Le doute de Joseph. — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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Le doute de Joseph.

"Sous l’empire d’une crainte religieuse il la voyait porter le signe certain d’une présence divine et, ne pouvant en pénétrer le mystère, il voulait la renvoyer. Pierre, lui, fut saisi de crainte devant la grandeur de la puissance, le centurion devant la majesté de la présence. Quant à Joseph, une frayeur bien naturelle s’empara de lui et, devant la profondeur de ce mystère, il voulut en secret la renvoyer." (Extrait d'un texte de Saint Bernard de Clairvaux).

L'image qui illustre cette page est une représentation du tableau suivant :

Le Doute de Joseph Maître du Jardin du Paradis (Paradiesgärtlein), v. 1430. Sapin, 113,9 x 114,5 cm. Strasbourg, musée de l’Œuvre Notre-Dame.

Tirée des évangiles apocryphes, cette scène représente Joseph au moment où, saisi de doute à la vue de Marie enceinte, il s'apprête à quitter sa demeure. Il est retenu par un ange qui, désignant de son index le ventre rond de la Vierge, l'instruit du Mystère.

Ce panneau et son pendant La Nativité de la Vierge ont été réalisés vers 1410-1420 et proviennent de l'ancien couvent de Saint-Marc. Ces deux huiles sur panneaux, les plus anciens témoins connus de cette technique en Alsace, ont probablement fait partie d'un grand retable dédié à la Vierge et aujourd'hui perdu.

Les sources bibliques canoniques sur la grossesse de Marie sont peu nombreuses. Saint Luc, l'apôtre médecin, est le seul à avoir évoqué dans son évangile cette période de l'attente (I, 36-40 et 56-57). Les trois autres évangiles, de Mathieu, Marc et Jean passent totalement sous silence la grossesse de Marie, de même que la Visitation de Marie à Elisabeth. 

"Si la question de l’existence d’un doute philosophique au Moyen Âge, tel que celui qui, manifesté par les diverses formes du scepticisme, interroge la possibilité de connaître, a été résolue par l’affirmative, celle de l’existence d’un doute théologique semble encore dans les limbes de la recherche. Les miracles de Jésus et des saints, points d’orgue du surnaturel religieux, ont pourtant toujours été l’objet d’un refus manifesté par l’hérésie, l’incroyance ou tout simplement la peur de la supercherie. Or, sauf à tomber dans un manichéisme qui opposerait simplement l’acceptation au rejet, il nous semble impossible de ne pas admettre l’existence d’une zone grise, dont nous allons tenter ici de démontrer l’existence : le doute quant à la foi."

Il existe d'autres représentations du "Doute de Joseph". Par exemple, cet ivoire du XIVe siècle.

 

  • Sacrosanctum Concilium 116

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Chant grégorien et polyphonie.

    SC 116. L'Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine ; c'est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d'ailleurs, doit occuper la première place.        
    Les autres genres de musique sacrée, mais surtout la polyphonie, ne sont nullement exclus de la célébration des offices divins, pourvu qu'ils s'accordent avec l'esprit de l'action liturgique, conformément à l'article 30.