Les acteurs musicaux et leur formation dans La Maison-Dieu — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Les acteurs musicaux et leur formation dans La Maison-Dieu

 

  • Jean-François Duchamp, Alain Chobert. « Le service musical des maîtrises cathédrale. Lyon et Dijon »  La Maison-Dieu 198 (1994/2)
  • J.-Cl. Crivelli, « Autour d’un nouveau manuel de chants. Propos sur le chant d’assemblée » La Maison-Dieu 234, 2003.
  • J.-Y. Hameline, « L’intérêt pour le chant des fidèles » La Maison-Dieu 241, 2005/1, p. 29-76.
  • Olivier Praud. « L'impact de la musique dans la formation liturgique » La Maison-Dieu 311 (2023/1) Résumé
  • Patrick Prétot. « Penser la formation liturgique des musiciens en contexte de crise. Une relecture de l'expérience du CML pour envisager un avenir » La Maison-Dieu 311 (2023/1) Résumé
  • Julien Courtois. « Le Certificat de musique liturgique (CML). Un lieu de formation des musiciens d'Église de France » La Maison-Dieu 311 (2023/1) Résumé
  • Sylvain Dieudonné. « La formation au chant grégorien aujourd'hui : intérêts et enjeux » La Maison-Dieu 311 (2023/1) Résumé
  • François-Xavier Ledoux. « Comment former au discernement pour le choix des chants liturgiques ? » La Maison-Dieu 311 (2023/1) Résumé

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Résumés

Résumé Praud LMD 311. Bien que partie intégrante de l'action liturgique, la musique et le chant sont souvent réduits au statut d'accompagnement de la ritualité et des mots de la prière.Or - et c'est ce que démontre l'auteur - musique et chant liturgique, non seulement participent pleinement à l'annonce du mystère du salut et à son déploiement dans nos existences, mais leur donnent une portée décisive grâce à sa « puissance expressive à même d'influer sur l'expérience croyante ». Certes, cela n'est pas sans ambivalence. mais l'auteur retient surtout, à la suite de Jean-Yves Hameline puis de Luigi Girardi, la capacité performative de la musique pour l'expression de la foi car « elle agit au niveau où les signifiants se mettent en résonance pour forger une juste réprsentation du rapport à Dieu et au monde. » Elle favorise la connaissance et la reconnaissance  de Dieu en son mystère, offrant ainsi un passage décisif « entre foi vécue, foi annoncée et foi célébrée ».
La musique ouvre la relation à Dieu du côté de la gratuité ; le chant fait entrer dans le « site cérémoniel » qui permet de se découvrir en consonance avec ce et ceux qui nous environnent ; le chant a la capacité d'unir les croyants sans abolir leur singularité, et de faire entendre la voix du cops ecclésial. On comprend dès lors, combien musique et chant sont des atouts décisifs pour la formation, non seulement pour les musiciens et les chanteurs, mais aussi pour les liturgistes et tous les baptisés. Car ils lient ensemble fomrtaion à la liturgie et par la liturgie, considérant cette dernière comme un lieu théologique majeur qui ne saurait oublier la dimension anthropologique.

Résumé Prétot LMD 311. En s'appuyant  sur l'expérience acquise à travers le Certificat de musique liturgique (CML), un programme mis en place en 2005 dans le cadre de l'Institut supérieur de liturgie (ISL/ICP) en vue de la formation liturgique de musiciens d'Église, l'article propose une relecture comportant trois étapes :
1) une réflexion sur la notion de crise en vue de préciser en quoi on peut parler aujourd'hui de « crise de la musique liturgique »;
2) une inscription de la situation actuelle dans la longue histoire de manière à ne pas se laisser décontenancer par les difficultés qui marquent notre temps ;
3) et enfin une relecture distanciée des intuitions qui ont présidé au lancement de ce programme de formation.

Dans une quatrième partie, sur la base de ces trois étapes, l'article propose une série de réflexions sur la place du musicien liturgique. Et dans ce dernier point, c'est la question du discernement qui apparaît comme élément central. dans la ligne de la Lettre Desiderio desideravi du pape François, ce discernement doit viser à la fois la justesse de l'acte musical dans une action liturgique que la Tradition a forgée, et en même temps un service de la vie communautaire qui implique de sortir de l'inflation subjectiviste caractéristique du rapport à la musique dans le monde contemporain.

Résumé Courtois LMD 311. Situant la ministérialité particulière de la musique dans la célébration liturgique telle que voulue par le dernier Concile, cet article aborde le statut des musiciens d'Église, et des manécanteries en particulier. L'auteur développe la nécessité pour eux d'une formation liturgique à côté de la formation technique musicale nécessaire. D'où l'enjeu unique du Certificat de musique liturgique (CML) proposé à l'Institut catholique de Paris dans le cadre de l'Institut supérieur de liturgie. L'auteur explique comment ce cursus de deux ans s'enracine nécessairement dans la Tradition de l'Église et le rôle modèle du chant grégorien pour inspirer les choix du répertoire actuel en français, selon le temps liturgique, le degré de solennité et le rite concerné. Il indique comment la formation dispensée dans le CML permet de développer la compréhension du rôle et de la place du chant rituel qui accompagne ou développe le rite, et ouvre les musiciens à une juste compréhension de leur rôle au service de la liturgie. Il se réfère pour cela aux textes élaborés par le Service national de pastorale liturgique sur la mission spécifique de l'organiste et autres musiciens d'Église, du chantre et de la chorale, au coeur de l'assemblée. L'article pointe les chances d'une telle formation et aussi les prolongemnts qu'elle appelle.

Résumé Dieudonné. LMD 311. Le chant grégorien a a particuliarité unique d'être intimement lié à la parole de Dieu et en étroite connexion avec l'action liturgique. C'est d'ailleurs la raison principale  pour laquelle il est désigné comme tenant tenir la première place dans la liturgie (Sacrosanctum Concilium 116). L'auteur s'attache à développer ce que signifie cette importance prépondérante du chant grégorien, à l'image du Christ qui s'est fait serviteur. Sa mise en oeuvre requiert une bonne connaissance de ce chant, de sa nature orale « organique » - qui répond aux exigences liturgiques spécifiques et bénéficie d'une forme concise -, pour permettre à l'assemblée d'accéder à toute sa richesse.
Le gégorien apparaît alors comme une excellente école pour le chantre et la schola, quel que soit leur répertoire, puisqu'il contient toutes les qualités du chant sacré liturgique. L'auteur présente plusieurs exemples concrets qui mettent en lumière quelques-unes de ces qualités : notation musicale particulièrement adaptée ; rapport entre la voix et la parole ; prosodie qui se déploie à travers la mélodie ; qualité spirituelle de la mélodie servant le terxte et bien sûr connivence avec les temps liturgiques.

 

 

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 90

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    L'office divin, source de piété.

    SC 90. Comme en outre l'office divin, en tant que prière publique de l'Église, est la source de la piété et l'aliment de la prière personnelle, les prêtres et tous ceux qui participent à l'office divin sont adjurés dans le Seigneur d'harmoniser lorsqu'ils l'acquittent leur âme avec leur voix ; et pour mieux y parvenir, ils se procureront une connaissance plus abondante de la liturgie et de la Bible, et principalement des psaumes.

    Dans l'accomplissement de cette restauration, le vénérable trésor séculaire de l'office romain sera adapté de telle sorte que ceux à qui il est confié puissent en profiter plus largement et plus facilement.