Les Pères de l'Église commentent la Nativité — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Se connecter à l'espace privé
Menu

Les Pères de l'Église commentent la Nativité

L'histoire de la naissance et de l'enfance de Jésus est absente de l'Évangile selon Marc, qui est le plus ancien des quatre évangiles canoniques (écrit vers 70), et de celui de Jean, qui est le plus récent (écrit vers 90-110).

Elle figure, sous des formes différentes, dans les évangiles selon Matthieu et selon Luc, rédigés indépendamment l'un de l'autre dans les années 80.

Luc 2, 8-12
 

8 Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et qui veillaient la nuit sur leur troupeau. 9 Un ange du Seigneur parut auprès d'eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de clarté, et ils furent saisis d'une grande crainte. 10 Mais l'ange leur dit : " Ne craignez point, car je vous annonce une nouvelle qui sera pour tout le peuple une grande joie : 11 il vous est né aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ Seigneur. 12 Et voici ce qui vous en sera le signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche.

Saint Jean Chrysostome

L'ange apparut à Joseph pendant son sommeil, comme à un homme qu'il était facile d'amener à la foi, il apparaît visiblement aux bergers, et plus ignorants, et plus grossiers. Cet ange ne se rend point à Jérusalem, il ne s'adresse pas aux scribes et aux pharisiens, ils étaient trop corrompus et victimes de leur noire envie. Mais ces bergers étaient simples et conservaient les habitudes patriarchales et les traditions de Moise. Or l'innocence est une voie sûre qui conduit à la sagesse.
 

Bède le Vénérable

Dans toute l'histoire de l'Ancien Testament, où les apparitions des anges aux patriarches avaient des caractères si particuliers, nous ne voyons nulle part qu'ils aient apparu environnés de lumière, c'était un privilège réservé au temps où au milieu des ténèbres, la lumière s'est levée pour les coeurs droits : « Et une clarté divine les environna ».

Saint Cyrille

Le nom qui est au milieu (celui de Christ), désigne l'onction, il n'exprime pas la nature, mais l'union hypostatique des deux natures. Nous croyons que Jésus-Christ notre Sauveur, a reçu une onction solennelle, ce n'est pas cette onction figurative (telle que les rois la recevaient autrefois avec l'huile sainte), et qui était conférée par une grâce prophétique. Ce n'est point non plus cette onction conférée pour l'accomplissement d'un grand dessein, comme nous le voyons dans ce passage d'Isaïe (Is 45) « Voici ce que dit le Seigneur à Cyrus qui est son Christ ». Il l'appelle son Christ, quoiqu'il fût idolâtre, parce qu'il devait exécuter le décret de Dieu en s'emparant de toute la province de Babylone. Mais pour le Sauveur, il a reçu l'onction comme homme et dans la forme de l'esclave qu'il avait prise, et il donne, en tant que Dieu, l'onction de l'Esprit saint à tous ceux qui croient en lui.

Saint Grégoire le Grand

Dans le sens mystique, l'apparition de l'ange aux bergers qui veillaient sur leurs troupeaux, et la clarté divine qui les environna nous apprennent que ceux qui gouvernent avec sollicitude les brebis fidèles qui leur sont confiées, sont admis de préférence à tous les autres, à contempler les mystères les plus sublimes ; et tandis qu'ils veillent religieusement sur leur troupeau, la grâce divine répand sur eux des flots de lumière.

Bède le Vénérable

Ces pasteurs de troupeaux représentent en effet les docteurs et les directeurs des âmes fidèles ; la nuit pendant laquelle ils veillaient tour à tour sur leur troupeau, figure les dangers des tentations dont ils ne cessent de défendre, s'en préservant eux-mêmes et les âmes qui leur sont soumises. Ce n'est pas d'ailleurs sans dessein que les bergers veillent sur leur troupeau à la naissance du Seigneur qui dit de lui-même ( Jn 10) :«Je suis le bon pasteur»,car aussi bien le temps approche où ce même pasteur doit ramener les brebis dispersées dans les pâturages à la vie (cf. Jn 10, 16; 11, 52).

Origène

S'il faut nous élever à un sens plus mystérieux, je dirai que les anges étaient comme des pasteurs chargés de diriger les choses humaines. Alors que chacun d'eux remplissait cette mission de vigilance, un ange vint annoncer aux pasteurs la naissance du véritable pasteur; car les anges avant la venue du Sauveur, ne pouvaient être que faiblement utiles à ceux qui étaient commis à leur garde, à peine, en effet, trouvait-on dans chaque nation un homme qui crut en Dieu, tandis qu'aujourd'hui tous les peuples à l'envi embrassent la foi de Jésus.

