Lux æterna
« Ce travail s'est formé dans mon esprit sur plusieurs années, et j'ai commencé un travail sérieux sur la pièce peu de temps après l'achèvement des Chansons des Roses en 1993. J'ai mis de côté le Lux début 1994 pour composer le cantique de Noël, O Magnum Mysterium. La sérénité et le style simple et lyrique d'O Magnum Mysterium se poursuivent dans Lux Æterna, qui est façonné sur des textes de plusieurs sources latines différentes, dont la messe de Requiem, chacune contenant une référence à la Lumière. » (Morten Lauridsen).
L'œuvre s'ouvre et se termine par le début et la fin de la messe de Requiem, avec les trois mouvements centraux tirés respectivement du Te Deum, O Nata Lux, et du Veni, Sancte Spiritus. L'introduction instrumentale de l'Introitus rappelle doucement des fragments de motivation de deux pièces particulièrement chères à mon cœur (mes arrangements de Contre Qui, Rose et O Magnum Mysterium de Rilke) qui reviennent tout au long de l'œuvre sous diverses formes. Plusieurs nouveaux thèmes de l'Introitus sont ensuite introduits par le chœur, dont un long canon sur Et lux perpetua. Le Te, Domine, Speravi contient, entre autres éléments musicaux, le cantus firmus « Herzliebster Jesu » (tiré du Recueil de chansons de Nuremberg, 1677) et un long canon inversé sur « fiat misericordia ». O Nata Lux et Veni, Sancte Spiritus sont des chants jumelés, le premier un motet a cappella au centre de l'œuvre et le second un cantique fougueux et jubilatoire. Un calme Agnus Dei précède le dernier Lux Aeterna, qui reprend la section d'ouverture de l'Introitus et se termine par un joyeux Alléluia de célébration." (Morten Lauridsen).
Voici le n° 3 : O nata Lux par le Chamber Choir of Europe (Nicol Matt) :
O nata Lux (Morten Lauridsen) Chamber Choir of Europe (Nicol Matt).
Et par les mêmes interprètes le n° 4, Veni Sancte Spiritus :
Veni Sancte Spiritus (Morten Lauridsen) Chamber Choir of Europe (Nicol Matt).