Olivier Messiaen (1908-1992)
Son œuvre trouve ses sources dans une profonde ferveur catholique, un goût prononcé pour le plain-chant médiéval, les rythmes indiens (Taal) ainsi que grecs.
L'Ascension (1933), le Quatuor pour la fin du Temps (1940), les Vingt Regards sur l'Enfant-Jésus (1944), la Turangalîla-Symphonie (1946-48), Saint François d'Assise et la Messe de la Pentecôte, entre autres œuvres majeures, ont contribué à faire d'Olivier Messiaen l'un des compositeurs les plus influents de la musique contemporaine de la seconde moitié du XXe siècle. Son enseignement au Conservatoire national supérieur de musique de Paris a également contribué à sa notoriété internationale, tant la liste de ses élèves est longue et prestigieuse.
O sacrum convivium
Motet au Saint Sacrement pour choeur à quatre voix mixtes ou quatre solistes (avec accompagnement d'orgue ad libitum). (1937).
Trois petites liturgies de la présence divine (1943-1944).
Trois petites liturgies de la présence divine est une œuvre d'Olivier Messiaen pour chœur de femmes, piano, ondes Martenot et orchestre sans vents, en trois mouvements, sur un poème écrit par le compositeur. Elle fut commandée par Denise Tual pour les Concerts de la Pléiade et composée pendant la Seconde Guerre mondiale, du 15 novembre 1943 au 15 mars 1944. L'œuvre fut créée aux Concerts de la Pléiade à Paris, salle de l'ancien Conservatoire, le 21 avril 1945 par Ginette Martenot (ondes Martenot), Yvonne Loriod (piano), la chorale Yvonne Gouverné et l'orchestre de la Société des concerts du Conservatoire sous la direction de Roger Désormière.