24 août : Saint Barthélémy apôtre (Ier siècle) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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24 août : Saint Barthélémy apôtre (Ier siècle)

Barthélemy ou Bartholomée, bar-Tolmay en araméen, « fils du sillon » selon certaines étymologies et le « fils de la jarre » selon certaines autres qui renvoient à la jarre où étaient conservées les rouleaux de la Torah. Il est un Juif de Galilée et un des douze apôtres de Jésus de Nazareth. Son nom figure dans les listes d'apôtres des trois évangiles synoptiques (en Mt 10:2-3; Mc 3:16-19 et Lc 6:13-16) et du livre des Actes des Apôtres (en Ac 1:13).

Apôtre et martyr

 

La tradition chrétienne antique l'identifie au disciple Nathanaël mentionné dans l'évangile selon Jean, ainsi que dans d'autres sources chrétiennes. Cependant, cette identification, qui est de moins en moins reprise à partir du VIe siècle, est débattue par une partie de l'exégèse contemporaine.

On trouve le préfixe bar signifiant « fils » en araméen, dans les Évangiles synoptiques, comme dans Bartimée, fils de Timée ou dans bar Tolmay, un des apôtres d'après les Églises orientales. Dans la tradition chrétienne il est identifié à l'apôtre Nathanaël. Dans les sources en syriaque, il est tantôt appelé Barthélemy, Nathanaël, bar Tolmay ou Nathanaël Barthélemy.

Il aurait évangélisé l’Arabie, la Perse et peut-être l'Ouest de l'Inde en collaboration avec l'apôtre Thomas. Trois traditions anciennes indépendantes, la tradition alexandrine (avec Eusèbe de Césarée et saint Jérôme), les martyrologes anciens, et la « Passion » de saint Barthélemy associent l'apostolat de l'apôtre Barthélemy avec l'Inde (India felix). Il est aussi qualifié d'« apôtre des Araméens. »

Selon Eusèbe de Césarée, lorsque Pantène d'Alexandrie se rendit en Inde, « il trouva précédant sa venue, l'Évangile selon Matthieu, chez certains qui là-bas reconnaissaient le Christ (probablement les chrétiens de saint Thomas), auxquels Barthélemy avait prêché et avait laissé l'écrit de Matthieu en caractères hébreux ». Jérôme de Stridon reprend la même information en précisant que Pantène revint à Alexandrie avec un exemplaire de ce livre. Il pourrait s'agir de l'écrit de Matthieu « en langue hébraïque » qui semble n'avoir contenu que des paroles de Jésus et dont parle Papias d'Hiérapolis.

D'après la tradition chrétienne, il est à l'origine, avec Thomas et Jude Thaddée, de la prédication de la Grande Arménie. Barthélemy reçut Albanopolis (en) comme région à évangéliser, située au sud de la chaîne du Caucase. Selon la Légende dorée, il aurait été écorché vif, crucifié et décapité.

Toutes ces traditions sont reprises par l'Église apostolique arménienne qui en fait le « premier illuminateur du pays »

Sites

 

Vidéos

Livres

  • Mauricette Vial-Andru. Saint Barthélémy : l'apôtre des Arméniens. Saint-Jude. 2019.

Iconographie

Musique

Sanctus Bartholomaeus,
qui princeps exstitit soli,
natus alto genere,
manet adhuc princeps poli,
tectus agni velere
. [ vellere ? ]
Hic nam Indos convertebat
verbo salutifero,
daemonesque confundebat
facto nimis aspero.


Saint Barthélemy,
qui est apparu comme un prince sur terre,
étant né d'un rang élevé,
reste toujours un prince au ciel,
recouvert de la toison de l'agneau.
Car il a converti le peuple indien
avec les mots du salut,
et a ruiné les démons
avec des actes très graves.


 

 

  • Sacrosanctum Concilium 115

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La formation musicale.

    SC 115. On accordera une grande importance à l'enseignement et à la pratique de la musique dans les séminaires, les noviciats de religieux des deux sexes et leurs maisons d'études, et aussi dans les autres institutions et écoles catholiques ; pour assurer cette éducation, les maîtres chargés d'enseigner la musique sacrée, seront formés avec soin.     
    On recommande en outre d'ériger, là où c'est opportun, des instituts supérieurs de musique sacrée.     
    Aux musiciens et chanteurs, surtout aux enfants, on donnera aussi une authentique formation liturgique.