Jerusalem luminosa — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Jerusalem luminosa

Jerusalem Luminosa est une exploration de la paix. Le texte du XVe siècle est tiré d'un poème beaucoup plus long célébrant Jérusalem et les louanges sans mesure chantées sur sa lumière éternelle.





La musique commence paisiblement. Ce qui s'ensuit, cependant, est une autre vision de la vraie paix : pas une paix qui pacifie, mais une qui s'engage dans l'acte de paix - de compromis et de joie dans la collaboration. Les voix « jouent à touche-touche », chaque partie essayant constamment de rattraper l'autre, prêtant et empruntant des rythmes afin de s'aligner aux cadences et de s'associer aux pics mélodiques. Le texte cède à la compromission rythmique en permettant de nombreuses modifications à ses syllabes malléables. Ainsi, Jerusalem Luminosa devient Luminosalem et Alleluia, Alleluia se transforme en Allelui'Alleluia. Un autre exemple de la pollinisation croisée textuelle est le Luminos’Alleluia  final. Cette dernière mesure associe un texte « compromis » à un unisson rythmique, acceptant ainsi finalement la pacis visio (vision de paix).

Texte

Attribué à Thomas a Kempis.

Alleluia. Jerusalem luminosa, Verae pacis visio. Alleluia.
Totum sanctum, totum mundum, In te quidquid cernitur.

Alléluia. Jérusalem est lumineuse Une vision de la vraie paix. Alléluia.
Nous voyons en toi , toute la sainteté du monde entier.

L'interprétation de iSing Girlchoir dans l'église Saint Thomas de Strasbourg :

Jerusalem luminosa (Abbie Bettinis) iSing Girlchoir.

Jerusalem luminosa (Abbie Bettinis) Abbie Betinis & Carrie Henneman Shaw

 

  • Sacrosanctum Concilium 124

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    SC 124. Les Ordinaires veilleront à ce que, en promouvant et favorisant un art véritablement sacré, ils aient en vue une noble beauté plutôt que la seule somptuosité. Ce que l'on doit entendre aussi des vêtements et des ornements sacrés.           
    Les évêques veilleront aussi à ce que les œuvres artistiques qui sont inconciliables avec la foi et les mœurs ainsi qu'avec la piété chrétienne, qui blessent le sens vraiment religieux ou par la dépravation des formes ou par l'insuffisance, la médiocrité ou le mensonge de leur art, soient nettement écartées des maisons de Dieu et des autres lieux sacrés. [...]