De profundis (1980) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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De profundis (1980)

Cette œuvre de Pärt, pour orgue, chœur et percussion, a été composée lors de l'année suivant son départ de l'Estonie, pour Vienne puis Berlin. Elle peut être analysée sous cet aspect très personnel d'un Pärt fuyant l'URSS. Basée sur les paroles du psaume 130 (ou 129 selon la numérotation), le De profundis du Livre des psaumes a une dramatique liturgique épurée, inspirée pour une pièce dans son style tintinnabuli, utilisant simplement l'écriture musicale.
De profundis est dédié au compositeur autrichien Gottfried von Einem.

De profundis est une œuvre en un mouvement unique, conçue pour un chœur d'hommes à quatre parties, orgue et percussions. Son écriture est bâtie sous la forme d'une phrase mélodique simple allant de manière croissante vers un point paroxystique. Les sons et les chœurs s'élevant progressivement vers un moment d'unisson des quatre parties, avant de revenir vers le silence, marqué par une note finale de cloche.

Texte

De profundis clamavi ad te, Domine ; Domine, exaudi vocem meam. Fiant aures tuæ intendentes in vocem deprecationis meæ. Si iniquitates observaveris, Domine, Domine, quis sustinebit ? Quia apud te propitiatio est ; et propter legem tuam sustinui te, Domine. Sustinuit anima mea in verbo ejus: Speravit anima mea in Domino. A custodia matutina usque ad noctem, speret Israël in Domino. Quia apud Dominum misericordia, et copiosa apud eum redemptio. Et ipse redimet Israël ex omnibus iniquitatibus ejus.

En voici l'interprétation par The Theater of Voices (Paul Hillier) :

De profundis (Arvo Pärt) Theater of Voices (Paul Hillier).

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 22

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Le gouvernement de la liturgie.

    SC 22.

    § 1. Le gouvernement de la liturgie dépend uniquement de l'autorité de l'Église : il appartient au Siège apostolique et, dans les règles du droit, à l'évêque.        
    §2. En vertu du pouvoir donné par le droit, le gouvernement en matière liturgique, appartient aussi, dans des limites fixées, aux diverses assemblées d'évêques légitimement constituées, compétentes sur un territoire donné.       
    §3. C'est pourquoi absolument personne d'autre, même prêtre, ne peut, de son propre chef, ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la liturgie.