Office des lectures du cinquième dimanche de Carême — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Office des lectures du cinquième dimanche de Carême

Office des lectures

Introduction

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.

Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)

Hymne pour l'année A: Sois fort, sois fidèle, Israël

CFC — CNPL

Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.

Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.

Il veut, par delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.

Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.

Hymne pour l'année B: Dans le désert, je cherche ta Face.

J.F Frié — CNPL

Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !

R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !

Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !

Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !

Hymne pour l'année C : Dans le désert, je cherche ta Face.

J.F Frié — CNPL

Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !

R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !

Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !

Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !

Antienne

Si le grain ne tombe en terre, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.

Psaume 1

1 Heureux est l'homme
   qui n'entre pas au conseil des méchants, +
qui ne suit pas le chemin des pécheurs, *
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
2 mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !

3 Il est comme un arbre
   planté près d'un ruisseau, +
qui donne du fruit en son temps, *
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,
4 tel n'est pas le sort des méchants.

Mais ils sont comme la paille
   balayée par le vent : +
5 au jugement, les méchants ne se lèveront pas, *
ni les pécheurs au rassemblement des justes.
6 Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.

Antienne

Déjà le Prince de ce monde est terrassé ; le Fils de l'homme élevé sur la croix attire à lui tous les hommes.

Psaume 2

1 Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
2 Les rois de la terre se dressent,
les grands se liguent entre eux
   contre le Seigneur et son messie :
3 « Faisons sauter nos chaînes,
rejetons ces entraves ! »

4 Celui qui règne dans les cieux s'en amuse,
le Seigneur les tourne en dérision ;
5 puis il leur parle avec fureur
et sa colère les épouvante :
6 « Moi, j'ai sacré mon roi
sur Sion, ma sainte montagne. »

7 Je proclame le décret du Seigneur !

Il m'a dit : « Tu es mon fils ;
moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.
8 Demande, et je te donne en héritage les nations,
pour domaine la terre tout entière.
9 Tu les détruiras de ton sceptre de fer,
tu les briseras comme un vase de potier. »

10 Maintenant, rois, comprenez,
reprenez-vous, juges de la terre.
11 Servez le Seigneur avec crainte,
rendez-lui votre hommage en tremblant.
12 Qu'il s'irrite et vous êtes perdus :
soudain sa colère éclatera.

Heureux qui trouve en lui son refuge !

Antienne

Criez vers le Seigneur : il vous arrachera des mains de vos ennemis.

Psaume 3

2 Seigneur, qu'ils sont nombreux mes adversaires,
nombreux à se lever contre moi,
3 nombreux à déclarer à mon sujet :
« Pour lui, pas de salut auprès de Dieu ! »

4 Mais toi, Seigneur, mon bouclier,
ma gloire, tu tiens haute ma tête.
5 À pleine voix je crie vers le Seigneur ;
il me répond de sa montagne sainte.

6 Et moi, je me couche et je dors ;
je m'éveille : le Seigneur est mon soutien.
7 Je ne crains pas ce peuple nombreux
qui me cerne et s'avance contre moi.

8 Lève-toi, Seigneur !
Sauve-moi, mon Dieu !
Tous mes ennemis, tu les frappes à la mâchoire ;
les méchants, tu leur brises les dents.

9 Du Seigneur vient le salut ;
vienne ta bénédiction sur ton peuple !

Verset

V/ Celui qui garde ma parole
ne verra jamais la mort.

Lecture : Fils unique de Dieu, Jésus de Nazareth est établi au-dessus de toutes les créatures (He 1, 1-14; 2, 1-4)

