Notre Père
Jusqu'au concile Vatican II, la liturgie catholique utilise le Notre Père en latin, c'est-à-dire le Pater Noster de la Vulgate. En français, pour la prière en dehors des offices, les catholiques se servent alors d'une version utilisant le vouvoiement, différente de la traduction du chanoine Crampon (1864).
En 1966, à la suite du concile Vatican II, la version française du Missel romain est adoptée par l'Église catholique et le Conseil œcuménique des Églises pour l'espace francophone. Au terme d'un travail œcuménique, l'Association épiscopale liturgique pour les pays francophones publie une nouvelle traduction en français de la Bible liturgique approuvée le 12 juillet 2013 par le Vatican. Celle-ci introduit une variante du Notre Père par rapport à la version de 1966 : la phrase « Et ne nous soumets pas à la tentation », qui a suscité de nombreux débats théologiques, est remplacée par « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ».
Le 3 décembre 2017, premier dimanche de l'Avent, cette nouvelle version entre en vigueur.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen.
En voici l'interprétation par l'Académie Vocale de Paris (Iain Simcock) :
Notre Père (Maurice Duruflé) Académie Vocale de Paris (Iain Simcock).
Et une version « voix égales » par les King's Singers :
Notre Père (Maurice Duruflé) The King's Singers.