18 mars : Saint Cyrille de Jérusalem (c.315-387)
Père et docteur de l'Église
Parler de Cyrille de Jérusalem, comme de tout Père de l’Église, requiert de remonter à l’époque des premiers chrétiens et surtout des persécutions. Ces dernières, intermittentes et jusqu'ici locales, se font plus générales dès 250 avec les persécutions de l'empereur Dèce, où le pouvoir prend lui-même l'initiative de poursuites généralisées et de recherches systématiques. Malgré tout en ce IIIe siècle, et grâce à la pause des persécutions durant la période dite de petite paix de l'Église, l’Église progresse dans toutes les provinces de l’Empire romain.
Très conservateur dans le domaine culturel et religieux, Dioclétien, quant à lui, s’en prend à toutes les religions ou doctrines qui pourraient porter atteinte aux antiques croyances de Rome, et donc particulièrement aux chrétiens : par quatre édits successifs (303-304), il interdit les assemblées chrétiennes, prévoit la destruction des églises et des livres saints, prive les chrétiens de leurs droits civiques et impose à tous l’obligation de sacrifier aux dieux païens. Jusqu’en 311, l’application de ces édits se fait de façon particulièrement violente, surtout en Orient.
Dès l’abdication de Dioclétien, en 305, alternent persécutions et tolérance, car le christianisme devient l’enjeu des luttes pour le pouvoir que se livrent les maîtres d’un empire divisé. Pour se ménager les chrétiens de plus en plus nombreux, les deux augustes Constantin (Occident) et Licinius (Orient) accordent la liberté religieuse dans l'empire : c'est ce qu’on appelle l’édit de Milan (13 juin 313). Le christianisme tend donc à devenir religion d’État.
Parler de Cyrille de Jérusalem, comme de tout Père de l’Église, requiert de remonter à l’époque des premiers chrétiens et surtout des persécutions. Ces dernières, intermittentes et jusqu'ici locales, se font plus générales dès 250 avec les persécutions de l'empereur Dèce, où le pouvoir prend lui-même l'initiative de poursuites généralisées et de recherches systématiques. Malgré tout en ce IIIe siècle, et grâce à la pause des persécutions durant la période dite de petite paix de l'Église, l’Église progresse dans toutes les provinces de l’Empire romain.
Très conservateur dans le domaine culturel et religieux, Dioclétien, quant à lui, s’en prend à toutes les religions ou doctrines qui pourraient porter atteinte aux antiques croyances de Rome, et donc particulièrement aux chrétiens : par quatre édits successifs (303-304), il interdit les assemblées chrétiennes, prévoit la destruction des églises et des livres saints, prive les chrétiens de leurs droits civiques et impose à tous l’obligation de sacrifier aux dieux païens. Jusqu’en 311, l’application de ces édits se fait de façon particulièrement violente, surtout en Orient.
Dès l’abdication de Dioclétien, en 305, alternent persécutions et tolérance, car le christianisme devient l’enjeu des luttes pour le pouvoir que se livrent les maîtres d’un empire divisé. Pour se ménager les chrétiens de plus en plus nombreux, les deux augustes Constantin (Occident) et Licinius (Orient) accordent la liberté religieuse dans l'empire : c'est ce qu’on appelle l’édit de Milan (13 juin 313). Le christianisme tend donc à devenir religion d’État.
Sites
- Lire la suite.
- Saint Cyrille de Jérusalem dans le calendrier de la CEF.
- Audience générale de Benoît XVI le 27 juin 2007.
Vidéos
- Le saint du jour. Cyrille de Jérusalem. Ecclesia TV Côte d'Ivoire. (1'07).
Livres
- Michel Corbin. Les catéchèses baptismales de saint Cyrille de Jérusalem. Lessius. 2011.
-
Parole et prière 141. Prier un mois avec saint Cyrille de Jérusalem. Artège. 2022.
Articles
- S. Salaville. Une question de critique littéraire : Les « Catéchèses mystagogiques » de saint Cyrille de Jérusalem. Revue des études byzantines Année 1915 109 pp. 531-537.
- Ernst Bihain. La tradition manuscrite grecques des oeuvres de Saint Cyrille de Jérusalem. UCL 1966.
Iconographie