1.01 À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ;
1.02 mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
1.03 Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ;
1.04 et il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur.
1.05 En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ?
1.06 À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu.
1.07 À l’adresse des anges, il dit : Il fait de ses anges des esprits, et de ses serviteurs des flammes ardentes.
1.08 Mais à l’adresse du Fils, il dit : Ton trône à toi, Dieu, est pour les siècles des siècles, le sceptre de la droiture est ton sceptre royal ;
1.09 tu as aimé la justice, tu as réprouvé le mal, c’est pourquoi, toi, Dieu, ton Dieu t’a consacré d’une onction de joie, de préférence à tes compagnons ;
1.10 et encore : C’est toi, Seigneur, qui, au commencement, as fondé la terre, et le ciel est l’ouvrage de tes mains.
1.11 Ils passeront, mais toi, tu demeures ; ils s’useront comme un habit, l’un et l’autre ;
1.12 comme un manteau, tu les enrouleras, comme un habit, ils seront remplacés ; mais toi, tu es le même, tes années n’auront pas de fin.
1.13 Dieu a-t-il jamais dit à l’adresse d’un ange : Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis le marchepied de ton trône ?
1.14 Les anges ne sont-ils pas tous des esprits chargés d’une fonction, envoyés pour le service de ceux qui doivent avoir en héritage le salut ?
2.01 Il nous faut donc d’autant plus prêter attention à ce que nous avons entendu, afin de ne pas nous fourvoyer.
2.02 En effet, si la parole annoncée par des anges s’est trouvée confirmée, et si toute transgression ou désobéissance a reçu une juste sanction,
2.03 comment pourrons-nous sortir d’affaire si nous négligeons un pareil salut ? Celui-ci a été annoncé par le Seigneur au commencement ; ceux qui avaient entendu ont confirmé pour nous ce salut,
2.04 et Dieu joignait son témoignage par des signes, des prodiges, toutes sortes de miracles, et le partage des dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté.

Répons

R/ Voici l'Agneau de Dieu
qui enlève le péché du monde.

Jésus a enduré la croix
et renoncé à la joie qui lui revenait.

Il s'est abaissé jusqu'à la mort,
et la mort de la croix.


Année A

Commentaire de Saint Augustin sur l'évangile de Jean

« Je suis la résurrection et la vie »

Frères, écoutez, écoutez ce que dit Jésus : Je suis la résurrection et la vie. Toute l'attente des juifs était de voir revivre Lazare, ce mort de quatre jours. Écoutons nous aussi, et ressuscitons avec lui. Il est résurrection, parce qu'il est la vie. Celui qui croit en moi, même s'il est mort, vivra, même s'il est mort comme Lazare, il vivra : parce que Dieu n'est pas le Dieu des morts mais des vivants. C'est la réponse que le Christ fit aux juifs en parlant des patriarches morts depuis longtemps : Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, non pas Dieu des morts mais des vivants : car tous ont par lui la vie. Crois donc et même si tu es mort, tu vivras ; si au contraire tu ne crois pas, bien que vivant tu es mort.

Un jour, un des disciples du Seigneur voulait différer de le suivre et lui faisait cette demande : Laisse-moi d'abord aller ensevelir mon père. Jésus lui dit : Suis-moi et laisse les morts enterrer leurs morts. Il y avait là un mort à ensevelir et aussi des morts qui allaient ensevelir le mort : l'un était mort dans son corps, les autres dans leur âme.

D'où venait la mort de l'âme ? De l'absence de la foi. D'où venait la mort du corps ? De l'absence de l'âme. La foi est donc l'âme, la vie de notre âme.

Celui qui croit en moi, dit Jésus, même s'il est mort de la mort du corps, vivra de la vie de l'âme jusqu'au jour où son corps ressuscitera pour ne plus mourir, c'est-à-dire celui qui croit en moi, bien qu'il meure, vivra. Et quiconque vit dans la chair et croit en moi, mourût-il pour un temps de la mort du corps, ne mourra pas pour toujours à cause de la vie de son âme et l'immortalité de la résurrection.

Voilà le véritable sens de ces paroles : Celui qui vit et croit en moi, ne mourra jamais. — Crois-tu cela ? Oui Seigneur, lui répondit Marthe, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, Celui qui devait venir en ce monde. En croyant cela, j'ai cru que tu es la Résurrection, j'ai cru que tu es la Vie.

Répons

R/ Jésus, tu es la résurrection et la vie,
tu as détruit la mort.

Vous saurez que je suis le Seigneur
lorsque j'ouvrirai vos tombeaux.

Je vous ferai remonter du tombeau,
je vous ramènerai sur votre terre.