Luc 2, 13 - 14


13 Tout à coup se joignit à l'ange une troupe de la milice céleste, louant Dieu et disant : 14 " Gloire, dans les hauteurs, à Dieu ! Et, sur terre, paix chez les hommes de bon vouloir ! " 

Bède le Vénérable

Le témoignage d'un seul ange pouvait paraître insuffisant; aussitôt donc que cet ange est venu annoncer le mystère de la nouvelle naissance, on voit paraître la multitude des légions célestes : « Au même instant se joignit à l'ange une grande troupe de l'armée céleste ». Le nom de milice céleste que donne l'Évangéliste au choeur des anges est parfaitement choisi, car elle exécute humblement les ordres et seconde dans les combats les efforts du chef puissant qui est venu triompher des puissances de l'air, jeter le trouble et l'épouvante parmi les légions ennemies, et rendre ainsi inutiles leurs pernicieux desseins contre les hommes. Celui qui vient de naître est tout à la fois Dieu et homme, c'est donc à juste titre que les anges annoncent la paix aux hommes, et chantent gloire à Dieu : « Ils louaient Dieu et disaient: Gloire à Dieu au plus haut des cieux ». Un seul ange, un seul envoyé du ciel, vient d'ann oncer qu'un Dieu vient de naître dans une chair mortelle, et aussitôt la multitude des légions célestes proclame la gloire du Créateur. Elle témoigne ainsi de son amour pour Jésus-Christ, et nous instruit par son exemple. Toutes les fois, en effet, que l'un de nos frères nous fait entendre la parole de la science sacrée, ou lorsque nous-mêmes nous repassons dans notre âme une pensée pieuse, notre coeur, notre bouche, nos oeuvres doivent aussitôt rendre gloire à Dieu.

Saint Jean Chrysostome

Autrefois les anges étaient envoyés comme exécuteurs de la justice de Dieu, aux Israélites, à David, aux habitants de Sodome, à la vallée des gémissements; maintenant au contraire, ils chantent à Dieu un cantique d'actions de grâces, parce qu'il leur a fait connaître sa venue parmi les hommes.

Bède le Vénérable

Mais à quels hommes les anges souhaitent-ils la paix? Ils l'expliquent eux-mêmes en ajoutant : « De bonne volonté »,c'est-à-dire, à ceux qui recevron t le Christ qui vient de naître, car il n'y a point de paix pour les impies ( Is 57), elle est le partage de ceux qui aiment le nom de Dieu ( Ps 118).

Origène

Dans le sens mystique, les anges reconnaissaient qu'ils ne pouvaient accomplir la mission qui leur avait été confiée sans le secours de celui qui seul avait la puissance de sauver, et que tous leurs remèdes étaient inefficaces pour guérir les hommes. Ainsi, lorsqu'un médecin d'une science supérieure arrive près d'un malade que d'autres n'ont pu guérir, dès que ceux-ci voient la gangrène des plaies les plus profondes disparaître au simple toucher du savant docteur; loin de lui porter envie, ils célèbrent les louanges du médecin et de Dieu, qui leur a envoyé ainsi qu'aux malades, un homme d'une science si éminente; c'est ainsi que la multitude des anges loue et remercie Dieu d'avoir envoyé Jésus-Christ sur la terre.

Luc 2, 15 - 20


15 Lorsque les anges, s'en allant au ciel, les eurent quittés, les bergers se dirent entre eux : " Passons donc jusqu'à Bethléem, et voyons cet événement qui est arrivé, et que le Seigneur nous a fait connaître. " 16 Ils s'y rendirent en toute hâte, et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. 17 Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant. 18 Et tous ceux qui les entendirent furent dans l'admiration de ce que leur avaient dit les bergers. 19 quant à Maire, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur. 20 Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu de tout ce qu'il avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été dit. 

Bède le Vénérable

C'est le langage d'hommes qui veillent véritablement; ils ne disent pas : voyons cet enfant, mais voyons le Verbe qui a été fait, c'est-à-dire, voyons comment ce Verbe qui a été de tout temps a été fait chair pour nous, car ce Verbe c'est le Seigneur, comme la suite l'indique : «Que le Seigneur a fait et nous a révélé», c'est-à-dire, voyons comment le Verbe s'est fait lui-même, et nous a manifesté sa chair.

Saint Ambroise

Voyez avec quel soin la sainte Écriture pèse le sens de chacune des paroles qu'elle emploie; en effet, celui qui voit la chair du Seigneur, voit le Verbe qui est le Fils de Dieu. Gardez-vous de faire peu de cas de cet exemple de foi, parce qu'il vous est donné par de pauvres bergers, Dieu recherche la simplicité et rejette les prétentions orgueilleuses: «Et ils se hâtèrent de venir», etc. Personne ne doit chercher Jésus-Christ avec négligence.

