War Requiem (1962) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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War Requiem (1962)

Le War Requiem, opus 66 est un requiem non liturgique composé par Benjamin Britten en 1962 pour la consécration de la nouvelle cathédrale de Coventry en Angleterre, remplaçant celle détruite par des bombardements allemands lors de la Seconde Guerre mondiale. Cette œuvre vocale nécessite trois solistes (soprano, ténor, baryton), un chœur, un chœur d'enfants, un orgue, et deux orchestres (un grand orchestre et un orchestre de chambre).
Il ne s'agissait pas pour Britten de réaliser une œuvre exaltant l'armée britannique victorieuse. Il y vit plutôt une occasion de manifester son rejet de la guerre et de ses atrocités. C'est ainsi qu'il eut l'idée brillante d'associer le cérémonial du Requiem romain à la poésie de Wilfred Owen.

C'est dans les tranchées des Flandres que Wilfred Owen écrira un texte d'une amertume cuisante sur ce qu'il vivait en tant que soldat de l'armée britannique, avant de mourir le 4 novembre 1918, une semaine avant l'armistice. Ajoutons à cela qu'Owen était de notoriété publique homosexuel et l'on comprendra que Britten avait trouvé là exactement la sensibilité qu'il cherchait à donner à son œuvre.

La distribution prévue pour la création mérite d'être notée, car elle manifeste bien l'intention de Britten. Elle comprend trois des chanteurs les plus connus de l'époque : le baryton allemand Dietrich Fischer-Dieskau, la soprano russe Galina Vichnevskaïa, ainsi que l'interprète des œuvres de Britten et son compagnon, le ténor anglais Peter Pears. Conçu dans une ambition de réconciliation et de devoir commun de tous les peuples d'éviter la réitération d'un tel conflit, le War Requiem est une méditation, parfois extrêmement douloureuse, sur les pertes suscitées par les guerres.

Dmitri Chostakovitch considérait le War Requiem comme l'œuvre musicale la plus importante du XXe siècle.

L’œuvre est composée de sixmouvements :

I. Requiem aeternam (10 minutes)

  • Requiem aeternam (chœur de garçons)
  • What passing bells (ténor solo)

II. Dies irae (27 minutes)

  • Dies irae (chœur)
  • Bugles sang (baryton solo)
  • Liber scriptus (soprano solo et chœur)
  • Out there, we walked quite friendly up to death (ténor et baryton soli)
  • Recordare (chœur de femmes)
  • Confutatis (chœur d’hommes)
  • Be slowly lifted up (baryton solo)
  • Reprise du Dies irae (chœur)
  • Lacrimosa (soprano et chœur) entremêlé avec Move him, move him (soprano solo et chœur ; ténor solo)

IIII. Offertorium (10 minutes)

  • Domine Jesu Christe (chœur de garçons)
  • Quam olim Abrahae (chœur)
  • Isaac and Abram (So Abram rose) (ténor et baryton soli)
  • Hostias et preces tibi (chœur de garçons)
  • Reprise of Quam olim Abrahae (chœur)

IV. Sanctus (10 minutes)

  • Sanctus and Benedictus (soprano solo et chœur)
  • After the blast of lightning (baryton solo)

V. Agnus Dei (4 minutes)

  • Agnus Dei (chœur) entremêlé avec One ever hangs (chœur ; ténor solo)

VI. Libera me (23 minutes)

  • Libera me (soprano solo et chœur)
  • Strange Meeting (It seems that out of battle I escaped) (ténor et baryton soli) ; la fin en est combinée avec
  • In paradisum (chœur de garçons, puis chœur et soprano solo) et
  • Requiem aeternam (chœur de garçons).

Benjamin Britten. War Requiem Op. 66.

Benjamin Britten. War Requiem. I. Introduction. Requiem aeternam.

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War Requiem Op. 66 I. Requiem aeternam (Benjamin Britten) (Mstislav Rostropovich).

Benjamin Britten. War Requiem. III. Offertorium.

War Requiem, Op. 66 III Offertorium (Benjamin Britten) Lydia Zborschil, Sopran Berhard Gärtner, Tenor Thomas Laske, Bariton Cantus Juvenum Karlsruhe Bachchor Karlsruhe Camerata 2000 Bastian Bohrmann, Orgel (Christian-Markus Raiser).

Benjamin Britten. War Requiem. VI. 1. Libera me.

War Requiem, Op. 66, VII. 1. Libera me (Benjamin Britten) Galina Vishnevskaya, London Symphony Chorus, The Bach Choir, London Symphony Orchestra (Benjamin Britten).

 

  • Sacrosanctum Concilium 99

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Récitation commune de l'office divin.

    SC 99. Puisque l'office divin est la voix de l'Église, c'est-à-dire de tout le Corps mystique adressant à Dieu une louange publique, il est recommandé que les clercs non obligés au chœur, et surtout les prêtres vivant en commun ou passagèrement réunis, acquittent en commun au moins une partie de l'office divin.       
    Mais tous ceux qui acquittent l'office, soit choralement, soit en commun, accompliront la fonction qui leur est confiée le plus parfaitement possible, soit quant à la dévotion intérieure, soit quant à la réalisation extérieure.
    Il importe en outre que l'office, au chœur ou en commun, soit chanté, selon l'opportunité.