2 mai : Saint Athanase d'Alexandrie (c.297-343) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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2 mai : Saint Athanase d'Alexandrie (c.297-343)

Athanase d'Alexandrie (en grec ancien : Ἀθανάσιος), né vers 296/298 et mort le 2 mai 373, dit le Grand, est évêque (patriarche) d'Alexandrie du 8 juin 328 à sa mort : il disparaît après quarante-cinq ans d’épiscopat et cinq exils. Sa personne est au cœur des controverses entre Orient et Occident. Né sous la dernière persécution, Athanase vit le moment historique du passage d’un christianisme minoritaire à un christianisme de masse dans cette partie de l’Orient.

Docteur de l'Église
Moine et évêque


Saint Athanase est une figure majeure du christianisme antique : l'Église copte orthodoxe l'appelle l'« Apostolique », le « Phare de l'Orient » et la « Colonne de la foi ».

Les autres Églises orthodoxes le fêtent le 18 janvier et le comptent parmi les quatre grands docteurs de l'Église. L'Église catholique (qui le fête le 2 mai) le compte parmi ses trente-six docteurs et un des Pères de l'Église.

Athanase naît à Damanhour, près d'Alexandrie, en Égypte, en 298. Il est issu d'une famille païenne et est attiré par le christianisme en raison des bonnes manières qu’avaient les chrétiens qu’il côtoyait3. Il est baptisé par l'évêque Alexandre qui l’ordonne diacre et le prend comme disciple.

Il reçoit une instruction profane très solide, notamment littéraire et philosophique, dans les écoles de la métropole, comme il ressort évidemment de l'ensemble de son œuvre. Sa culture est d'ailleurs purement grecque, sans qu'on n’y perçoive jamais d'héritage égyptien. Il entre très jeune dans le clergé chrétien d'Alexandrie, et il y est lecteur pendant six ans.

Il s'impose très vite par ses qualités comme secrétaire et homme de confiance de l'évêque Alexandre : il est le probable rédacteur du mémorandum envoyé en 322 par Alexandre à ses collègues évêques pour expliquer et justifier le synode d'Alexandrie de 321 qui a déposé le prêtre Arius et les membres de sa faction ; c'est un de ses premiers textes connus. Il participe en qualité de diacre et secrétaire de l'évêque Alexandre au premier concile de Nicée (fin mai - 25 juillet 325). Alexandre le désigne comme son successeur avant de mourir (17 avril 328). Athanase est intronisé évêque d'Alexandrie le 8 juin suivant, âgé de seulement trente ans.

Sites

Vidéos

Livres

  • Jean-Marie Leroux. Athanase d'Alexandrie. Ed.de l'Atelier. 1994.
  • Charles Kannengiesser. Le Verbe de Dieu selon Athanase d'Alexandrie. Desclée. 1999.
  • Eugen Maftei. L'incarnation du Verbe : approche ontologique ou économie salvifique ? : éléments pour un débat sotériologique chez Athanase d'Alexandrie. Cerf. 2015.
  • Rudolf Graber. Athanase et l'Église de notre temps. Dominique Martin Morin 2023.

Articles

Iconographie

Musique

Pater a nullo est factus nec creatus nec genitus
Filius a Patre solo est non factus nec creatus sed genitus
Spiritus a Patre et Filio non factus nec creatus nec genitus sed procedens
Unus ergo Pater non tres Patres
unus Filius unus Spiritus Sanctus,
non tres Spiriti Sancti
et in hac Trinitate nihil prius aut posterius
nihil magis aut minus
sed totae tres Personae coaeternae sibi sunt
et coaequales.
sicut iam supra dictum est
et unitas in Trinitate veneranda sit
qui vult ergo salvus esse
ita de Trinitate sentiat.


Le Père n'est fait de personne, ni créé ni engendré.
Le Fils est du Père seul ; ni fait ni créé, mais engendré.
Le Saint-Esprit est du Père et du Fils ; ni fait, ni créé, ni engendré, mais procédant.
Il y a donc un Père, pas trois Pères ;
un Fils, pas trois Fils ; un Saint-Esprit,
pas trois Saint-Esprits.
Et dans cette Trinité, personne n'est avant ou après l'autre ;
aucun n'est supérieur ou inférieur à un autre.
Mais les trois personnes entières sont coéternelles
et coégales.
De sorte qu'en toutes choses,
comme avant l'aide,
l'Unité dans la Trinité
et la Trinité dans l'Unité doivent être adorées.
Celui qui sera sauvé doit donc penser à la Trinité.

 

 

  • Sacrosanctum Concilium 123

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    Les styles artistiques.

    SC 123.L'Église n'a jamais considéré aucun style particulier comme lui appartenant en propre, mais, selon le caractère et les conditions des peuples, et selon les nécessités des divers rites, elle a admis les genres de chaque époque, produisant au cours des siècles un trésor artistique qu'il faut conserver avec tout le soin possible. Que l'art de notre époque ait, lui aussi, dans l'Église, liberté de s'exercer, pourvu qu'il serve les édifices et les rites sacrés avec le respect et l'honneur qui leur sont dus ; [...]