Bède le Vénérable

Fidèle observatrice des lois de la pureté virginale, elle ne voulait révéler à personne les mystères du Christ qu'elle connaissait, mais elle rapprochait les prédictions qu'elle avait lues, de leur accomplissement qu'elle avait sous les yeux, et sans en rien publier elle gardait tout renfermé dans son coeur.

Bède le Vénérable

Les pasteurs du troupeau du Seigneur vont aussi contempler la vie des Pères qui les ont précédés, et où se conserve le pain de vie, comme s'ils entraient dans la ville de Bethléem; et ils y trouvent la beauté virginale de l'Église, c'est-à-dire Marie; la noble cohorte des docteurs spirituels, c'est-à-dire Joseph, et l'humble avènement du Christ inscrit dans les pages de la sainte Écriture, c'est-à-dire, Jésus-Christ enfant couché dans la crèche.

Matthieu 1, 21


21 Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras pour nom Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés. " 

Saint Jean Chrysostome

Ce que l'ange avait annoncé à Joseph était au-dessus de toute pensée humaine et des lois de la mature ; il en confirme donc la vérité, en ajoutant à la révélation du mystère accompli, la prédiction des grandeurs futures : " Elle enfantera un fils. or Joseph pouvait penser que, puisqu'il avait été étranger à cette conception, il devait l'être désormais aux devoirs de la vie conjugale ; l'ange de dissuade en lui apprenant que s'il n'a pas été nécessaire à la conception, Il le devient pour les soins de la paternité. Car elle enfantera un fils, et alors il sera indispensable à la mère et au fils : à la mère pour défendre son honneur ; au fils, pour être son père nourricier et le faire circoncire. C'est à cette cérémonie de la circoncision que l'ange fait allusion en disant : " Vous l'appellerez Jésus ; " car c'est au moment de la circoncision que le nom est donné aux enfants. 

Saint Rémi

C'est ainsi qu'il est à la fois le Sauveur de tout l'univers et l'auteur de notre salut. Il sauve non pas les incrédules, mais son peuple, c'est-à-dire ceux qui croient en lui, et il les délivre non pas tant des ennemis visibles que des ennemis invisibles. Il les sauve du péché sans recourir à la force des armes, mais en brisant les liens du péché qui nous retiennent captifs.

Matthieu 1, 23 - 25


23 Voici que la Vierge sera enceinte et enfantera un fils; et on lui donnera pour nom Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous. 24 Réveillé de son sommeil, Joseph fit ce que l'ange du Seigneur lui avait commandé : il prit chez lui son épouse. 25 Et il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle enfantât son fils, et il lui donna pour nom Jésus. 

Saint Jean Chrysostome

Ce n'est pas dans sa maison qu'il la reçut, car il ne l'en avait pas encore renvoyée, mais il la reçut dans son coeur dont il l'avait momentanément bannie. – Remi. Ou bien il la reçut après la célébration des noces, afin qu'elle portât le nom d'épouse, mais non pour avoir comme époux aucune relation avec elle, car voyez la suite : " Et il ne la connut pas, " etc.

Saint Jérôme

En résumé, je demanderai : Pourquoi Joseph s'est-il abstenu de tout rapport avec son épouse jusqu'à l'enfantement ? C'est parce qu'il avait entendu l'ange lui dire : " Ce qui est né en elle vient de l'Esprit saint, " etc. Celui donc qu'un songe mystérieux avait déterminé à ne pas s'approcher de son épouse, comment, après avoir entendu les bergers, vu les Mages, été témoin de tant de merveilles, aurait-il osé s'approcher du temple de Dieu, du siège de l'Esprit saint, de la Mère de son Seigneur ?

Saint Hilaire

Ou bien encore on peut dire que Joseph ne put connaître la très-sainte vierge Marie avant son enfantement à cause de la gloire dont elle était revêtue ; car comment aurait-il pu connaître celle qui portait dans son sein le Dieu de gloire ? La face de Moïse, qui s'était entretenu avec Dieu, fut si resplendissante de gloire que les Israélites ne pouvaient en soutenir la vue ; à plus forte raison Joseph ne pouvait-il regarder et connaître Marie qui portait dans son sein le Seigneur tout-puissant. Après son enfantement, Joseph la connut par la beauté resplendissante de son visage, et non pas en usant de ses droits d'époux.

