Messe brève pour Sainte Anne (1921)

Cette Messe brève en l’honneur de Sainte Anne de Guy Ropartz pour 3 voix égales et orgue, est composée en 1921 dans un style austère et mystérieux qui témoigne d’une puissante vie intérieure sous les abords d’une grande simplicité. Ropartz, très critique envers le manque de piété et de sens artistique de ses contemporains, a composé cette messe dans un contrepoint très fluide, sublimant le texte liturgique par des jeux d’imitations et de miroirs entre les voix féminines.

Guy Ropartz est mort le jour de la Sainte Cécile, patronne des musiciens.

Il a écrit trois messes et des motets. "La première est la messe Te deum laudamus composée en 1925-1926. Elle est construite sur le modèle du Te Deum grégorien. Composée en 1921, la Messe brève de Sainte Anne est sensiblement construite sur le même modéle. Chaque mouvement commence et se termine sur un accord rayonnant de do majeur. Le thème de départ est surprenant de liberté, tournant sur lui-même, se lovant dans une subtile intériorité, autour d'un intervalle de tierce qui fécondera tous les mouvements, dans l'esprit de la fome cyclique chère à César Franck. Coeur de l'oeuvre, appel au pardon divin, le Qui tollis du Gloria inscrit en creux sa tonalité de do mineur, pendant attristé de la tonalité principale. Gagnant de plus en plus en clarté, la messe s'achève sur un dernier écho du motif initial." (Mathieu Ferey).

Guy Ropartz Messe brève en l'honneur de Sainte Anne.

Guy Ropartz. Messe en l'honneur de Sainte Anne. Kyrie.

Messe en l'honneur de Sainte Anne. Kyrie (Guy Ropartz) Ensemble vocal Michel Piquemal (Michel Piquemal).

Guy Ropartz. Messe brève en l'honneur de Sainte Anne. Gloria.

Messe brève en l'honneur de Sainte Anne. Gloria. (Guy Ropartz) Ensemble Instrumental Jean-Walter Audoli, Choeur Régional Vittoria d'Ile de France (Michel Piquemal).

Guy Ropartz Messe brève en l'honneur de Sainte Anne. Agnus.

Messe brève en l'honneur de Sainte Anne. Agnus. (Guy Ropartz) Choeur Britten (Nicole Corti).

Sacrosanctum Concilium 59

Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

Nature des sacrements.

SC 59. Les sacrements ont pour fin de sanctifier les hommes, d'édifier le Corps du Christ, enfin de rendre le culte à Dieu ; mais, à titre de signes, ils ont aussi un rôle d'enseignement. Non seulement ils supposent la foi, mais encore, par les paroles et par les choses, ils la nourrissent, ils la fortifient, ils l'expriment ; c'est pourquoi ils sont dits sacrements de la foi. Certes, ils confèrent la grâce, mais, en outre, [...]