Je mettrai en vous mon Esprit et vous vivrez.
Moi, le Seigneur, j'ai dit, et j'accomplis.


Année B

Lettre pascale de Saint Athanase

« Notre Pâque, c'est le Christ »

Il est tout proche de nous, ce Verbe qui pour nous s'est fait toutes choses : je veux dire notre Seigneur Jésus Christ qui a promis de demeurer continuellement auprès de nous. Il s'écrie en effet : Voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. Il est lui-même pasteur, souverain prêtre, chemin et porte, et il est devenu pour nous tout cela en même temps. C'est ainsi encore que la fête et la solennité nous est apparue ; comme dit l'Apôtre : Notre Agneau pascal qui a été immolé, c'est le Christ que l'on attendait. Mais il avait déjà brillé pour le psalmiste en prière qui disait : Mon allégresse, délivre-moi des ennemis qui m'assiègent. Telle est la véritable allégresse, telle est l'authentique solennité : l'éloignement de nos malheurs. Pour que chacun y parvienne, il faut que sa conduite soit parfaitement droite, et qu'il médite intérieurement dans le repos que procure la crainte du Seigneur.

C'est ainsi que les saints, pendant leur vie, étaient continuellement dans la joie, et comme à une fête. L'un d'entre eux, le bienheureux David, se levait la nuit non pas une fois mais sept fois et se conciliait le Seigneur par la prière. Un autre, le grand Moïse, chantait son allégresse par des hymnes et louait Dieu pour la victoire remportée sur Pharaon et les Égyptiens qui accablaient de corvées les Hébreux. Enfin, d'autres exerçaient le culte divin avec une joie constante, comme le grand Samuel et le bienheureux Élie. Ils avaient acquis la liberté par la sainteté de leur vie, et maintenant ils célèbrent la fête dans le ciel ; ils se réjouissent du pèlerinage qu'ils accomplissaient jadis dans l'ombre des figures, dont ils voient maintenant la différence avec la vérité.

Et nous, qui célébrons maintenant la solennité, quels chemins prenons-nous ? Et en approchant de cette fête, quel guide suivrons-nous ? Absolument aucun, mes bien-aimés, sinon celui que vous appelez avec moi notre Seigneur Jésus Christ, lui qui a dit : Je suis le Chemin.

C'est lui, nous dit saint Jean, qui enlève le péché du monde. C'est lui qui purifie nos âmes, selon une parole du prophète Jérémie : Placez-vous sur les chemins, regardez, considérez quel est le bon chemin, et vous y trouverez la purification de vos âmes.

Jadis le sang des boucs et la cendre de la génisse que l'on répandait sur les impurs n'étaient capables que de purifier le corps. Maintenant, par la grâce du Verbe de Dieu, chacun est pleinement purifié. Si nous le suivons sans tarder, nous pourrons, comme au seuil de la sainte Jérusalem, entrevoir la fête éternelle. Ainsi encore les bienheureux Apôtres, qui suivaient le Sauveur comme leur guide, étaient alors et sont encore maintenant les maîtres de cette grâce. Car ils disaient : Voici que nous avons tout quitté et que nous t'avons suivi. Nous-mêmes, nous suivons le Seigneur et nous accomplissons la fête du Seigneur non seulement en paroles, mais par nos actes.

Répons

R/ Voyez quel grand amour nous est donné !

Enfants de Dieu, nous le sommes,
discernés par avance dans le Fils unique.

Au prix du sang qu'il a versé,
Jésus nous conduit vers le Père.

Nos yeux sont fixés sur la cité de fête
où nous verrons le visage de Dieu.

Au-delà de toute souffrance,
une joie éternelle nous attend.


