Herbert Howells (1892-1983)
La mort de son fils Michael, foudroyé par la polio en trois jours, à l'âge de 9 ans en 1935, l'affecte profondément mais provoque, sous l'impulsion de sa fille Ursula, un regain de créativité et une rupture dans son inspiration, qui devient profondément religieuse, notamment dans son Hymnus Paradisi pour chœur et orchestre. Cette œuvre a été écrite peu après la mort de son enfant mais publiée beaucoup plus tard, en 1950, sur l'insistance de son ami, le compositeur Ralph Vaughan Williams.
Magnificat
Magnificat anima mea Dominum, Et exsultavit spiritus meus in Deo salvatore meo. Nunc dimittis servum tuum, Domine, secundum verbum tuum in pace: Quia viderunt oculi mei salutare tuum Quod parasti ante faciem omnium populorum: Lumen ad revelationem gentium, et gloriam plebis tuae Israel.
Nunc dimittis
Premiers mots du Cantique de Siméon, repris à la fin de Complies. Ce court chant d’action de grâces, que rapporte saint Luc (2, 29-32), est, à la fin du jour, une expression privilégiée de gratitude, de paix et d’espérance. Le Nunc dimittis — « Maintenant, ô Maître souverain… » — est chanté solennellement lors de la procession prévue le 2 février pour la Fête de la Présentation du Seigneur au Temple
A hymn for St Cecilia
En 1960, le compositeur anglais Herbert Howells (1892-1983) a été chargé de composer A Hymn for St. Cecilia par la Worshipful Company of Musicians. En 1959-60, Howells était maître de ce corps, qui est l'une des Livery Companies de la ville de Londres avec une histoire remontant au milieu du XIVe siècle. À une certaine époque, cette guilde de musiciens avait un contrôle total sur toutes les performances musicales à Londres. Ils remplissent désormais un rôle cérémonial et philanthropique.
Four anthems
En 1944, Howells composa un groupe de Morning Canticles pour le King's College de Cambridge. Avec les Evening Canticles apparaissant l'année suivante, cet ensemble pose aussitôt les bases de la composition liturgique du vingtième siècle. Le compositeur sera dès ce moment submergé de requêtes des cathédrales et autres chapelles universitaires pour ce genre de compositions sur mesure. Ce qui rendait ces œuvres célèbres et populaires, c'était la compréhension innée du compositeur des caractéristiques individuelles—acoustique, architecture et timbre choral—de chaque bâtiment pour lequel il composait.
Behold, O God our defender
Comme la plupart des œuvres ultérieures de Howells, il s'agit d'une œuvre chorale profondément religieuse qui se classe au sommet de la tradition chorale anglaise. Composé le jour de Noël 1952, Behold, O God Our Defender est pour chœur mixte avec accompagnement d'orgue ou de piano.
Requiem
Requiem d'Herbert Howell écrit pour chœur et soli SATB non accompagnés. Bien que rédigé en 1936, ce Requiem n'a pas été édité avant 1980, à la suite de la mort de son fils en 1935. C'est une composition harmonieuse et profondément romantique, mais elle fut retenue plus de quarante ans et nous réalisons à quel point le compositeur fut affecté par la perte de son enfant.