A Hymn to the Virgin (1930) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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A Hymn to the Virgin (1930)

A Hymn to the Virgin de Britten, une hymne pour voix mixtes, est une œuvre populaire. Une mélodie lyrique et un refrain efficace chantés par un demi-chœur se combinent pour un effet dramatique et émotionnel considérable. Il est remarquable qu'une pièce aussi aboutie ait été écrite alors que le compositeur n'avait que 16 ans et qu'il était malade.

Âgé de seulement 16 ans, Britten a produit dans ce chant un petit chef-d'œuvre. C'est l'une de ses pièces chorales les plus connues et les plus appréciées. Naturellement aussi. Il a tous les ingrédients d'une expérience chorale vraiment satisfaisante. L'utilisation d'un quatuor solo ou d'un petit demi-chœur, mieux placé à distance, apporte un élément dramatique à la simplicité essentielle du chant. Les réponses latines du demi-chœur aux mots anglais médiévaux du chœur principal donnent à ces réponses un élément supplémentaire de mystère qui ajoute une autre couche de drame spirituel. L'augmentation de l'intensité dans le couplet final en augmentant le tempo, par l'ATB du chœur principal chantant des phrases montantes continues et par les sopranos chantant une courte phrase à laquelle répond le demi-chœur porte le morceau à son apogée. La dernière page tranquillo mène le chant à sa conclusion dans une phrase finale d'une beauté fascinante chantée par le demi-chœur.

Le texte utilisé par Britten est celui d'un poète anonyme et date probablement d'environ 1300. Il apparaît dans The Oxford Book of English Verse 1250-1900, qu'il a remporté en tant que prix scolaire de musique. C'est un vers macaronique ; c'est-à-dire un poème dans lequel une langue est introduite dans le contexte d'une autre. Le corps principal du chœur chante en moyen anglais et un autre semi-chœur (ou groupe de solistes) fournit un refrain en latin.

Texte

Of one who is so fair and bright
Velut maris stella,   [Like a star of the sea]
Brighter than the day is light,
Parens et puella :   [Both mother and maiden]
I cry to thee, thou see to me,
Lady, pray thy Son for me,
Tam pia,   [so pure]
That I may come to thee.
Maria !   [Mary]

All this world was forlorn,
Eva peccatrice,   [because of Eve, a sinner]
Till our Lord was yborn,
De te genetrice.   [through you, his mother]
With ave it went away,
Darkest night, and comes the day
Salutis ;   [of salvation]
The well springeth out of thee.
Virtutis.   [of virtue]

Lady, flower of everything,
Rosa sine spina,   [Rose without thorn]
Thou bare Jesu, heaven's king,
Gratia divina :   [by divine grace]
Of all thou bearest the prize,
Lady, queen of paradise
Electa :   [chosen]
Maid mild, mother
es effecta.   [you are made].


De celle qui est si juste et brillante Velut maris stella, [Comme une étoile de la mer] Plus lumineux que le jour est la lumière, Parens et puella : [Mère et jeune fille] Je crie vers toi, tu veilles sur moi, Dame, prie ton Fils pour moi, Tam pia, [si pur] Que je puisse venir à toi. Marie ! [Marie] Tout ce monde était désespéré, Eva peccatrice, [à cause d'Eve, une pécheresse] Jusqu'à ce que notre Seigneur soit né, De te genetrice. [à travers toi, sa mère] Avec ave il est parti, La nuit la plus sombre, et vient le jour Salutations ; [du salut] Le puits jaillit de toi. Virtutis. [de vertu] Dame, fleur de tout, Rosa sine spina, [Rose sans épine] Tu as porté Jésus, roi du ciel, Gratia divina : [par la grâce divine] De tout ce que tu portes le prix, Dame, reine du paradis Electa : [choisie] Femme douce, mère es effecta.

La partition

En voici l'interprétation par Voces 8 :

A Hymn to the Virgin (Benjamin Britten) Voces 8.

Une autre interprétation par le Platinum Consort (Scott Inglis-Kidger)

A Hymn to the Virgin (Benjamin Britten) Platinum Consort (Scott Inglis-Kidger).

  • Sacrosanctum Concilium 6

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    L’œuvre du salut continuée par l'Église se réalise dans la liturgie.

    SC 6. C'est pourquoi, de même que le Christ fut envoyé par le Père, ainsi lui-même envoya ses apôtres, remplis de l'Esprit Saint, non seulement pour que, prêchant l'Évangile à toute créature, ils annoncent que le fils de Dieu, par sa mort et sa Résurrection, nous a délivrés du pouvoir de Satan ainsi que de la mort, et nous a transférés dans le royaume de son Père, mais aussi afin qu'ils exercent cette œuvre de salut qu'ils annonçaient, par le sacrifice et les sacrements autour desquels gravite toute la vie liturgique. C'est ainsi que par le baptême les hommes sont greffés sur le mystère pascal du Christ : morts avec Lui, ensevelis avec Lui, ressuscités avec Lui ; ils reçoivent l'esprit d'adoption des fils « dans lequel nous crions : Abba, Père » (Rom. 8, 15), [...]