Les chants processionaux de la messe — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Les chants processionaux de la messe

Des liens

Dans La Maison-Dieu.

  • Philippe Robert. « Le chant d'offertoire ». La Maison-Dieu 302 (2020/4). Résumé.
  • Philippe Robert. « L'évolution des chants processionaux en français ». La Maison-Dieu 307 (2022/1) Résumé.

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Résumés

Résumé Robert LMD 302. Le chant d'offertoire qui accompagne les premiers gestes de la liturgie eucharistique a subi de profondes modifications au cours des siècles, en fonction de la pratique des assemblées et des théologies eucharistiques. De processionnal accompagnant l'apport du pain et du vin, il est devenu le moyen pour les fidèles de prendre la mesure de leur participation à l'offrande du Christ, anticipant par là ce qu'opère la prière eucharistique réservée au prêtre et qu'il n'entendait plus. Le concile Vatican II en désignent ce moment de la messe par l'expression « préparation des dons », a voulu restaurer son caractère invitatoire et correspondant à ce que fit notre Seigneur Jésus Christ avant de rendre grâce, de rompre et partager son Corps. C'est ainsi que le chant d'offertoire prend aujourd'hui nettement la dimension d'une ouverture eucharistique et d'un processional accompagnant le mouvement signifiant des fidèles apportant les oblats. D'où la nécessité d'un véritable effort théologique pour mieux saisir la nature et l'enjeu de la prière eucharistique qui constitue le coeur et le centre de la liturgie eucharistique, pour guider un choix du chant d'offertoire en connexion étroite avec le rite déployé.

Résumé Robert LMD 307. Dans cet article, l'auteur développe une étude détaillée des chants processionaux en français depuis le milieu du siècle dernier. Si ces chants traditionnels de l'Église avaient au départ surtout une forme antiphonique, ils ont assez vite pris une forme responsoriale pour souligner la dimension de fête et accompagner les processions de toute l'assemblée, et au cours de la messe, l'entrée des ministres, puis les offrandes et enfin la communion. La publication des psaumes de Gelineau en français avant le Concile Vatican II favorisa leur emploi dans les processionaux. La distinction faite entre les messes lues, chantées ou solennelles conduit au développement plus ou moins important de ces processionaux.
Avant le Concile Vatican II, se développe l'emploi pour ceux-ci de cantiques et de tropaires. Dans l'esprit et la forme, ces derniers correspondent très bien aux processions qu'ils accompagnent mais ils ont du mal à s'imposer dans les assemblées, sans doute en raison d'une difficulté de mise en oeuvre. De nombreuses publications explorées par l'auteur, en particulier Église qui chante, et la collection Kinnor (éd. Fleurus), montrent tout le travail de recherche mené par nombre de liturgistes et musiciens compétents, parmi lesquels il faut citer notamment le Père Joseph Gelineau. C'est ainsi que des « Propres » et nombre de cantiques et tropaires vont être composés. Mais avec le nouvel Ordo Missae, les chants processionaux vont progressivement laisser place à des chants d'entrée, d'offrande ou de communion, certes toujours associés au rite qu'ils accompagnent, mais celui-ci étant davantage compris dans sa visée spirituelle que dans sa réalité concrète.

 

  • Sacrosanctum Concilium 43

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La vie liturgique du diocèse.

    SC 43. Le zèle pour l'avancement et la restauration de la liturgie est tenu à juste titre pour un signe des dispositions providentielles de Dieu sur le temps présent, comme un passage du Saint Esprit dans son Église ; et il confère à la vie de celle-ci, et même à toute l'attitude religieuse d'aujourd'hui, une empreinte caractéristique.