Pie Jesu (1918) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Pie Jesu (1918)

Le Pie Jesu est une œuvre pour soprano, quatuor à cordes, harpe et orgue composée par Lili Boulanger en 1918.

Il s'agit de la dernière œuvre de la compositrice, qu'elle dicte sur son lit de mort à sa sœur Nadia Boulanger. Malade depuis des années, Lili Boulanger devait mourir de tuberculose intestinale.

Cette œuvre a été vue comme « un requiem pour elle-même ». Le Pie Jesu est en effet une partie du Requiem, rappelant notamment le Requiem de son professeur Gabriel Fauré. À la différence de plupart de ses œuvres vocales, en particulier son Psaume 130 : Du fond de l'abîme, cette œuvre montre une grande sobriété. Elle est écrite pour une seule voix et non pour un chœur.

« C'est une musique à l'éloquence discrète, et à la fin, de sérénité pure : le chromatisme du début faisant place à une luminosité doucement diatonique qui suggère de façon émouvante une jeune compositrice en paix avec elle-même face à la maladie mortelle. » (Nigel Simeone, « Church and Organ Music », in Richard Langham Smith et Caroline Potter (dir.), French Music Since Berlioz, Ashgate Publishing, 2006, p. 183.).

En 1968, la pièce a été exécutée, en particulier, sous la direction de sa sœur aînée Nadia Boulanger. C'était un concert consacré à l'anniversaire de Lili, décédée en 1918.

Lili Boulanger Pie Jesu

Pie Jesu (Lili Boulanger) Amanda Māra Rizzotto, soprano Dr. Kris Rizzotto, organ

Pour suivre avec la partition :

Pie Jesu (Lili Boulanger)  Eric Lebrun (organ), Isabelle Sabrié (soprano), Francis Pierre (harp), Raphaëlle Semezis (cello), Magali Demesse (viola), Aude Perin Dureau (violin), Olivier Charlier (violin).

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 9

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La liturgie n'est pas l'unique activité de l’Église.

    SC 9. La liturgie ne remplit pas toute l'activité de l'Église ; car, avant que les hommes puissent accéder à la liturgie, il est nécessaire qu'ils soient appelés à la foi et à la conversion : « Comment l’invoqueront-ils s'ils ne croient pas en Lui ? Comment croiront-ils en Lui s'ils ne L'entendent pas ? Comment entendront-ils sans prédicateurs ? Et comment prêchera-t-on sans être envoyé ? » (Rom. 10, 14-15).    
    C'est pourquoi l'Église annonce aux non-croyants la proclamation du salut, pour que tous les hommes connaissent le seul vrai Dieu et celui qu'il a envoyé, Jésus-Christ, et pour qu'ils changent de conduite en faisant pénitence. Quant aux croyants, [...]