18 mars : Saint Cyrille de Jérusalem (c.315-387) — Ressources liturgiques - Association Sacrosanctum Concilium

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18 mars : Saint Cyrille de Jérusalem (c.315-387)

Cyrille de Jérusalem (v. 315 - 387) est un évêque de Jérusalem de 350 à 386 et un des Pères de l'Église. Il est révéré comme saint tant par l’ Église orthodoxe que par l’Église catholique romaine, et fêté le 18 mars. En 1883, il est proclamé Docteur de l’Église par le pape Léon XIII.

Père et docteur de l'Église


Parler de Cyrille de Jérusalem, comme de tout Père de l’Église, requiert de remonter à l’époque des premiers chrétiens et surtout des persécutions. Ces dernières, intermittentes et jusqu'ici locales, se font plus générales dès 250 avec les persécutions de l'empereur Dèce, où le pouvoir prend lui-même l'initiative de poursuites généralisées et de recherches systématiques. Malgré tout en ce IIIe siècle, et grâce à la pause des persécutions durant la période dite de petite paix de l'Église, l’Église progresse dans toutes les provinces de l’Empire romain.

Très conservateur dans le domaine culturel et religieux, Dioclétien, quant à lui, s’en prend à toutes les religions ou doctrines qui pourraient porter atteinte aux antiques croyances de Rome, et donc particulièrement aux chrétiens : par quatre édits successifs (303-304), il interdit les assemblées chrétiennes, prévoit la destruction des églises et des livres saints, prive les chrétiens de leurs droits civiques et impose à tous l’obligation de sacrifier aux dieux païens. Jusqu’en 311, l’application de ces édits se fait de façon particulièrement violente, surtout en Orient.

Dès l’abdication de Dioclétien, en 305, alternent persécutions et tolérance, car le christianisme devient l’enjeu des luttes pour le pouvoir que se livrent les maîtres d’un empire divisé. Pour se ménager les chrétiens de plus en plus nombreux, les deux augustes Constantin (Occident) et Licinius (Orient) accordent la liberté religieuse dans l'empire : c'est ce qu’on appelle l’édit de Milan (13 juin 313). Le christianisme tend donc à devenir religion d’État.

Parler de Cyrille de Jérusalem, comme de tout Père de l’Église, requiert de remonter à l’époque des premiers chrétiens et surtout des persécutions. Ces dernières, intermittentes et jusqu'ici locales, se font plus générales dès 250 avec les persécutions de l'empereur Dèce, où le pouvoir prend lui-même l'initiative de poursuites généralisées et de recherches systématiques. Malgré tout en ce IIIe siècle, et grâce à la pause des persécutions durant la période dite de petite paix de l'Église, l’Église progresse dans toutes les provinces de l’Empire romain.

Très conservateur dans le domaine culturel et religieux, Dioclétien, quant à lui, s’en prend à toutes les religions ou doctrines qui pourraient porter atteinte aux antiques croyances de Rome, et donc particulièrement aux chrétiens : par quatre édits successifs (303-304), il interdit les assemblées chrétiennes, prévoit la destruction des églises et des livres saints, prive les chrétiens de leurs droits civiques et impose à tous l’obligation de sacrifier aux dieux païens. Jusqu’en 311, l’application de ces édits se fait de façon particulièrement violente, surtout en Orient.

Dès l’abdication de Dioclétien, en 305, alternent persécutions et tolérance, car le christianisme devient l’enjeu des luttes pour le pouvoir que se livrent les maîtres d’un empire divisé. Pour se ménager les chrétiens de plus en plus nombreux, les deux augustes Constantin (Occident) et Licinius (Orient) accordent la liberté religieuse dans l'empire : c'est ce qu’on appelle l’édit de Milan (13 juin 313). Le christianisme tend donc à devenir religion d’État.

Sites

Vidéos

Livres

  • Michel Corbin. Les catéchèses baptismales de saint Cyrille de Jérusalem. Lessius. 2011.
  • Parole et prière 141. Prier un mois avec saint Cyrille de Jérusalem. Artège. 2022.

Articles

Iconographie

 

  • Sacrosanctum Concilium 130

    Extrait de la Constitution Sacrosanctum Concilium

    La formation artistique des clercs.

    SC 130. Les clercs, pendant le cours de leurs études philosophiques et théologiques, seront instruits aussi de l'histoire et de l'évolution de l'art sacré, ainsi que des saints principes sur lesquels doivent se fonder les œuvres d'art sacré, afin qu'ils apprécient et conservent les monuments vénérables de l'Église, et qu'ils soient capables de donner des conseils appropriés aux artistes dans la réalisation de leurs œuvres.