A solis ortus cardine — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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A solis ortus cardine

A solis ortus cardine (Du point où le soleil se lève) est une hymne de Coelius Sedulius (mort vers 450), racontant la vie du Christ de sa naissance à sa résurrection. Ses 23 strophes commencent successivement par chacune des lettres de l'alphabet latin. C'est l'une des parties les plus anciennes de la liturgie catholique romaine.

Cette hymne a connu de nombreuses traductions, dont, notamment, la versification allemande de Martin Luther au début de la Réforme. L'hymne latine originale tout comme la traduction de Luther ont servi de sujet à des œuvres pour chœur ou pour orgue de nombreux compositeurs, parmi lesquels Dufay, Lassus, Praetorius, Palestrina, Scheidt, Grigny et Bach.

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Texte

A solis ortus cardine
ad usque terrae limitem
christum canamus principem,
natum maria virgine.

Beatus auctor saeculi
servile corpus induit,
ut carne carnem liberans
non perderet quod condidit.

Clausae parentis viscera
caelestis intrat gratia;
venter puellae baiulat
secreta quae non noverat. [...]

Du point où le soleil se lève
Jusqu'aux limites de la terre,
Chantons le Christ notre prince,
Né de la Vierge Marie.

Bienheureux créateur du monde,
Il revêt un corps d'esclave,
Par sa chair il libère toute chair
Afin de ne pas perdre sa créature.

Le sein maternel scellé
Est pénétré par la grâce du Ciel
Le ventre d'une vierge porte
Des mystères qu'elle ignorait. [...]

Voir le texte complet.

 

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 120

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    L'orgue et les autres instruments de musique.

    SC 120. On estimera hautement, dans l'Église latine, l'orgue à tuyaux comme l'instrument traditionnel dont le son peut ajouter un éclat admirable aux cérémonies de l'Église et élever puissamment les âmes vers Dieu et le ciel.          
    Quant aux autres instruments, selon le jugement et le consentement de l'autorité territoriale compétente, conformément aux articles 22 §2, 36 et 40, il est permis de les admettre dans le culte divin selon qu'ils sont ou peuvent devenir adaptés à un usage sacré, qu'ils s'accordent à la dignité du temple et qu'ils favorisent véritablement l'édification des fidèles.