Les textes et les oeuvres
Adoramus te, Christe
Adoramus Te, Christe, et benedicimus tibi, quia per sanctam crucem tuam redemisti mundum. Qui passus es pro nobis, Domine, Domine, miserere nobis Une séquence pour le chemin de Croix
Adoro Te, devote
L’« Adoro te devote » est une poésie chrétienne (rhythmus dans le manuscrit) dont on attribue en général la composition à Thomas d'Aquin. Si l'on peut considérer que l'usage fut, à l'origine, personnel, c'est un chef-d'œuvre du Moyen Âge, qui exprime le mystère de l'union avec le Dieu dans l'eucharistie.
Agnus Dei
Agnus Dei est une expression latine signifiant « Agneau de Dieu ». Chez les chrétiens, elle désigne Jésus-Christ dans son rôle de victime sacrificielle, destinée à l'offrande pascale. C'est aussi le nom d'une prière catholique chantée ou récitée pendant la messe.
Alleluia
L'Alléluia est une acclamation de louange envers Dieu qui se trouve dans la Bible hébraïque et a été réutilisée par la liturgie chrétienne. Le mot Alleluia ou Hallelujah (en hébreu : הַלְּלוּיָהּ, transcrit ἀλληλούϊα / hallêloúïa en grec), signifie littéralement « louez Yah » (hallelu-Yah).
A solis ortus cardine
A solis ortus cardine (Du point où le soleil se lève) est une hymne de Coelius Sedulius (mort vers 450), racontant la vie du Christ de sa naissance à sa résurrection. Ses 23 strophes commencent successivement par chacune des lettres de l'alphabet latin. C'est l'une des parties les plus anciennes de la liturgie catholique romaine.
Ave verum corpus
L'Ave verum corpus est une prière catholique qui exprime la transsubstantiation dans la messe. Cette hymne était, à l'origine, réservée à l'élévation. Proclamant la présence réelle du Christ dans le pain et le vin consacrés, ce texte est chanté en faveur du Saint-Sacrement et de son adoration, notamment à la Fête-Dieu.
Beati mortui
Un extrait du livre de l'Apocalypse au chapitre 14. « Puis j'entendis du ciel une voix qui disait: " Écris: 'Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur, et ce dès maintenant ! Oui, dit l'Esprit, ainsi ils se reposent de leurs travaux, mais leurs œuvres les suivent." »
Beatus vir
« Beatus vir » (Heureux l'homme qui...) sont les premiers mots de la traduction latine du Psaume 112 (111).
Caeli enarrant
Le verset 2 du psaume 18a (19) a inspiré nombre de compositeurs. Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l'ouvrage de ses mains. Le jour au jour en livre le récit, et la nuit à la nuit en donne connaissance. (Traduction officielle liturgique).
Caligaverunt oculi mei
Un des répons des Ténèbres Caligaverunt oculi mei a fletu meo, quia elongabitur a me qui consolabatur me : videte omnes populi, Si est dolor similis sicut dolor meus.
Christus factus est pro nobis
Christus factus est pro nobis oboediens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus exaltavit illum et dedit illi nomen, quod est super omne nomen.
Da pacem Domine
Da pacem, Domine, in diebus nostris, quia non est alius qui pugnet pro nobis, nisi tu, Deus noster. Donnez la paix, Seigneur, en nos jours, parce qu'il n'est personne qui combatte pour nous, si ce n'est vous, notre Dieu.
De profundis
De profundis sont les premiers mots latins du psaume 129. L'incipit littéraire de sa traduction, de l'hébreu au latin : « De profundis clamavi ad te, Domine » (Du fond de l’abîme j’ai crié vers Toi, Seigneur) a inspiré de nombreux compositeurs et écrivains.
Dona nobis pacem
Dona nobis pacem est un chant avec un texte en latin, souvent chanté comme un canon ou une ronde1,2 (où chaque section commence par une nouvelle voix).
Jubilate Deo omnis terra
Le texte est inspiré du psaume 100 (99) d’action de grâce. Psaume de louange ou d’action de grâce exprimant l’exaltation de Dieu par tous les hommes. Dans le commentaire de saint Augustin d'Hippone, ce psaume demeure particulièrement important afin d'expliquer le mystère du jubilus, en tant que musique céleste, et non humaine.
Miserere mei
Le premier verset du Psaume 51 (50) qui a tant inspiré les compositeurs. Miserere mei, Deus, secundum magnam misericordiam tuam.
Ubi caritas et amor
Le Ubi caritas est une hymne dont le Missel romain prévoit l'utilisation facultative lors de la procession des fidèles au début de la liturgie eucharistique de la messe de la Cène du Seigneur (in Cœna Domini) dans la soirée du Jeudi saint. Dans les éditions antérieures au concile Vatican II, on le chantait vers la fin du lavement des pieds. De nos jours, l'origine de l'hymne est attribuée à Paulin d'Aquilée, tandis que le texte inspire de nombreux jeunes compositeurs.
Veni Creator Spiritus
Le Veni Creator Spiritus est une hymne, considérée comme une des compositions les plus distinguées de ce genre. L'œuvre fut composée au IXe siècle et il s'agit d'un fruit de la Renaissance carolingienne. Elle est formellement utilisée dans les églises catholiques mais aussi dans la plupart des églises occidentales.