Agnus Dei — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Agnus Dei

Agnus Dei est une expression latine signifiant « Agneau de Dieu ».

Chez les chrétiens, elle désigne Jésus-Christ dans son rôle de victime sacrificielle, destinée à l'offrande pascale. C'est aussi le nom d'une prière catholique chantée ou récitée pendant la messe.

Chez les catholiques de rite romain — pas ceux de rite ambrosien —, cette acclamation est récitée au cours de la messe juste avant la communion (sauf le vendredi saint et le samedi saint). Plus précisément, il s'agit du chant qui accompagne la fraction du pain auparavant consacré. Son origine se trouve dans l'Évangile selon Jean. C'est une citation de Jean le Baptiste : « […] il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29). Cette exclamation johannique fait écho à la désignation par Dieu de son « Fils bien-aimé » dans les évangiles synoptiques, l'agneau pouvant être, en araméen (talya), la désignation métaphorique d'« enfant », à l'instar de l'anglais contemporain kid (chevreau).

La pratique de ce chant dans le rite romain remonterait au VIIe siècle. C’est pourquoi les spécialistes cherchaient cette pièce dans les manuscrits au VIIIe siècle. Mais, le texte ne se trouve pas dans le sacramentaire gélasien Vatican Reginensis 316 ni le sacramentaire de Bobbio ni le missel de Stowe. En réalité, les manuscrits issus du sacramentaire gélasien, destiné aux paroisses et privé de réformes, ne contenaient pas ce texte.

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Texte

Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona nobis pacem.

Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous.
Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous.
Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, donne-nous la paix. 

Ce texte est partie intégrante des partitions des « messes ». C'est dire qu'on en compte des centaines d'exemples et autant d'interprétations. On en donne ici quelques exemples parmi les plus célébres.

* : A l'origine, cette partition est un adagio pour cordes. Barber lui-même, en 1967, l'a arrangée pour choeur en y ajoutant les paroles de l'Agnus Dei. Pour en savoir plus.

 

  • Sacrosanctum Concilium 2

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La liturgie dans le mystère de l'Église.

    SC 2. En effet, la liturgie, par laquelle, surtout dans le divin sacrifice de l'Eucharistie, « s’exerce l’œuvre de notre rédemption », contribue au plus haut point à ce que les fidèles, par leur vie, expriment et manifestent aux autres le mystère du Christ et la nature authentique de la véritable Église. Car il appartient en propre à celle-ci d'être à la fois humaine et divine, visible et riche de réalités invisibles, fervente dans l'action et occupée à la contemplation, présente dans le monde et pourtant étrangère. Mais de telle sorte qu'en elle ce qui est humain est ordonné et soumis au divin ; ce qui est visible à l'invisible ; ce qui relève de l'action, à la contemplation ; et ce qui est présent, à la cité future que nous recherchons.          
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