Psaumes
Liturgiste accompli, Mendelssohn compose pour rehausser l'éclat des cultes luthériens d'où résulte à l'écoute une sensation d'équilibre et d'homogénéité.
Psaume 42. Op. 42. Wie der Hirt schreit.
Le Psaume 42, op. 42 (MWV A 15) de Felix Mendelssohn, est une pièce écrite pour chœur mixte, voix solistes et orchestre. Elle fut composée à l’occasion du voyage de noce du compositeur, en cadeau à sa nouvelle femme qui était la fille d’un pasteur. Ce Psaume 42 fut publié par Breitkopf & Härtel à Leipzig en 1839.
Schumann voyait, dans le Psaume 42 de Felix Mendelssohn, le chef d’œuvre de sa musique religieuse et, plus largement, de la musique religieuse de son temps. En France, ces magnifiques pages sont généralement chantées en allemand bien qu’une version anglaise existe.
Le texte du psaume a été écrit en allemand, mais Mendelssohn en a également fait une version anglaise. L’œuvre est structurée en sept mouvements, chacun prenant un ou plusieurs versets du psaume.
- Chœur : Wie der Hirsch schreit (As the Hart pants)
- Air (soprano) : Meine Seele dürstet nach Gott (For my soul thirsteth for God)
- Recitatif et air (soprano) : Meine Tränen sind meine Speise (My tears have been my meat) – Denn ich wollte gern hingehen (For I had gone forth most gladly)
- Chœur : Was betrübst du dich, meine Seele (Why, my soul, art thou so vexed ?)
- Recitatif (soprano) : Mein Gott, betrübt ist meine Seele (My God, within me is my soul cast down)
- Quintette (soprano solo et chœur d’homme : ténors 1, ténors 2, basses 1 et basses 2) : Der Herr hat des Tages verheißen (The Lord hath commanded)
- Chœur final : Was betrübst du dich, meine Seele (Why, my soul, art thou so vexed ?)
Le choix de ce Psaume — l’appel au secours d’une âme désespérée, assoiffée de Dieu — peut surprendre de la part d’un jeune marié. « Le pathos tendre et passionné qui règne dans toute cette composition a vraiment sa source dans une confiance exclusive en Dieu et dans un sentiment d’absolue soumission à sa volonté » (Ferdinand Hiller). Ces sentiments retenus, une tendre mélancolie, une nostalgie de Dieu s’accordent bien avec le bonheur parfait que le compositeur vivait. Mendelssohn ne pouvait exprimer alors des accents déchirants comme ceux de l’âme en quête de Dieu, et sa version de la plainte du psalmiste est tendrement voilée. Cette couleur particulière, propre au tempérament de Mendelssohn, ne trahit pas cependant le sens du texte : en choisissant la tonalité de fa majeur Mendelssohn illustre surtout le caractère bucolique du premier verset.
Félix Mendelssohn. Psaume 42. Op. 42. I. Wie der Hirt schreit.
Psaume 42. Op.42. I. Wie der Hirt schreit. (Félix Mendelssohn), Collegium Vocale Gent, Ensemble Orchestral de Paris, La Chapelle Royale (Philippe Herreweghe).
Félix Mendelssohn. Psaume 42. Op. 42. II. Aria : Meine Seele dürstet nach Gott.
Psaume 42. Op.42. II. Aria : Meine Seele dürstet nach Gott. (Félix Mendelssohn), Collegium Vocale Gent, Ensemble Orchestral de Paris, La Chapelle Royale (Philippe Herreweghe).
Félix Mendelssohn. Psaume 42. Op. 42. 7. Schlusschor : Was betrübst dudich meine Seele.
Psaume 42. Op. 42. 7. Schlusschor : Was betrübst du dich, meine Seele (Félix Mendelssohn) Collegium Vocale Gent, Ensemble Orchestral de Paris, La Chapelle Royale (Philippe Herreweghe).
Psaume 42. Op. 42. 7. Schlusschor : Was betrübst du dich, meine Seele (Félix Mendelssohn) Collegium Vocale Gent, Ensemble Orchestral de Paris, La Chapelle Royale (Philippe Herreweghe).
Félix Mendelssohn – Psaume 115, Nicht in unserm Namen Op 31.
Psaume 115. Op. 31. Nicht in unserm Namen, Herr (Félix Mendelssohn) Collegium Vocale Gent, Ensemble Orchestral de Paris, La Chapelle Royale (Philippe Herreweghe).
Félix Mendelssohn – Psaume 115, Non nobis Domine Op 31.
Psaume 115. Op. 31. Non nobis Domine (Félix Mendelssohn) Chamber Choir of Europe & Württembergische Philharmonie Reutlingen (Nicol Matt).
Félix Mendelssohn – Psaume 115 Op. 31 Duo avec choeur Israel hofft auf dich.
Psaume 115. Op. 31. Israel hofft auf dich (Félix Mendelssohn) Collegium Vocale Gent, Ensemble Orchestral de Paris, La Chapelle Royale (Philippe Herreweghe).