Magnificat (1852). — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Magnificat (1852).

Bruckner composa l'œuvre pour les vêpres de la fête de l'Assomption de Marie. Il a dédicacé l'œuvre à Ignaz Traumihler, le maître des chœurs de l'Abbaye de Saint-Florian.
L'œuvre a été créée le 15 août 1852 à Saint-Florian. Malgré le fait que Traumihler était un fervent adepte du Mouvement cécilien, l'œuvre est restée dans le répertoire de l'Abbaye. D'autres exécutions ont eu lieu les 25 décembre 1852, 15 mai 1854, 25 décembre 1854 et 27 mai 1855

L'œuvre, un Allegro moderato de 77 mesures en si bémol majeur est composée pour chœur mixte, solistes et orchestre (2 trompettes en si bémol, timbales et orchestre à cordes sans les violons altos), avec accompagnement d'orgue en basse chiffrée.

Le premier verset (Magnificat) est chanté par la soliste soprano. Les versets suivants sont chantés sur le mode d'un Arioso en alternance par les solistes et le chœur. La partition, qui se poursuit par la doxologie Gloria Patri, commence par un unisson sur "Gloria Patri", reprend ensuite la mélodie du premier verset sur "Sicut erat", et se termine par un "Amen" fugué de 23 mesures.

L'influence de Mozart est évidente, lorsqu'on compare l'œuvre avec les Vêpres de Mozart K. 321 et K. 339.

Anton Bruckner Magnificat WAB 24

Magnificat (Anton Bruckner) Chorvereinigung Bruckner, Chamber orchestra of the Anton Bruckner private conservatory Linz.

 

  • Sacrosanctum Concilium 12

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Liturgie et pieux exercices.

    SC 12. Cependant, la vie spirituelle n'est pas enfermée dans la participation à la seule liturgie. Car le chrétien est appelé à prier en commun : néanmoins, il doit aussi entrer dans sa chambre pour prier le Père dans le secret, et, même, enseigne l'Apôtre, il doit prier sans relâche. Et l'Apôtre nous enseigne aussi à toujours porter dans notre corps la mortification de Jésus, pour que la vie de Jésus se manifeste, elle aussi, dans notre chair mortelle. C'est pourquoi dans le sacrifice de la messe nous demandons au Seigneur « qu'ayant agréé l'oblation du sacrifice spirituel il fasse pour lui de nous-mêmes une éternelle offrande ».