23 septembre : Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968)
Il fut connu pour être le premier prêtre et l'un des rares hommes à qui la tradition attribue des stigmates, bien que l'origine miraculeuse de ces plaies soit sujette à polémique. Il a été canonisé par l'Église catholique le 16 juin 2002 sous le nom de saint Pio de Pietrelcina.
Né de Grazio « Orazio » Maria Forgione (1860–1946), agriculteur et de Maria Giuseppa « Peppa » Di Nunzio Forgione (1859–1929)1, Francesco Forgione est baptisé le lendemain à l'église Santa Maria degli Angeli (Sainte-Marie-des-Anges) de Pietrelcina près de Bénévent. Sa mère, fervente catholique, lui donne le nom de Francesco en hommage à François d'Assise. Il a un frère aîné, Michele (1882), et trois sœurs, Felicita (1889), Pellegrina (1892) et Grazia (1894). Il mène une jeunesse pieuse, durant laquelle il aurait eu des visions mystiques ; dès cinq ans, Jésus-Christ lui serait ainsi apparu. Enfant, il ne veut pas jouer avec les enfants de son âge, car selon lui ils blasphémaient. À quinze ans, il connaît ses premières extases spirituelles.
Trop maladif pour être cultivateur comme son père, sa mère voit en lui un futur prêtre. Francesco rejoint l'Ordre des Frères mineurs capucins le 22 janvier 1903 à Morcone. En raison de sa santé fragile, il retourne dans sa famille, puis est envoyé dans divers couvents. Le novice capucin prononce ses voeux solennels le 27 janvier 1909. Au mois de décembre 1908, il reçoit la tonsure, les ordres mineurs et le sous-diaconat dans la cathédrale de Bénévent. Le 18 juillet 1909, il est ordonné diacre dans le couvent de Morcone et prend alors le nom de frère Pio, en hommage au pape Pie V.
Il est ordonné prêtre à la cathédrale de Bénévent le 10 août 1910 et nommé à Santa Maria degli Angeli de Pietrelcina. Dès 1911, il signale à son confesseur l'apparition depuis un an de signes rouges et de douleurs vives aux mains et aux pieds. Il est à partir du 4 septembre 1916 au couvent de San Giovanni Rotondo. Le Padre Pio se réveillait à l'aube pour lire le bréviaire. Cinq stigmates visibles, qui ont fait l'objet de plusieurs rapports médicaux, lui sont apparus le 20 septembre 1918.
Pendant la Première Guerre mondiale, il sert comme infirmier à la compagnie militaire de l'hôpital Sainte-Trinité de Naples (1915–1917). Souffrant d'une bronchite alvéolaire chronique, les médecins lui diagnostiquent une tuberculose et, par peur qu'il contamine sa compagnie, le réforment en août 1917.
Sites
- Lire la suite.
- La fiche du Padre Pio dans le Calendrier des saints de la CEF.
- Le Padre Pio sur le site de l'Église Catholique de France.
- Le Padre Pio sur le site Aléteia.
- Le Padre Pio sur le site Hozana.
Vidéos
François Brunatto - Petit-fils spirituel de Padre Pio. KTO. (26'50).
Visite du Pape Benoît XVI au sanctuaire de Sainte Marie de la Grâce. KTO. (33'52).
Articles
- Romuald Hamon, La stigmatisation du Padre Pio : un usage du corps éclairant la pathomimie, Pratiques et usages du corps dans notre modernité (2009), pages 85 à 96.
- Romuald Hamon, Le Padre Pio, une mélancolie magnifiée par la religion catholique, Cliniques méditerranéennes 2014/1 (n° 89), pages 257 à 270.
- Virgile Cirefice, Padre Pio : un Christ au XXe siècle, Notice bibliographique de Sergio Luzzatto, Padre Pio. Miracles et politique à l’âge laïc, traduit de l’italien par Pierre-Emmanuel Dauzat, Paris, Gallimard, NRF Essais, 2013, 528 pp.
Livres
- Jean-François de Louvencourt, Saint Pio de Petrelcina : une vie de prière et d'écoute, Éditions bénédictines, 2008.
- Pio da Pietrelcina, Le témoin, Textes choisis, traduits et présentés par Joachim Bouflet, Points, 2009.
- Guiseppe Tomaselli, Histoire du Padre Pio, Téqui, 2011.
-
Yohann Picquart, Padre Pio, un miracle permanent, Saint-Léger éditions, novembre 2021.
Saint Padre Pio dans l'art
Note sur le sanctoral de Ressources Liturgiques