Stabat Mater — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Stabat Mater

Le Stabat Mater est une hymne ainsi qu'une séquence du Moyen Âge, traditionnellement attribuée au poète franciscain Jacopone da Todi. Texte réservé à la liturgie des Heures, cette œuvre est associée à la fête de Notre-Dame des sept Douleurs par l'Église catholique dans le rite romain, d'où son nom de Sequentia de Septem Doloribus Beatæ Virginis.

Le texte de la séquence évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion de son fils Jésus-Christ.

Le titre est un incipit : les premiers mots du Stabat Mater dolorosa (« La Mère se tenait là, douloureuse »). Les tercets 1 et 2 font référence à une prophétie biblique de Siméon, faite à la Vierge durant la Présentation au Temple de Jésus, quarante jours après sa naissance : "Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre." (Luc, II, 35). Les tercets 3 à 7 présentent une contemplation des souffrances de la Vierge : « Qu'elle était triste, anéantie, / La femme entre toutes bénie... ». Les tercets 9 à 18 sont une prière qui demande à la Vierge de nous unir à sa souffrance : « Ô Mère, source de tendresse...» Les deux derniers tercets sont une prière au Christ : « Ô Christ, à l'heure de partir ... »

Le Stabat Mater chanté à Notre Dame pendant la communion de la messe des Rameaux, moins de 24 h avant l'incendie de 2019.

Stabat Mater (Jean-Charles Gandrille) Maîtrise de Notre-Dame de Paris.

Stabat Mater (Jean-Charles Gandrille) Julia et Suzanne Jérosme sopranos

 

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 14

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    SC 14. La Mère Église désire beaucoup que tous les fidèles soient amenés à cette participation pleine, consciente et active aux célébrations liturgiques, qui est demandée par la nature de la liturgie elle-même et qui est, en vertu de son baptême, un droit et un devoir pour le peuple chrétien, « race élue, sacerdoce royal, nation sainte, peuple racheté » (1 Pierre 2, 9 ; cf. 2, 4-5).
    Cette participation pleine et active de tout le peuple est ce qu'on doit viser de toutes ses forces dans la restauration et la mise en valeur de la liturgie. Elle est, en effet, la source première et indis­pensable à laquelle les fidèles doivent puiser un esprit vraiment chrétien ; et c'est pourquoi elle doit être recherchée avec ardeur par les pasteurs d'âme, dans toute l'action pastorale, avec la pédagogie nécessaire. [...]