fribourg).

III. Videntes stellam

Videntes stellam Magi gavisi sunt gaudio
magno et intrantes domum obtulerunt Domino aurum,
thus et myrrham.

A la vue de l’étoile, les Mages se réjouirent d’une grande joie
et entrant dans la maison,
ils offrirent au Seigneur, or, encens et myrrhe. 

Quatre motets pour le temps de Noël. Videntes stellam (Francis Poulenc) Choir of Trinity College Cambridge (Richard Marlow).

IV. Hodie Christus natus est

Hodie Christus natus est,
Hodie Salvator apparuit.
Hodie in terra canunt angeli, laetantur archangeli.
Hodie exultant justi, dicentes :
Gloria in excelsis Deo ! Alleluia !

Aujourd’hui le Christ est né,
Aujourd’hui le Sauveur s’est manifesté,
Aujourd’hui sur la terre, chantent les anges, se réjouissent les archanges.
Aujourd’hui exultent les justes en disant
Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Alléluia 

Quatre motets pour le temps de Noël. Hodie Christus apparuit (Francis Poulenc) 

 

  • Sacrosanctum Concilium 41

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La vie liturgique du diocèse.

    SC 41. L'évêque doit être considéré comme le grand prêtre de son troupeau ; la vie chrétienne des fidèles découle et dépend de lui en quelque manière.         
    C'est pourquoi tous doivent accorder la plus grande estime à la vie liturgique du diocèse autour de l'évêque, surtout dans l'église cathédrale ; ils doivent être persuadés que la principale manifestation de l'Église consiste dans la participation plénière et active de tout le saint peuple de Dieu, aux mêmes célébrations liturgiques, surtout dans la même Eucharistie, dans une seule prière, auprès de l'autel unique où préside l'évêque entouré de son presbyterium et de ses ministres.