Matthieu 2, 1 - 2


1 Jésus étant né à Bethléem de Judée, aux jours du roi Hérode, voici que des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, 2 disant : " Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Car nous avons vu son étoile à l'orient et nous sommes venus l'adorer. " 

Saint Augustin

Après ce miraculeux enfantement, où le sein d'une Vierge plein de la divinité mit au monde, sans perdre le sceau de son inviolable pureté, un homme-Dieu dans le réduit obscur d'une caverne, et sur le lit étroit d'une crèche, où l'infinie majesté reposait ses membres raccourcis ; pendant qu'un Dieu était suspendu au sein d'une mère mortelle et enveloppé de misérables langes, on vit tout à coup un astre nouveau briller du haut du ciel, dissiper l'obscurité qui couvrait l'univers et changer la nuit en un jour éclatant, afin que le jour ne demeurât pas enseveli dans les ombres de la nuit. " Or Jésus étant né, " etc., dit l'Évangéliste.

Saint Jean Chrysostome

Examinons pour quel motif l'Évangéliste précise le temps de la naissance du Sauveur en ces termes : " Aux jours du roi Hérode. " Il veut ainsi prouver l'accomplissement de la prophétie de Daniel qui annonçait que le Christ naîtrait après soixante-dix semaines d'années, car depuis cette prophétie jusqu'aux jours d'Hérode, les soixante-dix semaines d'années s'étaient écoulées. Disons encore : Tant que le peuple juif fut gouverné par des rois de sa race quoique souvent bien coupables, Dieu envoyait des prophètes pour remédier à ses maux. Mais lorsque la loi de Dieu vint à tomber sous la puissance d'un roi infidèle et que la justice divine était comme opprimée par la domination romaine, le Christ parut sur la terre, car à un mal extrême et désespéré il fallait un médecin d'une science et d'une habileté consommées.

Saint Rémi

Cependant le Seigneur n'y était pas né, mais c'est que tout en connaissant le temps, ils ignoraient le lieu de sa naissance. Comme Jérusalem était la capitale du royaume, ils crurent qu'un tel enfant n'avait pu naître que dans la ville royale. Peut-être aussi était-ce pour accomplir cette prophétie : " C'est de Sion que sortira la loi, et la parole du Seigneur de Jérusalem, " car c'est là que le Christ a été annoncé en premier lieu. Enfin ce fut peut-être pour condamner par le pieux empressement des Mages l'indifférence des Juifs. Ils vinrent donc à Jérusalem et firent cette question : " Où est celui qui est né roi des Juifs ? "

Saint Augustin

Les Juifs avaient vu grand nombre de leurs rois naître et mourir, les Mages sont-ils venus chercher et adorer aucun d'entre eux ? Non, car le ciel ne leur avait appris l'existence d'aucun de ces rois. Ce n'est donc pas à un roi des Juifs, semblable à ceux que Jérusalem avait vus dans ses palais, que ces Mages, habitant des contrées lointaines, et tout à fait étrangers au royaume des Juifs, croient devoir rendre de si grands honneurs ; mais ils avaient appris que le roi qui venait de naître était si grand qu'il méritait leurs adorations, et qu'ils obtiendraient infailliblement par là le salut qui vient de Dieu. En effet ce roi n'était pas d'un âge à voir ramper autour de lui la foule des courtisans flatteurs, la pourpre ne brillait pas sur ses épaules, ni le diadème sur sa tète, et ce n'était ni le brillant entourage de ses serviteurs, ni l'appareil terrible de ses armes, ni le bruit de ses victoires qui attiraient à lui des extrémités de la terre des hommes qui venaient déposer à ses pieds leurs voeux et leurs ardentes prières. Un enfant nouvellement né était couché dans une crèche, joignant à un corps frêle une pauvreté qui devait le rendre méprisable ; mais sous ces dehors misérables se cachait quelque chose de grand, et ce n'est pas de la terre qui le portait, mais du ciel qui se chargeait de les instruire que ces hommes prémices des nations avaient appris ce qu'il était : " Nous avons vu, disent-ils, son étoile dans l'Orient. " Ils font connaître ce qu'ils ont vu, et en même temps ils interrogent, ils croient et ils cherchent : figure de ceux qui marchent à la lumière de la foi et qui désirent jouir de la claire vue.

 

 

 

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 55

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La communion, sommet de la participation à la messe ; la communion sous les deux espèces.

    SC 55. On recommande fortement cette parfaite participation à la messe qui consiste en ce que les fidèles, après la communion du prêtre, reçoivent le Corps du Seigneur avec des pains consacrés à ce même sacrifice.     
    La communion sous les deux espèces, étant maintenus les principes dogmatiques établis par le Concile de Trente, peut être accordée, au jugement des évêques, dans les cas que le Siège apostolique précisera, soit aux clercs et aux religieux, soit aux laïcs ; par exemple, aux nouveaux ordonnés dans la messe de leur ordination, aux profès dans la messe de leur profession religieuse, aux néophytes dans la messe qui suit leur baptême.