27 août : Sainte Monique d'Hippone — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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27 août : Sainte Monique d'Hippone

Monique, connue sous l'appellation de sainte Monique, née vers 332 à Thagaste dans l'Empire romain (aujourd'hui Souk Ahras en Algérie) et décédée en 387 à Ostie (aujourd'hui en Italie), est une chrétienne d'origine berbère. Son fils, Augustin, un des plus grands théologiens chrétiens, lui a rendu un vibrant hommage, particulièrement dans ses Confessions, ouvrage qui reste la principale source d'information biographique à son sujet. Reconnue sainte par l'Église catholique et l'Église orthodoxe, elle est fêtée le 27 août, veille de la fête de son fils.

Monique est née en 331 ou 332, (en actuelle Algérie), à Thagaste, petite ville située sur l'une des routes qui reliait Hippone à Carthage, dans la province romaine d'Afrique anciennement en Numidie. La future mère d'Augustin présente donc une double identité culturelle : berbère et romaine, ou plutôt romanisée. D'ailleurs, le nom de Monica est une adaptation latine de Monnica, l'un des nombreux noms libyques formés sur la racine Monn-.

Il constitue le diminutif de Monna, nom indigène bien attesté, qui provient d'une divinité locale « dont le culte est mentionné sur une inscription de Thignica ». C'est en effet dans un monde encore majoritairement païen où le christianisme n'est toléré que depuis l'édit de Milan publié par l'empereur Constantin en 313, que Monique a vu le jour vers 331, au sein d'une famille de vieille tradition chrétienne.

Dès son enfance, elle fut confiée aux soins d'une servante âgée, dont la piété et la moralité étaient éprouvées. Aux côtés de celle-ci, elle apprit à ne pas « admettre comme agréable ce qui n'était pas honnête », et à se déshabituer de prendre un peu de vin à l'insu des responsables de son éducation.

Plus tard, Monique ira à l'école, et quand elle dirigera la maisonnée, on y parlera non la langue punique, mais le latin. Elle n'aura cependant rien d'une intellectuelle et demeurera attachée à certaines pratiques traditionnelles que les chrétiens cultivés de l'époque considéraient déjà comme primitives.

On sait que Monique avait vingt-trois ans, quand elle donna naissance à Augustin, son premier né, et qu'elle était dans « la plénitude de la nubilité » (selon le livre IX des Confessions) quand elle épousa un décurion municipal nommé Patricius de vingt ans son ainé. C'était un homme à la mentalité païenne qui se montrait enclin à la colère et au libertinage. Monique endura vertueusement les travers de ce mari volage, supportant les soupçons de sa belle-mère et les ragots des domestiques. Même s'il critiquait les chrétiens et leurs pratiques, elle restait calme et patiente. L'exemple quotidien de sa douceur et de sa gentillesse finit par porter ses fruits, et un an avant sa mort, qui survint alors qu'Augustin avait dix-sept ans, Patricius accepta la foi de sa femme en recevant le baptême quelque temps avant de mourir.

Sites

Vidéos

Livres

  • Anne Bernet. Monique : mère de Saint Augustin. Artège. 2019.
  • Louis-Emile Bougaud. Histoire de Sainte Monique. Sainte-Jeanne-D'arc. 2023.

Articles

Iconographie

 

 

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 22

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Le gouvernement de la liturgie.

    SC 22.

    § 1. Le gouvernement de la liturgie dépend uniquement de l'autorité de l'Église : il appartient au Siège apostolique et, dans les règles du droit, à l'évêque.        
    §2. En vertu du pouvoir donné par le droit, le gouvernement en matière liturgique, appartient aussi, dans des limites fixées, aux diverses assemblées d'évêques légitimement constituées, compétentes sur un territoire donné.       
    §3. C'est pourquoi absolument personne d'autre, même prêtre, ne peut, de son propre chef, ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la liturgie.