Les hymnes de l'Office

Le verbe grec humnéin signifie « chanter », « célébrer », « proclamer » ; un humnos est donc un chant célébrant les dieux, les héros ou la nature. Dans la liturgie chrétienne, une hymne est une composition ecclésiastique, de nature poétique et versifiée ; destinée à être chantée, elle s'adresse à Dieu, au Christ, à Notre-Dame ou aux saints. ...

Une hymne, c’est-à-dire un chant strophique dont chaque strophe se chante sur la mélodie de la première, figure dans chaque Office. De style poétique, elle est l’élément lyrique de l’Office. Elle est aujourd’hui située au début de l’Office : elle suit le verset d’introduction ou le psaume invitatoire si celui-ci est présent. Les hymnes caractérisent aussi l’heure, le jour et le temps liturgiques.

Livres, articles

I.-M. Brault, De la Parole au poème, commentaire spirituel des hymnes de la Liturgie des Heures, Paris, Desclée, 2001.
Cl. Bernard, « Hymnographie. Étude et perspective », Prier ensemble, Hymnes, Chant et monastères 13, 1972, p. 2-21.

Dans La Maison-Dieu

J. Gelineau, « L’hymne dans une liturgie rénovée », La Maison-Dieu 92, 1967/4, p. 43-59.
Y. Calais, « Les hymnes de l’Office en français », La Maison-Dieu 143, 1980/3, p. 47-60.
M. Coste, « L’hymne et sa fonction dans l’Office », La Maison-Dieu 143, 1980/3, 61-78.
P.-M. Gy, « Le trésor des hymnes », La Maison-Dieu 173, 1988/1, p. 19-40.
Sr. Etienne, « Le cantique nouveau de l’Église en prière », La Maison-Dieu 173, 1988/1, p. 81-100.

Pour lire plus d'articles sur les hymnes et l'hymnologie, se reporter au dossier consacré à l'hymne dans le dossier « Les formes du chant rituel » : « Hymnes et hymnodie dans LMD ».

Sacrosanctum Concilium 6

Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

L’œuvre du salut continuée par l'Église se réalise dans la liturgie.

SC 6. C'est pourquoi, de même que le Christ fut envoyé par le Père, ainsi lui-même envoya ses apôtres, remplis de l'Esprit Saint, non seulement pour que, prêchant l'Évangile à toute créature, ils annoncent que le fils de Dieu, par sa mort et sa Résurrection, nous a délivrés du pouvoir de Satan ainsi que de la mort, et nous a transférés dans le royaume de son Père, mais aussi afin qu'ils exercent cette œuvre de salut qu'ils annonçaient, par le sacrifice et les sacrements autour desquels gravite toute la vie liturgique. C'est ainsi que par le baptême les hommes sont greffés sur le mystère pascal du Christ : morts avec Lui, ensevelis avec Lui, ressuscités avec Lui ; ils reçoivent l'esprit d'adoption des fils « dans lequel nous crions : Abba, Père » (Rom. 8, 15), [...]