6 octobre : Saint Bruno (c.1030-1101) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Se connecter à l'espace privé
Menu

6 octobre : Saint Bruno (c.1030-1101)

Bruno le Chartreux, appelé aussi Bruno de Cologne ou Bruno de Reims, né à Cologne vers 1030, mort le 6 octobre 1101 à l'ermitage de la Torre, aujourd'hui chartreuse de Serra San Bruno en Calabre, est un saint catholique fondateur de l'ordre des Chartreux. Son culte dans l'Église universelle est autorisé le 19 juillet 1514 lorsque le pape Léon X accorde oralement sa béatification, tandis que le pape Grégoire XV introduit la fête de saint Bruno au Missel romain le 17 février 1623.

Les sources concernant la vie de Bruno sont rares et lacunaires. Cette carence a donné lieu à une abondante littérature hagiographique sans valeur critique. Sa légende, représentée en vingt-deux tableaux par Le Sueur, ornait le cloître des Chartreux de Paris ; ils se trouvent désormais au musée du Louvre.

Au milieu du XXe siècle, les travaux de première main du chartreux Dom Maurice Laporte, ainsi que ceux de Bernard Bligny, ont ouvert la voie à une nouvelle hagiographie, plus dépouillée et plus soucieuse d'exactitude historique.

Hormis quelques chartes et lettres, ainsi que le rouleau des titres funèbres (connus à partir d'une copie arrangée du XVIe siècle, ils sont 178 dans l'édition donnée par la Patrologie latine), un des deux plus anciens documents historiographiques conservés au sujet de Bruno de Reims est une courte notice de 121 mots, contenue dans un catalogue des premiers prieurs de la Grande-Chartreuse, connu sous le nom de Chronique Magister écrit par Guigues Ier, cinquième prieur du lieu :

« Maître Bruno, de nationalité allemande, naquit de parents nobles, dans l'illustre ville de Cologne. Très érudit dans les lettres aussi bien séculières que divines, il fut chanoine de l'Église de Reims dont l'importance ne le cède à nulle autre parmi les églises de Gaule ; puis il y fut maître de l'enseignement. Ayant quitté le monde, il fonda l'ermitage de Chartreuse et le gouverna pendant six ans. Sur l'ordre du pape Urbain II, dont il avait été jadis le précepteur, il se rendit à la curie romaine, pour aider le Pontife de son soutien et de ses conseils dans les affaires ecclésiastiques. Mais il ne pouvait supporter les tumultes et le genre de vie de la curie ; brûlant de l'amour de la solitude naguère abandonnée et du repos contemplatif, il quitta la curie, après avoir même refusé l'archevêché de Reggio auquel il avait été élu par la volonté du pape. Il se retira dans un désert de Calabre dont le nom est La Tour. Puis là, après avoir réuni de nombreux laïcs et clercs, il s'appliqua tant qu'il vécut à la vocation de la vie solitaire. Il y mourut et y fut enseveli, onze années environ après son départ de Chartreuse. »

Il faut également citer l'autobiographie de Guibert de Nogent († 1124), indépendante de la chronique Magister et beaucoup plus détaillée qu'elle, qui décrit longuement la vocation de Bruno de Reims et la vie des premiers chartreux.

Sites

Vidéos

Livres

  • André Ravier, Saint Bruno le chartreux, Lethielleux, 2003
  • Marcellin-M Gorse, Saint Bruno, fondateur de l'ordre des Chartreux, son action, son oeuvre, Hazchette BNF, 2019.
  • Guillaume d'Alençon Saint Bruno : la solitude transfigurée, Life Éditions, 2021

Articles

Saint Bruno dans l'art

Note sur le sanctoral de Ressources Liturgiques

  • Sacrosanctum Concilium 116

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Chant grégorien et polyphonie.

    SC 116. L'Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine ; c'est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d'ailleurs, doit occuper la première place.        
    Les autres genres de musique sacrée, mais surtout la polyphonie, ne sont nullement exclus de la célébration des offices divins, pourvu qu'ils s'accordent avec l'esprit de l'action liturgique, conformément à l'article 30.