26 juillet : Sainte Anne, mère de Marie. — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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26 juillet : Sainte Anne, mère de Marie.

Anne (en hébreu חַנָּה Ḥannah, « grâce » ; en grec, Αννα, Anna) est considérée dans plusieurs écrits apocryphes à partir du IIe siècle comme la mère de Marie et donc comme la grand-mère de Jésus de Nazareth. Elle est vénérée en tant que telle dans la tradition chrétienne ainsi que dans la tradition musulmane (sous le nom de Hannah ;حنّة).

Elle n’est pas mentionnée dans les quatre Évangiles canoniques. La dévotion à sainte Anne, longtemps limitée à quelques sanctuaires, s'est répandue dans le monde chrétien à partir du Moyen Âge. Dans le catholicisme, les débats théologiques ont abouti au dogme de l'Immaculée Conception en 1854, associant plus étroitement le culte de sainte Anne à celui de la Vierge.

Cette dévotion a donné lieu à de nombreuses représentations dans l'iconographie chrétienne.

Les apocryphes qui mentionnent la figure d'Anne effectuent de nombreux parallèles avec des passages de l'Ancien Testament pour appuyer leurs démonstrations. Ainsi, le personnage d'Anne fait souvent référence à son homonyme Anne, mère de Samuel, prophète et dernier juge d'Israël (hébreu : חַנָּה hannah "faveur", "grâce"). Il en est de même dans la tradition musulmane.

Les évangiles apocryphes la dépeignent comme une femme pieuse longtemps stérile. Une scène de sa vie légendaire est sa rencontre miraculeuse avec son mari Joachim à la Porte dorée de Jérusalem, après l'annonce de la prochaine naissance de leur enfant. L'Église de l'Orient accepte ces récits, dans une version présentée comme une traduction par Jérôme de Stridon, qui leur ôte les traits les plus merveilleux. Beaucoup de saints orientaux ont prêché sur sainte Anne, tels Jean Damascène, Épiphane de Salamine ou Sophrone de Jérusalem.

Des récits concernant la mère de la Vierge Marie, et donc la grand-mère maternelle de Jésus-Christ, apparaissent pour la première fois dans le protévangile de Jacques, apocryphe de la deuxième moitié du IIe siècle, et, partiellement tiré de lui, dans le Pseudo-Matthieu plus tardif. Ces apocryphes et des traditions de la Sainte Parenté collectées dans la Patrologia Graeca racontent l'histoire familiale de Anne.

Sites

Vidéos

Livres

  • Francine Bay. Sainte Anne, mère de la Vierge Marie. Téqui. 2009.
  • Anne Brassié. Sainte Anne : de Jérusalem à Auray. Artège 2015.
  • Sainte Anne : mère de la Vierge Marie, aïeule de Jésus, protectrice des familles chrétiennes, patronne de la Bretagne. Téqui. 2017.

Articles

Iconographie

Musique

  • Jean Mouton, de son vrai nom Jean de Hollingue (c1459-1522) Celeste beneficium. Alamire. David Skinner.

Celeste beneficium introivit in Annam,
per quam nobis nata est Maria virgo.
O beata Deo grata,
Mater matris nati patris.
Anna nos cum filia,
Christo reconcilia.

Un privilège céleste est entré en Anne,
par qui la Vierge Marie nous est née.
Ô bienheureuse favorisée par Dieu,
Mère de la Mère de Celui qui est né du Père.
Ô Anne, avec ta fille,
Réconcilie-nous avec le Christ.

Ave mater matris Dei
Per quam salvi fiunt rei
Ave prole fecundata
Anna Deo dedicata
Pro fideli plebe tota
Apud Christum sis devota.
Alleluja.

Je vous salue, mère de la Mère de Dieu,
Par qui les pécheurs sont mis en sécurité ;
Salut, féconde avec l'enfant,
Ô Anne, dédiée à Dieu,
Intercédez pour tous les fidèles
Devant le Christ. Alléluia.

Note sur le sanctoral de Ressources Liturgiques
 

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 34

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Harmonie des rites.

    SC 34. Les rites manifesteront une noble simplicité, seront transparents du fait de leur brièveté et éviteront les répétitions inutiles ; ils seront adaptés à la capacité des fidèles, et, en général, il n'y aura pas besoin de nombreuses explications pour les comprendre.