Antiennes et répons — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Antiennes et répons

Antienne : du grec antiphônos « qui répond à ». A l'origine, le chant antiphoné était exécuté alternativement par deux chœurs, qui se répondaient l'un à l'autre et fusionnaient parfois ; c'était la pratique dans les tragédies grecques.
Répons : du latin responsum : « réponse » et responsorium : « chant avec réponse ». Le répons est un chant liturgique qui suppose une certaine alternance entre un soliste ou un groupe de solistes et le chœur.

L’antienne encadre le psaume : elle est chantée au début et à la fin. Elle est une clé de lecture du psaume en rapport avec le moment liturgique où celui-ci est chanté. Traditionnellement, l’antienne est mélodique. Sa mélodie est issue du ton psalmique qui l’accompagne.

Le répons suit la lecture (le capitule). Il « répond » à celle-ci. Il a une forme dialoguée entre le chantre ou la schola et la communauté. Il varie en fonction de l’Heure et du jour. Dans l’Office des Lectures, certains ont la forme d’un tropaire.

Livres, articles

  • P. Daydou, Les répons de l’Office divin, Paris, Cerf, 2001.
  • M.-A. Riviere, « Les antiennes de l’Office », Célébrer l’Office divin, coll. Kinnor, Paris, Fleurus, 1967, p. 157-167.
  • L. Deiss, « L’hymne et le répons », Célébrer l’Office divin, coll. Kinnor, Paris, Fleurus, 1967, p. 169-183.
  • S. M.-Fr. Herbaux, « L’antienne, un outil à prier », Liturgie 28, 1978, p 39-56.
  • R. Gantoy, « A propos des répons », Liturgie 58, 1986, 205-227.

 

  • Sacrosanctum Concilium 102

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Sens de l'année liturgique.

    SC 102. Notre Mère la sainte Église estime qu'il lui appartient de célébrer l'ouvre salvifique de son divin Époux par une commémoration sacrée, à jours fixes, tout au long de l'année. Chaque semaine, au jour qu'elle a appelé jour du Seigneur, elle fait mémoire de la résurrection du Seigneur, qu'elle célèbre encore une fois par an, en même temps que sa bienheureuse passion, par la grande solennité de Pâques.     
    Et elle déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l'année, de l'Incarnation et la Nativité jusqu'à l'Ascension, jusqu'au jour de la Pentecôte, et jusqu'à l'attente de la bienheureuse espérance et de l'avènement du Seigneur. [...]