Les textes des antiennes Ô — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Les textes des antiennes Ô

Les antiennes Ô sont des chants de la liturgie catholique latine qui accompagnent le Magnificat aux vêpres des sept jours qui précèdent Noël. Elles sont ainsi nommées parce qu'elles commencent par l'interjection « ô » adressée au Christ. Elles appliquent en effet au Christ des titres extraits de l'Ancien Testament qui expriment l'attente messianique.

Les antiennes Ô sont désignées de différentes manières dans les livres liturgiques anciens et modernes : « Grandes antiennes » ; « Antiennes majeures » (antiphonae majores), « Grandes Ô », « Ô de devant Noël », « Ô de Noël ». On parle aussi à leur sujet de semaine ou octave de « Sainte Marie de l'Ô », en raison d'une tradition qui associe la semaine qui précède Noël, scandée par ces antiennes, à une octave liturgique inversée, puisqu'elle anticipe et prépare à la fête, alors qu'une octave a pour caractéristique de prolonger une solennité liturgique.

17 décembre

O Sapientia,
quae ex ore Altissimi prodisti,
attingens a fine usque ad finem,
fortiter suaviter disponensque omnia :
veni ad docendum nos viam prudentiae.

Ô Sagesse,
de la bouche du Très-Haut,
toi qui régis l’univers avec force et douceur,
enseigne-nous le chemin de vérité :
Viens, Seigneur, nous enseigner le chemin de la prudence.

18 décembre

O Adonai,
et dux domus Israël,
qui Moysi in igne flammae rubi apparuisti,
et ei in Sina legem dedisti :
veni ad redimendum nos in brachio extento.

Ô Adonai,

chef de ton peuple Israël,
tu te révèles à Moïse dans le buisson ardent
et tu lui donnes la Loi sur la montagne :
Viens, Seigneur, nous délivrer par la vigueur de ton bras.

19 décembre

O Radix Jesse,
qui stas in signum populorum,
super quem continebunt reges os suum,
quem gentes deprecabuntur :
veni ad liberandum nos, jam noli tardare
.

Ô Rameau de Jessé,
étendard dressé à la face des nations,
les rois sont muets devant toi
tandis que les peuples t’appellent :
Viens, Seigneur, délivre-nous, ne tarde plus.

20 décembre

O Clavis David,
et sceptrum domus Israël,
qui aperis, et nemo claudit,
claudis, et nemo aperit :
veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris, et umbra mortis.

Ô Clé de David,
ô Sceptre d’Israël,
tu ouvres et nul ne fermera,
tu fermes et nul n’ouvrira :
Viens, Seigneur, et arrache les captifs établis dans les ténèbres et la nuit de la mort.

21 décembre

O Oriens,
splendor lucis aeternae,
et sol justitiae :
veni, et illumina sedentes in tenebris, et umbra mortis.

Ô Orient,
splendeur de la lumière éternelle
et soleil de justice :
Viens, Seigneur, illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort.

22 décembre

O Rex Gentium,
et desideratus earum,
lapisque angularis,
qui facis utraque unum :
veni, et salva hominem, quem de limo formasti.

Ô Roi de l’univers,
ô Désiré des nations,
pierre angulaire
qui joint ensemble l’un et l’autre mur :
Force de l’homme pétri de limon,
viens, Seigneur, viens nous sauver.

23 décembre

O Emmanuel,
Rex et legifer noster,
expectatio gentium,
et Salvator earum :
veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.

Ô Emmanuel,
notre Législateur et notre Roi,
espérance et salut des nations :
Viens nous sauver, Seigneur, notre Dieu.

  • Sacrosanctum Concilium 124

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    SC 124. Les Ordinaires veilleront à ce que, en promouvant et favorisant un art véritablement sacré, ils aient en vue une noble beauté plutôt que la seule somptuosité. Ce que l'on doit entendre aussi des vêtements et des ornements sacrés.           
    Les évêques veilleront aussi à ce que les œuvres artistiques qui sont inconciliables avec la foi et les mœurs ainsi qu'avec la piété chrétienne, qui blessent le sens vraiment religieux ou par la dépravation des formes ou par l'insuffisance, la médiocrité ou le mensonge de leur art, soient nettement écartées des maisons de Dieu et des autres lieux sacrés. [...]