Cantique de Jean Racine — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Cantique de Jean Racine

Le texte de Jean Racine (1639-1699) est en fait une paraphrase de l'hymne Consors paterni luminis datant du Moyen Âge. Attribuée à Saint Ambroise, évêque de Milan et Père de l'Eglise, elle était chantée au début des matines (ou vigiles) de la férie tierce (c'est-à-dire du mardi).

Texte

Par quelle erreur, âmes vaines,
Du plus pur sang de vos veines
Achetez-vous si souvent,
Non un pain qui vous repaisse,
Mais une ombre qui vous laisse
Plus affamés que devant ?

Le pain que je vous propose
Sert aux anges d'aliment ;
Dieu lui-même le compose
De la fleur de son froment :
C'est ce pain si délectable
Que ne sert point à sa table
Le monde que vous suivez.
Je l'offre à qui me veut suivre.
Approchez. Voulez-vous vivre ?
Prenez, mangez, et vivez.

Ô Sagesse ! ta parole
Fit éclore l'Univers,
Posa sur un double pôle
La terre au milieu des airs.
Tu dis ; et les cieux parurent,
Et tous les astres coururent
Dans leur ordre se placer.
Avant les siècles tu règnes.
Mais que suis-je pour que tu daignes
Vers moi te rabaisser ?

L'âme enfin captive,
Sous ton joug trouve la paix,
Et s'abreuve d'une eau vive
Qui ne s'épuise jamais.

Mel Bonis. Cantique de Jean Racine.

Cantique de Jean Racine (Mel Bonis) Les musiciens du Palais Royal (Jean-Philippe Sacros)

Pour suivre avec la partition.

Une video sur Mel Bonis.

Aliette de Laleu sur France Musique

  • Sacrosanctum Concilium 124

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    SC 124. Les Ordinaires veilleront à ce que, en promouvant et favorisant un art véritablement sacré, ils aient en vue une noble beauté plutôt que la seule somptuosité. Ce que l'on doit entendre aussi des vêtements et des ornements sacrés.           
    Les évêques veilleront aussi à ce que les œuvres artistiques qui sont inconciliables avec la foi et les mœurs ainsi qu'avec la piété chrétienne, qui blessent le sens vraiment religieux ou par la dépravation des formes ou par l'insuffisance, la médiocrité ou le mensonge de leur art, soient nettement écartées des maisons de Dieu et des autres lieux sacrés. [...]