L'héritage des siècles — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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L'héritage des siècles

Comment on a chanté le troisième dimanche de Carême et/ou la rencontre du Christ avec la Samaritaine au cours des siècles et comment, aujourd’hui encore, on compose sur les textes de ce jour.

Avertissement en ce qui concerne l'héritage musical des siècles des cinq dimanches de Carême.

Évidemment les compositeurs s'appuient sur le Missel et lectionnaire de leur époque et, en conséquence, leur contenu a varié au cours des siècles !  Nous allons pour leur rendre hommage mentionner cependant des pièces écrites sur des textes qui ne sont plus présents aujourd'hui au même endroit dans le Missel romain de 1970 et ses versions et traductions successives.

Ad te levavi oculos meos

Ad te levavi oculos meos,
qui habitas in caelis.

Vers. 1. Ecce sicut oculi servorum
in manibus dominorum suorum.

Vers. 2. Et sicut oculi ancillae in manibus dominae suae.

Vers 3. Ita oculi nostri ad Dominum Deum nostrum,
donec misereatur nostri.

Vers. 4. Miserere nobis, Domine, miserere nobis.

Vers vous, j’ai levé les yeux,
qui habitez dans les cieux.

Voici, comme les yeux des serviteurs
sur les mains de leurs maîtres.

Et comme les yeux de la servante sur les mains de sa maîtresse.

Ainsi nos yeux vers le Seigneur notre Dieu,
jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous.

Ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous.

Aquam quem ego dabo

Aquam quam ego dabo,
si quis biberit ex ea,
non sitiet in aeternum,
Dixit Dominus mulieri Samaritanae.

L'eau que je donnerai,
si quelqu'un en boit,
il n'aura jamais soif,
Dit le Seigneur à la Samaritaine.

Justitiae Domini

Justitiae Domini rectae, laetificantes corda ;
et judicia eius dulciora super mel et favum.
Nam servus tuus custodit ea.


Les ordonnances du Seigneur sont justes, apportant la joie à tous les cœurs,
plus douces que le miel ou le nid d'abeilles.
C'est pourquoi ton serviteur les observera.

Oculi mei

Oculi mei semper ad Dominum,
quia ipse evellet de laqueo pedes meos :
respice in me, et miserere mei,
quoniam unicus et pauper sum ego.

Ad te, Domine, levavi animam meam :
Deus meus, in te confido,
non erubescam.

Mes yeux sont constamment tournés vers le Seigneur,
car c’est lui qui dégagera du piège mes pieds :
posez sur moi le regard, et ayez pitié de moi,
car moi, je suis seul et malheureux.

Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme:
Mon Dieu, en vous je me confie;
que je n’aie pas à rougir !

 

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 116

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Chant grégorien et polyphonie.

    SC 116. L'Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine ; c'est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d'ailleurs, doit occuper la première place.        
    Les autres genres de musique sacrée, mais surtout la polyphonie, ne sont nullement exclus de la célébration des offices divins, pourvu qu'ils s'accordent avec l'esprit de l'action liturgique, conformément à l'article 30.