3 janvier : Sainte Geneviève de Paris (c.420.- c.502-512) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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3 janvier : Sainte Geneviève de Paris (c.420.- c.502-512)

Geneviève, née à Nanterre vers 420 et morte à Paris entre 502 et 512, est une sainte gallo-romaine, patronne de la ville de Paris, du diocèse de Nanterre et des gendarmes. La forme issue du latin Genovefa est également employée et a donné le nom « génovéfain » (religieux).

La source unique d'informations historiques sur le personnage est la Vita de Geneviève, un texte hagiographique écrit probablement à la demande de Clotilde, l'épouse de Clovis. L'auteur anonyme, probablement un prêtre de saint Martin de Tours que la reine a installé à Paris, affirme écrire 18 ans après la mort de la sainte, vers 520, ce qui en fait un des très rares monuments littéraires du VIe siècle en Gaule. Cette hagiographie génovéfaine, Vita sanctae Genovefae, empreinte de merveilleux et qui ne contient aucune chronologie, est réalisée par ce clerc d'origine burgonde qui a rassemblé tout ce qu'il savait d'elle par des témoins directs encore vivants pour glorifier Geneviève et Clovis, Clotilde, missionnaire anti-arienne installée dans Tours, foyer de la propagande anti-arienne après la mort de son mari, veut ainsi mettre en avant la figure de Geneviève, catholique romaine anti-arienne, qui, en privilégiant la lutte contre les Wisigoths ariens à l'instar de son modèle, saint Martin, a fait de son triomphe celui de Clovis et de l'orthodoxie du christianisme nicéen.

L'abbé Saint-Yves, dans sa Vie de sainte Geneviève, donne une origine celtique au nom de Geneviève (Genovefa). Selon lui en gallois, genoeth veut dire « jeune fille » (cf. gaulois genata « jeune fille »)5, étymologie invraisemblable car il manque l'élément -eth (ou -ata) dans Geno- et -vefa n'admet aucune explication en celtique.

En réalité, le nom Genovefa est vraisemblablement la latinisation du francique *Kenowīfa ou *Kenuwefa, nom germanique féminin constitué des éléments ken- « genre, race » (apparenté à kin en anglais) et wīf « femme » (apparenté à wife en anglais et Weib en allemand)7. Pourtant, la plupart des sources font état d'une autre étymologie germanique, à savoir : *ginu- « grand, spacieux » et *waifō- « remuant ».

Sites

Vidéos

Livres

  • René Lejeune. Sainte Geneviève. Ed. du Parvis. 2011.
  • Joël Schmidt. Sainte Geneviève : la fin de la Gaule romaine. Perrin. 2012.
  • Max Gallo. Geneviève, lumière d'une sainte dans un siècle obscur. XO. 2013.
  • Louis-Bernard Koch , Frédéric Garcia (Illustrateur). Sainte Geneviève, protectrice de la Cité. Triomphe. 2013.
  • Geneviève Chauvel. Sainte Geneviève : premier maire de Paris. Archipel 2017.
  • Régina Langer. Sainte Geneviève (423-512). Presses de la Renaissance, Le Figaro magazine. 2018.
  • Sainte Geneviève : vers 420-502. Téqui. 2019.
  • Vie de Sainte Geneviève. Cerf 2020.[Trois récits de la vie de Geneviève, devenue la protectrice de Paris et morte vers 500. Le premier est une biographie écrite en latin dans les vingt ans qui suivent sa mort, témoignage sur sa vie et sur la naissance du royaume franc autour de Paris. Le deuxième est destiné aux cercles aristocratiques francs. Le dernier rappelle aux temps carolingiens qui fut la sainte mérovingienne.]

Articles

Iconographie

Musique

  • Prose de Sainte Geneviève. Partition.
  • Marc-Antoine Charpentier (1643-1703). Motet Pour le jour de Ste Geneviève H 317 pour 3 voix, 2 dessus instrumentaux, et basse continue.
     

       1. Gaudia festivae percurrant
       2. Ardent perpetuo Christi flagrabt amore
       3. Haec Christo Domino servavit
       4. Ante de (...) pia virgo
       5. O felix ancilla Dei

  • Marin Marais (1656-1728). Sonnerie de Sainte Geneviève. Ensemble Café Zimmermann officiel.

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 121

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Mission des compositeurs.

    SC 121. Les musiciens, imprégnés d'esprit chrétien, comprendront qu'ils ont été appelés à cultiver la musique sacrée et à accroître son trésor.      
    Ils composeront les mélodies qui présentent les marques de la véritable musique sacrée et qui puissent être chantées non seulement par les grandes Scholae cantorum, mais qui conviennent aussi aux petites et favorisent la participation active de toute l'assemblée des fidèles.
    Les textes destinés au chant sacré seront conformes à la doctrine catholique et même seront tirés de préférence des Saintes Écritures et des sources liturgiques.