Brève présentation de la famille dominicaine — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Brève présentation de la famille dominicaine

Brève histoire de la famille dominicaine, de son développement et de sa spiritualité

L’ordre des Prêcheurs ou des Frères prêcheurs (O.P. — en latin : Ordo Fratrum Prædicatorum), plus connu sous le nom d’ordre dominicain et historiquement connu également sous le nom de Jacobins, est un ordre catholique né à Toulouse sous l’impulsion de Dominique de Guzmán en 1215. Il appartient, comme l'ordre des Frères mineurs ou franciscains, à la catégorie des ordres mendiants. Proche de la population, il se différencie d'autres ordres qui ont pour vœu de s'isoler, comme l'ordre cistercien.

Suivant la règle de saint Augustin, ainsi que ses propres Constitutions, en partie inspirées de celles des Prémontrés (O.Præm), il s’est donné pour mission l’apostolat et la contemplation. Le pape Jean-Paul II rappelait que, depuis son origine, l'une des missions principales confiées à l'ordre a été la proclamation de la vérité du Christ en réponse à l'hérésie (d'abord albigeoise, puis toutes les nouvelles formes d'hérésie manichéenne récurrente que le christianisme a dû affronter dès ses débuts, souvent centrées sur la négation de l'Incarnation). Sa devise est Veritas (la vérité). D'autres devises lui ont aussi été assignées, par exemple « annoncer ce que nous avons contemplé » (contemplata aliis tradere), reprise de Thomas d'Aquin, ou encore « louer, bénir, prêcher » qui est une formule liturgique.

Les dominicains sont des religieux mais non pas des moines : ils ont la particularité de ne prononcer qu'un seul vœu, celui d'obéissance, dans les mains du maître de l'ordre (ou de son représentant), les vœux de pauvreté et de chasteté étant implicitement inclus. Ils ne font, en revanche, pas vœu de stabilité comme les moines. Ils vivent dans des couvents et non dans des monastères. Leur vocation étant de prêcher, leurs couvents sont souvent situés dans de grandes villes. En 2018 il y a 5 747 dominicains dans le monde, dont 4 299 prêtres.

Vers 1200, la plupart des institutions monastiques paraissent se replier sur elles-mêmes. Un besoin de renouveau spirituel se ressent aussi bien au sein de l'Église que parmi les couches populaires de la société. C'est dans ce contexte qu'apparaît l'ordre dominicain qui se caractérise par une lutte sans relâche contre l'hérésie cathare ainsi que par un mode de vie apostolique.

Selon la légende, la mère de Dominique (Dominicus en latin, ce qui signifie celui qui appartient au Seigneur) aurait vu en songe, pendant sa grossesse, un chien tenant une torche allumée dans la gueule, pour éclairer le monde. Ce songe résume la vie du futur saint, avec un jeu de mot en latin sur les futurs dominicains, dominicanes (les chiens du Seigneur)[source insuffisante] qui ont pour vocation d'« aboyer contre les hérésies » et d'être les chiens du Seigneur surveillant le troupeau de brebis. C'est ainsi que l'iconographie les figure parfois, comme à la chapelle des Espagnols de la basilique Santa Maria Novella de Florence, où les chiens de berger protègent le troupeau du pape.

Dominique de Guzmán, plus connu aujourd'hui sous le nom de saint Dominique, est chanoine d'Osma en Espagne lorsque son évêque, Diègue d'Osma, lui demande de l'accompagner dans une mission diplomatique en Scandinavie. Durant leur chemin, Dominique rencontre un aubergiste albigeois dans le sud de la France et passe la nuit à essayer de le convertir. Au matin, l'aubergiste avait renoncé au catharisme pour le catholicisme.

En revenant de Scandinavie, l'évêque de Dominique passe par Rome et demande au pape de le relever de son ministère pour se consacrer à la prédication dans le sud de la France. Le pape refuse. Toutefois en revenant en Espagne, le petit groupe croise une mission composée de légats du pape ayant pour but de combattre les cathares. Cette mission pontificale rencontre un premier échec. Diègue d'Osma leur montre l'exemple en abandonnant toutes ses affaires pour essayer de convertir les cathares avec pour seule arme l'Évangile. Son modèle est la prédication itinérante de Jésus. Alors que Diègue d'Osma retourne par la suite dans son diocèse à Osma, il laisse à Dominique la charge de continuer la prédication itinérante que lui-même avait initiée.

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  • Sacrosanctum Concilium 107

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Révision de l'année liturgique.

    SC 107. L'année liturgique sera révisée de telle sorte que, en gardant ou en restituant les coutumes et les disciplines traditionnelles attachées aux temps sacrés, en se conformant aux conditions de notre époque, on maintienne leur caractère natif pour nourrir comme il faut la piété des fidèles par la célébration des mystères de la Rédemption chrétienne, mais surtout du mystère pascal. Les adaptations, selon les conditions locales, si elles étaient nécessaires, se feront conformément aux articles 39 et 40.