8 novembre : Elisabeth de la Trinité (1880-1906) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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8 novembre : Elisabeth de la Trinité (1880-1906)

Élisabeth Catez, en religion Sœur Élisabeth de la Trinité, née le 18 juillet 1880 à Farges-en-Septaine (Cher) et morte le 9 novembre 1906 à Dijon, est une religieuse française, carmélite, béatifiée par le pape Jean-Paul II le 25 novembre 1984 et canonisée par le pape François le 16 octobre 2016.

Élisabeth Catez naît dans une famille chrétienne. Elle développe très vite un attrait pour la prière et montre le désir de devenir religieuse au sein du Carmel.

Dans un premier temps, sa mère s'oppose à sa vocation, mais lors d'une visite au Carmel de Tarbes (Hautes Pyrénées), son cœur est touché par la joie d'une jeune religieuse. Progressivement, elle acceptera la vocation d’Élisabeth pour y consentir définitivement en 1899, à condition qu'elle rentre au Carmel lorsqu'elle sera majeure, en 1901.

Son nom "Élisabeth", qui signifie en hébreu « Maison de Dieu », devient le centre de sa spiritualité, ce que la doctrine chrétienne appelle l'"habitation de Dieu". Élisabeth écrit alors la prière Ô mon Dieu, Trinité que j’adore, qui résume sa spiritualité. Elle découvre, dans une épître de Paul, sa vocation, c'est-à-dire que sa vie consiste à être une « louange de gloire » à Dieu. Elle tombe malade et dit percevoir dans la souffrance une possibilité de vivre plus proche de Dieu. Elle meurt à l'âge de 26 ans.

Peu après sa mort, ses écrits sont publiés par la supérieure du Carmel et rapidement diffusés. Les tirages atteignent plus de 80 000 exemplaires en 1935.

En 1931, l’évêque de Dijon, Pierre Petit de Julleville, ouvre une procédure en vue de sa béatification. Hans Urs von Balthasar affirme en 1960 : « La structure de son univers spirituel, le contenu et le style de sa pensée théologique sont d'une densité, d'une consistance sans défaut. »

Sites

Vidéos

Livres

  • Hans Urs von Balthasar, Élisabeth de la Trinité et sa mission spirituelle, Seuil, 1996.
  • Marie-Michel, Une soif d'infini :  Élisabeth de la Trinité, sa vie, son visage, Sarment, 2006.
  • Michel-Marie Philipon, La doctrine spirituelle d'Elisabeth de la Trinité, Desclée de Brouwer, 2007.
  • Philippe Ferlay, Ô mon Dieu, Trinité que j'adore : la prière d'Élisabeth de la Trinité, Cerf, 2009.
  • Jean-Louis Fradon, Élisabeth de  la Trinité, une femme pour le XXIe siècle, Éditions Emmauel, 2013.
  • Didier-Marie Golay, Sainte Élisabeth de la Trinité. Rayonner Dieu, Cerf, 2016.
  • Patrick-Marie Févotte, Élisabeth de la Trinité, une clarté de cristal, Salvator, 2016.
  • Didier Decoin, Élisabeth Catez, Sainte Élisabeth de la Trinité, Cerf, 2016.
  • Antonio Maria Sicari, Élisabeth de la Trinité, la logique de la foi, Éd. du Carmel, 2016.
  • Jocelyne Delafraye, Élisabeth de la Trinité, un grand silence amoureux, Médiaspaul, 2017.
  • Christian-Marie Michel, Le ciel sur la terre : Élisabeth de la Trinité et la spiritualité sacerdotale, Éd. du Carmel, 2017.
  • Patrick-Marie Févotte, La vie intérieure avec Élisabeth de la Trinité, Artège, 2020.
  • Roberto Fornara, Habiter le secret de ta face. Élisabeth de la Trinité.Éd. du Carmel, 2022.

Thèses, mémoires, articles

Sainte Élisabeth de la Trinité dans l'art

Musique

Pluseurs textes d'Elisabeth de la Trinité ont été mis en musique, dont, notamment, sa prière à la Trinité, « O mon Dieu, Trinité que j'adore » dont voici le texte :

O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire Sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.

Pacifiez mon âme , faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos . Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante , toute livrée à votre Action créatrice.
O mon Christ aimé crucifié par amour, je voudrais être une épouse pour votre Cœur, je voudrais vous couvrir de gloire, je voudrais vous aimer... jusqu’à en mourir ! Mais je sens mon impuissance et je vous demande de me « revêtir de vous même », d’identifier mon âme à tous les mouvements de votre âme, de me submerger, de m’envahir, de vous substituer à moi, afin que ma vie ne soit qu’un rayonnement de votre Vie. Venez en moi comme Adorateur, comme Réparateur et comme Sauveur.

O Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à vous écouter, je veux me faire tout enseignable, afin d’apprendre tout de vous. Puis, à travers toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et demeurer sous votre grande lumière ; ô mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse plus sortir de votre rayonnement.
O Feu consumant, Esprit d’amour, « survenez en moi » afin qu’il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe : que je Lui sois une humanité de surcroît en laquelle Il renouvelle tout son Mystère.

Et vous, ô Père, penchez-vous vers votre pauvre petite créature, « couvrez-la de votre ombre », ne voyez en elle que le « Bien-Aimé en lequel vous avez mis toutes vos complaisances ».

O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude, Solitude infinie, Immensité où je me perds, je me livre à vous comme une proie. Ensevelissez-vous en moi pour que je m’ensevelisse en vous, en attendant d’aller contempler en votre lumière l’abîme de vos grandeurs

Elisabeth de la Trinité

 

Note sur le sanctoral de Ressources Liturgiques

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 10

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La liturgie, sommet et source de la vie de l'Église.

    SC 10. Toutefois, la liturgie est le sommet auquel tend l'action de l'Église, et en même temps la source d'où découle toute sa vertu. Car les labeurs apostoliques visent à ce que tous, devenus enfants de Dieu par la foi et le baptême, se rassemblent, louent Dieu au milieu de l'Église, participent au sacrifice et mangent la Cène du Seigneur.
    En revanche, la liturgie elle-même pousse les fidèles rassasiés des mystères de la Pâque à n'avoir plus « qu'un seul cœur dans la piété » ; elle prie pour « qu'ils gardent dans leur vie ce qu'ils ont gardé par la foi » ; et le renouvellement dans l'Eucharistie de l'alliance du Seigneur avec les hommes attire et enflamme les fidèles à la charité pressante du Christ. [...]