22 juillet : Sainte Marie-Madeleine (Ier siècle) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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22 juillet : Sainte Marie-Madeleine (Ier siècle)

Marie Madeleine, ou Marie de Magdala, appelée aussi Marie la Magdaléenne (Μαρία ἡ Μαγδαληνή) dans les Évangiles, est une disciple de Jésus de Nazareth qui le suit jusqu'à ses derniers jours. Cette importante figure du christianisme est mentionnée au moins douze fois dans les quatre Évangiles canoniques, plus que la plupart des apôtres. Son surnom de « Magdaléenne » peut signifier qu’elle est originaire de Magdala, une ville de pêcheurs sur la rive occidentale du lac de Tibériade.

L'apôtre des apôtres
 

Le chapitre 8 de l’Évangile selon Luc la cite comme l’une des femmes qui ont soutenu le ministère de Jésus « à partir de leurs ressources », ce qui sous-entend qu’elle était riche. Le même passage l'identifie comme la femme dont sept démons ont été chassés. Les quatre Évangiles la désignent, seule ou au sein d’un groupe de femmes qui inclut la mère de Jésus, comme la première à témoigner du tombeau vide et de la Résurrection de Jésus, en particulier l'Évangile selon Jean, écrit au plus tôt vers 90, et la fin probablement ajoutée au IVe siècle à l'Évangile selon Marc, qui en font la femme chargée d'annoncer la Résurrection aux apôtres. Pour ces raisons, Marie Madeleine est connue comme l'« apôtre des apôtres » par plusieurs Pères de l'Église.

L'Église de Rome considère, à partir du pape Grégoire Ier, au VIe siècle, que Marie de Magdala ne fait qu'une avec Marie de Béthanie (Luc 10:39) ainsi qu'avec la pécheresse anonyme qui oint le Christ de parfum (Luc 7,36-50), ce qui propage l'idée que Marie Madeleine était une prostituée repentante. Des légendes médiévales émergent ensuite, développant le mythe de sa beauté et de son prétendu voyage dans le sud de la Gaule. L'assimilation de Marie Madeleine à une pécheresse fait encore débat dans les années précédant la Réforme protestante. Puis la Contre-Réforme catholique la définit comme symbole de la pénitence.

Cette position est abandonnée en 1965 par l'Église catholique après Vatican II. En 1969, le pape Paul VI supprime l’identification de Marie Madeleine avec Marie de Béthanie et la « pécheresse », sainte Marie Madeleine étant célébrée, comme dans l’Église orthodoxe, le 22 juillet, tandis que Marie de Béthanie l'est avec sa sœur Marthe le 29 juillet. En 2016, le pape François demande que Marie Madeleine soit appelée « l’apôtre des apôtres ».

L'Église orthodoxe, depuis Jean Chrysostome, fait la distinction entre ces personnages, de même que les Églises protestantes.

Sites

Vidéos

Livres

  • Henri-Dominique Lacordaire. Marie-Madeleine. Lacour-Ollé. 2008.
  • Michele Koné. Maryam de Magdala. Anne Sigier. 2009.
  • Jean-Yves Leloup. Marie-Madeleine à la Sainte-Baume : femme sauvage, femme angélique. Le Relié. 2012.
  • Olivier BRunet. La femme qui a tout compris - Marie Madeleine en Provence : Un dimanche matin à la Sainte-Baume. Le Jour du Seigneur Édition. 21012.
  • Marie-Antoine. Sainte Marie-Madeleine. Éditions du Pech. 2015.
  • Marie Madeleine : anthologie de textes. Vol. 1. J. Millon. 2016.
  • Marie-Antoine. Prier avec sainte Marie-Madeleine : neuvaine du père Marie-Antoine de Lavaur. Éditions du Pech. 2017.
  • Jean-François Froger , Jean-Michel Sanchez. Sainte Marie-Madeleine : apôtre des apôtres. Grégorienne. 2017.
  • Marie Madeleine : anthologie de textes. Vol. 3. Vie de sainte Marie Madeleine et de sainte Marthe sa soeur. Madeleine, son moine et son abbé. J. Millon. 2019.
  • Louis Le Boucher d'Hérouville. Marie-Madeleine, femme pascale : de la louange prophétique aux noces du Messie : réflexions exégétiques sur une sainte femme de l'Évangile selon Matthieu, à la lumière de l'Ancien Testament. Domuni Press. 2021.

Articles

Iconographie

Musique

Maria Magdalena quae fuerat in civitate peccatrix
amando veritatem,
Lavit lachrymis maculas criminis
et vox veritatis impletur
qua dicitur, dimissa sunt ei peccata multa
quoniam dilexit multum.


Marie-Madeleine, qui avait été en état de péché,
en aimant la vérité.
Elle lave les taches de son crime avec des larmes
et la voix de la vérité s'exauce
dans lequel il est dit que de nombreux péchés lui furent pardonnés
parce qu'elle aimait beaucoup.
 

Note sur le sanctoral de Ressources Liturgiques

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 109

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Le Carême.

    SC 109. Le double caractère du temps du Carême, à savoir que, surtout par la commémoration ou la préparation du baptême et par la pénitence, il invite plus instamment les fidèles à écouter la parole de Dieu et à vaquer à la prière, et les dispose ainsi à célébrer le mystère pascal, ce double caractère, aussi bien dans la liturgie que dans la catéchèse liturgique, sera mis plus pleinement en lumière. Par suite : [...]