La chorale — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Se connecter à l'espace privé
Menu

La chorale

La chorale, qui peut être constituée de quelques personnes chantant à l’unisson ou d’un chœur polyphonique, est principalement présente dans la liturgie pour soutenir l’assemblée ou alterner avec elle selon la forme musicale des chants. A certains moments elle peut aussi chanter seule. Ses interventions ne doivent jamais empêcher les actes de chant qui reviennent prioritairement à l’assemblée (voir SC 30).

Livres, articles

  • M. Veuthey, La chorale au cœur de l’assemblée, Saint-Maurice, Editions Saint-Augustin, 1995.
  • M. Veuthey, A chœur ouvert, Paris, Médiapaul, 2010.
  • J.-Y. Hameline, « L’art de la chorale », La tâche musicale des acteurs de la célébration, Kinnor 10, Paris, Fleurus, 1968, p. 141-165.
  • Ph. Robert, « La chorale dans la liturgie de Vatican II », Guide du chant choral en Wallonie et à Bruxelles, Sprimont, Mardaga, 2003, p. 65-74.

Dans La Maison-Dieu

 

Que dit l'Église ?

 

Extraits de Musicam Sacram (Instruction sur la musique dans la liturgie du 5 mars 1967).

 

MS 19 En raison du rôle liturgique qu’elle remplit, la chorale – ou la « chapelle musicale » ou la « Schola cantorum » - mérite une attention particulière. Sa fonction a pris encore plus d’importance et de poids par suite des dispositions du Concile concernant la restauration liturgique. Il lui revient, en effet, d’assurer la juste exécution des parties qui lui sont propres, selon les divers genres de chant, et d’aider la participation active des fidèles dans le chant. En conséquence :

a) On aura une « chorale » ou des « chapelles » ou « Scholae cantorum », et on les développera sérieusement, surtout dans les cathédrales et les autres églises majeures, dans les séminaires et les maisons d’études de religieux ;

b) Il est également opportun d’établir de telles chorales, même modestes, dans les petites églises.

MS 23. Le groupe des chanteurs, compte tenu de la disposition de chaque église, sera installé de telle façon :

a) que sa nature apparaisse clairement, à savoir qu’il fait partie de l’assemblée des fidèles et qu’il remplit une fonction particulière ;

b) qu’il soit à même de remplir au mieux sa fonction liturgique[1] ;

c) que chacun de ses membres puisse facilement participer à la messe intégralement, c’est-à-dire par la communion sacramentelle.

Chaque fois qu’une chorale comprend des femmes, elle sera placée en dehors du presbyterium.

[1] Cf. Instruction de la SCR, 26 sept. 1964, n° 97.

MS 24 En plus de la formation musicale, on donnera aussi aux membres de la chorale une formation liturgique et spirituelle adaptée, de sorte qu’en remplissant parfaitement leur fonction liturgique, ils n’apportent pas seulement à l’action sacrée plus de beauté et aux fidèles un excellent exemple, mais qu’ils en retirent pour eux-mêmes un vrai profit spirituel.

La Charte des chanteurs liturgiques.

Cette charte a été signée en décembre 2005 par Mgr Le Gall, président de la Commission épiscopale de liturgie et de pastorale sacramentelle. Elle a été élaborée en collaboration entre le CNPL, l’Ancoli, l’ASA, les Pueri cantores et la Société des chantres parisiens.Cette charte a été publiée dans la revue Célébrer n°343 et dans le Guide Pastoral Musique et acteurs musicaux en liturgie.

Charte des chanteurs liturgiques.

 

Plusieurs association fédèrent les choeurs liturgiques

Autres articles.

  • Emmanuel Magat, Vincent Decleire.  « La renaissance des maîtrises des cathédrales » Études, 2001/12, (Tome 395), p.691-693.
  • Sacrosanctum Concilium 106

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Revalorisation du dimanche.

    SC 106. L'Église célèbre le mystère pascal, en vertu d'une Tradition apostolique qui remonte au jour même de la résurrection du Christ, chaque huitième jour, qui est nommé à bon droit le jour du Seigneur ou dimanche. Ce jour-là, en effet, les fidèles doivent se rassembler pour que, entendant la parole de Dieu et participant à l'Eucharistie, ils se souviennent de la passion, de la résurrection et de la gloire du Seigneur Jésus, et rendent grâces à Dieu qui les « a régénérés pour une vivante espérance par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts » (1 Pierre 1, 3). Aussi, le jour dominical [...]