Année C

Commentaire de SaintAugustin sur l'évangile de Saint Jean

« Justice et miséricorde »

La Loi avait ordonné de lapider les adultères. Or la Loi ne pouvait prescrire une injustice ; et si quelqu'un parlait contre ce que la Loi commandait, il était coupable d'injustice. Aussi les pharisiens se dirent-ils entre eux à propos de Jésus : « Il a réputation d'être vrai, il respire la douceur ; c'est sur la justice qu'il nous faut l'attaquer. Amenons-lui une femme prise en flagrant délit d'adultère et disons-lui ce que la Loi ordonne à son sujet. » ~

Que répond le Seigneur Jésus ? Que répond la Vérité ? Que répond la Sagesse ? Que répond la Justice elle-même ainsi mise en cause ? Jésus ne dit pas : « Qu'elle ne soit pas lapidée », car il ne veut pas avoir l'air de parler contre la Loi. Cependant, il se garde bien de dire : « Qu'elle soit lapidée », car il est venu non pour perdre ce qu'il a retrouvé, mais pour chercher ce qui est perdu. Alors, que répond-il ? Voyez comme il est rempli de justice, de douceur et de vérité ! Que celui d'entre vous qui est sans péché, dit-il, lui jette la première pierre. Réponse de sagesse. Comme il les fait rentrer en eux-mêmes ! ~ Leurs manœuvres étaient extérieures, mais ils ne regardaient pas au fond de leur propre cœur. Ils voyaient l'adultère, mais ils ne s'observaient pas eux-mêmes. Or quiconque s'observe attentivement se découvre pécheur. C'est inévitable. Donc, ou bien rendez la liberté à cette femme, ou bien subissez avec elle le châtiment de la Loi.



Si Jésus avait dit : « Qu'on ne lapide pas l'adultère », il aurait été convaincu d'injustice. S'il avait dit : « Qu'elle soit lapidée », il aurait paru manquer de douceur. Il dira donc : Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre. C'est la voix de la justice. Que la coupable soit punie, mais non par des coupables ; que la Loi soit mise à exécution, mais non par ceux qui violent la Loi. C'est tout à fait la voix de la justice. Frappés par cette justice comme par un fer de lance, ils rentrèrent en eux-mêmes et, se découvrant pécheurs, ils se retirèrent l'un après l'autre. ~

La femme restait donc seule. Tous étaient partis. Et Jésus leva les yeux sur la femme. Nous avons entendu la voix de la justice, écoutons celle de la douceur. Je pense en effet que cette femme devait être bien effrayée par cette parole du Seigneur : Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre. Ces hommes étaient rentrés en eux-mêmes, et leur départ était un aveu. Mais ils avaient laissé la femme avec sa grande faute à celui qui était sans péché. Et comme elle avait entendu cette parole de Jésus, elle s'attendait à être châtiée par celui en qui ne se trouvait aucun péché. Mais lui, après avoir repoussé ses adversaires par la voix de la justice, lève sur elle les yeux de la miséricorde et lui demande : Personne ne t'a condamnée ? — Personne, répond-elle. — Moi non plus, dit Jésus, je ne te condamnerai pas. Moi par qui tu croyais être condamnée parce que tu n'as pas trouvé en moi le péché, moi non plus je ne te condamnerai pas. Quoi, Seigneur ? Tu favorises le péché ? Certes non. Écoute ce qui suit : Va, et désormais ne pèche plus. Le Seigneur a porté condamnation, lui aussi, mais contre le péché, et non pas contre l'homme.

Répons

R/ Le Christ nous a aimés
et s'est livré pour nous.

D'un amour éternel, tu m'as aimé.
Par des liens de douceur, tu nous as tirés à toi.

Tu ne donnes pas libre cours à ta colère,
car tu es Dieu fait homme.

Tu pardonnes nos fautes pour la gloire de ton Nom.
Au milieu de nous, tu es le Saint.


Oraison

Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d'imiter avec joie la charité du Christ qui a donné sa vie par amour pour le monde. Lui qui règne.

 

  • Sacrosanctum Concilium 1

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    SC 1. Puisque le saint Concile se propose de faire progresser la vie chrétienne de jour en jour chez les fidèles ; de mieux adapter aux nécessités de notre époque celles des institutions qui sont sujettes à des changements ; de favoriser tout ce qui peut contribuer à l'union de tous ceux qui croient au Christ, et de fortifier tout ce qui concourt à appeler tous les hommes dans le sein de l’Église, il estime qu'il lui revient à un titre particulier de veiller aussi à la restauration et au progrès de la liturgie.